02/12/2010
L’Intelligence connective
L'invité du jour, c'est Olivier Covo, directeur associé et fondateur de Brandy Sound.
Et si plusieurs marques issues de différents secteurs s’unissaient pour créer une marque communautaire ?
On est en pleine grève pour cause de réforme des retraites.
Je suis devant mon écran en train de regarder l’émission « Ce soir ou Jamais » et j’assiste à un dialogue entre Mafesoli et Vincent Cespedes. L’un dit que les jeunes descendent dans la rue pour faire la fête… L’autre explique que ces jeunes se réunissent dans la rue après s’être connectés et revendiquent un ras-le-bol sur les messages politiques anxiogènes que leur envoient l’état (Avenir, travail, santé, …) mais aussi solidarité vis-à-vis des ainés.
Vincent Cespedes parle alors d’une nouvelle forme d’intelligence connective qui me paraît être complètement en phase avec ce qu’il se passe en ce moment au plan sociétal mais aussi dans la société de consommation.
Passons rapidement sur les réseaux sociaux dont tout le monde sait qu’ils font l’objet de débat et réflexions et qui nous apprennent que les connexions ne sont en aucun cas gratuites mais fondées sur des intérêts communs.
Des marques issues d’un même secteur ont des intérêts communs lorsqu’elles s’inscrivent dans la cité en tant qu’acteurs responsables. Je pense par exemple aux sociétés d’assurances qui se mettent ensemble pour faire de la prévention.
Mais cela est-t-il possible pour d’autres sujets ? En clair, des marques peuvent-elles se mettre en connexion et créer de l’intelligence connective pour servir les besoins de consommateurs polymorphes ?
Et si l’avenir de la concurrence était le partenariat … On en voit apparaître de nouvelles formes afin de mutualiser des moyens dans un même secteur d’activité.
A quand le « Brand Featuring » où on aurait plusieurs marques de secteurs d’activités différents qui créeraient une marque ensemble pour servir des besoins multiples et spécifiques de consommateurs ?
Les approches de marques communautaires en sont un premier pas. Imaginons une marque opérateur dans l’énergie créant une marque communautaire avec une marque automobile et une autre marque de téléphonie mais aussi une marque d’informatique…Pour servir de nouveaux besoins de l’innovation multiples.
Je pense que le « brand featuring » peut devenir un « fer de lance » de nouvelles formes d’approches communautaires.
A suivre …
22:23 Publié dans Les copains d'abord | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
22/11/2010
Community Manager et expatrié … ou vice versa
Jeremy Herve et moi, nous nous sommes connus sur Facebook … ou par Facebook : comment dit-on ? Bref nous avions des tas de copains communs.
Jeremy habite à Budapest et travaille pour Liligo.com, « le moteur de recherche du voyageur », basé Allée verte à … Paris !
MarketingIsDead : Pas compliqué de travailler pour une société française quand on vit à Budapest ?
Jeremy Herve : Non, finalement Internet réduit vraiment les distances, on peut travailler ensemble facilement en mettant en place de bons moyens de communication entre deux bureaux. Et puis je ne suis qu'à 2 heures de vol de nos bureaux de Paris, donc finalement ce n'est pas si loin que ca :)
Bon par contre, c'est vrai que si je vivais sur Paris, j'aurais l'occasion de me rendre a beaucoup plus de conférences, rencontres, twapéros ... Je perds l'occasion de rencontrer plein de gens intéressants en chair et en os c'est vrai.
Je perds aussi l'occasion de discuter avec des utilisateurs français de liligo.com de face a face.
C'est l'un des inconvénients du travail depuis l'étranger, mais j'ai la chance de travailler dans une entreprise web, ou tout se fait en ligne, et ou nos utilisateurs prennent contact avec nous en ligne aussi !
MarketingIsDead : Puisque tu parles de liligo.com : en quoi consiste le travail de Community Manager sur un comparateur de voyages ?
Jeremy Herve : Le travail de Community Manager chez liligo.com est finalement très similaire à de nombreux autres postes de Community Manager, à cela près qu'une partie de mon travail consiste en l'explication du principe des moteurs de recherche de voyage : en effet, beaucoup de gens ne connaissent pas forcément la différence entre les agences de voyage et les moteurs de recherche. Nous sommes encore trop souvent comparés à des sites comme Opodo ou Expedia, alors que les moteurs de recherche proposent un service bien différent.
Je pense que c'est le point sur lequel mon poste diffère de beaucoup d'autres : en plus de mon travail d'écoute et d'animation de notre communauté de voyageurs en recherche de bons plans, d'astuces et d'idées, je me dois aussi d'expliquer le fonctionnement de notre produit, ce qui est sûrement moins utile pour des marques qui offrent un service laissant peu de place au doute :)
MarketingIsDead : Et comment vois-tu l'avenir des Community Manager, après les ratages comme celui de Nestlé avec Greenpeace ? Comment la profession pourrait-elle se ... professionnaliser ?
Jeremy Herve : Personnellement, je pense que le métier ne cesse de se professionnaliser, et a un véritable avenir.
Pour le moment, c'est vrai que le terme "Community Manager" est neuf, "tendance", et bénéficie encore d'une image un peu floue. Les compétences et standards du métier ne sont pas encore rentrés dans tous les esprits. Le métier n'est pas forcément pris au sérieux par tout le monde (c'est d'ailleurs aussi le cas pour les médias sociaux en général, qui reçoivent encore parfois peu de considération malgré leur position grandissante dans l'écosystème des internautes). Derrière le nom "Community Manager", beaucoup ne voient encore que les outils, les plateformes, plutôt que le coté humain, la communication et la discussion.
De ce fait certaines entreprises se concentrent plus sur un profil, plutôt que sur une stratégie. On cherche une personne qui maîtrise les outils au lieu de rechercher les compétences et la connaissance de l'entreprise pour pouvoir répondre aux utilisateurs.
A mon avis, de plus en plus d'entreprises comprennent cela, et mettent en place une vraie stratégie de "Community Management". Ils appréhendent mieux ces nouveaux médias, et n'ont plus "peur" de cette évolution du net qui fait que les utilisateurs ont des outils pour s'exprimer, et que les ratages d'une entreprise peuvent vite prendre une grande ampleur.
Bon, je suis peut être un peu optimiste, mais c'est comme cela qu'on avance :)
22:50 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
15/11/2010
Engagez un ... aboyeur royal !
Récemment, j’ai reçu un étrange mail d’un certain Firmin se présentant comme « le dernier authentique Grand Aboyeur Royal 8ème génération, existant en Europe, ainsi que maitre de cérémonie.
« Deux prestations artistiques insolites très luxueuses, indispensables pour des diners de gala de très haut niveau ».
Cela méritait quelques éclaircissements.
MarketingIsDead : Firmin, vous vous dites aboyeur royal : c’est quoi, un aboyeur royal ? Un chien de race pour les nobles ?
Firmin : Je ne me dis pas aboyeur royal, je me dis GRAND Aboyeur royal. C'est toute la différence.
Mes ancêtres ont payé assez cher leurs galons. L'un d'eux fut pendu sous le règne de Georges V pour une erreur de prononciation. Son fils fut réhabilité avec la permission de pouvoir ajouter cet adjectif.
Un Grand aboyeur royal, c'est un personnage authentique qui exerce de père en fils depuis 1780 à la cour d'Angleterre les fonctions qui lui permettent d'annoncer, d'une voix tonitruante, les noms et qualités des personnes qui se présentent dans une réception officielle, mondaine, aristocratique ou événementielle.
MarketingIsDead : Après plus de deux siècles de république, c’est pas un peu obsolète ?
Firmin : Mon intervention en costume d'époque donne en effet un aspect royaliste de mes fonctions.
C'est la raison pour laquelle j'ai une autre manière d'intervenir (plus républicaine), en smoking à queue de pie, portant la fameuse chaine d'huissier de ministère en argent massif, avec la grosse médaille de la république française.
Dans les soirées business, les gens se connaissent par téléphone, par mail ou par courrier mais ne se connaissent pas physiquement.
Le travail d'un aboyeur permet d'identifier la personne qui arrive dans cette soirée et de venir la saluer comme si on l'avait personnellement reconnue. Autre aspect de ce travail: chaque fois que j'annonce quelqu'un, la personne en question devient la personne la plus importante de la soirée pendant 3 secondes.
Il est clair que j'ai une mission de "metteur en valeur". La rareté de mes fonctions en fait sa valeur. En effet, je suis le seul et unique Grand Aboyeur Royal 8ème génération, existant en Europe.
MarketingIsDead : Vous êtes ici sur un blog marketing : concrètement, qu’est-ce que vous pouvez proposer aux gens de marketing ?
Firmin : Je suis persuadé que chacun de vos lecteur voit déjà de quelle manière il pourrait utiliser mes services.
Toute personne qui souhaite faire une réception, dans quelque domaine que ce soit, même des plus sérieux, peut faire la différence en m'engageant.
Les gens ne sont pas habitués à être annoncés, cela les surprend toujours agréablement. Plus tard ils diront , en parlant de cette soirée là: "Ah oui, je m'en souviens c'est la fameuse soirée où il y avait le grand aboyeur royal!"
Nota : Et si vous souhaitez faire appel à ses services, ou simplement obtenir de plus amples renseignements, contactez-le : firmin@firminaboyeur.com
22:42 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
14/11/2010
ClicPresse
Il y a quelques jours, j’ai reçu un mail de deux jeunes entrepreneurs, Vincent Klingbeil et Rafik Maklhouf, qui venaient de créer ClicPresse « la première plateforme d’envoi de communiqués de presse en ligne low cost ».
La mode est au low cost … et pas simplement pour les particuliers qui veulent passer Noël au soleil Marocain plutôt que sous la bruine Parisienne : les PME souffrent de la crise, bien plus que les grandes entreprises et il leur faut « faire comme les grandes » … mais avec de tout petits moyens.
L’Adetem, que les lecteurs de ce blog connaissent bien, les soutient depuis longtemps – et plus fortement encore depuis la mise en ligne de Marketing pour pme avec le soutien du Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.
Les objectifs de ClicPresse ? « D’une part de permettre aux entrepreneurs de communiquer de manière efficace auprès des médias à moindre coût et d’autre part de permettre aux journalistes et blogueurs (après leur autorisation) de pouvoir être informés de la sortie de nouveaux services innovants dont ils ignoraient l’existence car les fondateurs n’avaient pas les moyens de communiquer. ClicPresse permet également de diffuser son communiqué auprès des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Linkedin, Viadéo...) ».
Ce qui m’a séduit – car ce post n’est pas un communiqué publicitaire – c’est le respect affiché envers les blogueurs : car quelques semaines avant de recevoir ce communiqué, j’avais reçu une demande très polie de julie@clicpresse.com me demandant mon « autorisation afin de vous envoyer des communiqués de presse ciblés de nos clients et uniquement en rapport avec les thématiques que vous traitez » : ça change du « presque spam » comme celui évoqué ici par Christophe :
« Parfois on a quelques surprises en ouvrant sa boitte mail. Je savais que j'avais oublier quelque chose pour la rentrée … Merci la MAAF de me le rappeler. Voici la copie du mail que j'ai reçu ce matin … CHRISTOPHE, avez-vous pensé à l'assurance scolaire de vos enfants ? ».
J’oubliais : Christophe est prêtre ! Blogueur et prêtre, ça existe, et il n’est pas le seul !
Low cost, Clicpresse propose des envois à partir de 199 euros ; mais le lecteur qui réagira vite – le plus vite de tous – pourra bénéficier d’un « pack d'une valeur de 299€ HT chacun afin qu'il puisse tester notre plateforme et communiquer auprès des médias et réseaux sociaux ».
Comment faire ? Envoyez un mail à la charmante julie@clicpresse.com (cela étant, nous n’avons jamais communiqué que par mail) en me mettant en copie. Vous voyez, ce n’est pas moi, mais mes lecteurs qui tirent des revenus de mes papiers !
Malgré tout, on va tester ce service à l’Adetem, pour voir comment ça marche … et je vous tiendrai au courant.
22:17 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
09/11/2010
Orange 1 – Google 0
Orange subit souvent mes foudres sur ce blog : normal, c’est mon fournisseur téléphone mobile + triple play … même si franchement, la TV Adsl, ça ne me sert pas à grand-chose.
Question gestion de la relation clients, ça laisse parfois – très souvent ? – à désirer ; question innovation et technologie par contre, ils assurent … même s’ils oublient un peu trop souvent d’en parler, c’est bien dommage !
J’ai récemment fait l’acquisition d’un htc Desire sous Android : le nec plus ultra pour qui ne supporte pas l’arrogance d’un certain Steve Jobs !
Une synchronisation parfait de ses contacts et de son agenda avec Outlook, c’est super pratique.
Je suis toujours méfiant avec les nouvelles technologies : c’est toujours quand on casse son téléphone au ski qu’on se fait cambrioler, ordinateur et disque dur de sauvegarde : ceinture et bretelles, le type !
Alors je me demandais comment synchroniser mes contacts avec Google : après tout, Android et Google, c’est quand même la même maison ? Raté, j’ai surfé sur les blogs les plus high tech, pas trouvé comment synchroniser les contacts de son smartphone avec son carnet d’adresse en ligne.
Alors je me suis dit bêtement que je pourrais essayer de synchroniser mon carnet d’adresse en ligne Google avec Outlook : je sais, ils sont pas copains, mais quand même …
Il paraît qu’il y a eu un truc, mais aujourd’hui …
La solution pourtant m’attendait là, sur le site de mon FAI – mais comme d’habitude, pas très pratique, ce site !
Un nom pas sexy mais très explicite : logiciel de synchronisation du carnet d'adresses.
En un petit quart d’heure, le temps de lire le mode d’emploi, le télécharger, l’installer, lancer la synchronisation, ça y était : tous mes contacts étaient sauvegardés en ligne.
Pas un simple export en CSV, non une réelle synchronisation déclenchable à volonté … ou programmable !
Orange 1 – Google 0
19:49 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |