27/09/2010
Un drôle de Plan !
Récemment (ici) j'annonçais un concert de Gong, le groupe mythique du rock psychédélique, fondé par l'australien Daevid Allen, un ancien du tout premier Soft Machine - au Plan, à Ris Orangis, une salle un peu particulière puisque « structure éducative dite "en milieu ouvert" [...], un centre de production (un restaurant) inscrit dans les dispositifs généraux de l'insertion par l'activité économique ».
Derrière ce nom barbare, je sentais des gens passionnés par leurs contemporains : bref, l'occasion d'une doublement belle soirée en vue, et après avoir réservé mes places sur le site de la Fnac, j'avais immédiatement un petit mail :
« Je viens de découvrir Le Plan en achetant des billets pour Gong. J'en ai profité pour rédiger un papier sur mon blog, un blog professionnel Marketing, mais où j'aime bien parler d'autres choses comme la musique [...] Bref, j'aurais aimé réaliser un petit interview et peut-être pourrions-nous nous rencontrer avant ou après Gong autour d'une verre ? ».
Boum !
Boum !
Deux fois, pour dire que j'ai déchanté ... sans jeu de mots.
Après une sortie de Paris difficile et hasardeuse (j'ai « coupé » au travers des banlieues quand l'ai vu les panneaux indicateurs du périphérique indiquez plus d'une heure pour rejoindre la Porte de Gentilly depuis celle de Saint Mandé), nous arrivons à 19 heures 30 devant le Plan, pour un concert débutant à 20 heures : nous nous glissons en bout de queue et patientons jusqu'à l'ouverture des portes, imminente.
Pas vraiment en fait, les portes ouvrent à 20 heures pour un concert annoncé à 20 heures, ça augure mal ; heureusement la pluie avait cessé, il faisait simplement un petit vent plus que frais !
10 minutes plus tard, je présente mes billets à un gardien ( ?), placier ( ?), enfin à un gars qui nous envoie faire la queue avec ceux qui n'avaient pas de places parce que j'avais eu le malheur d'acheter des billets à imprimer et que la douchette à main pour lire le scan, il n'y a en avait qu'une, et c'est pas lui qui l'avait.
Bref, un gars pas vraiment des plus sympas, un peu comme certains vendeurs d'Emmaüs, l'haleine avinée en plus : c'est là que je me suis souvenu de la fonction réinsertion de taulards de la boite : service minimaliste, surtout du côté amabilité.
Mais bon, j'avais presque oublié, vu que les animateurs du Plan, n'avaient jamais daigné répondre à mon mail.
Tandis que les copains du gardien ( ?), placier ( ?), enfin du gars, passent sans faire la queue - et même sans billet - nous pénétrons enfin dans une salle exigüe où l'on va devoir patienter jusqu'à 21 heures 15 que commence le spectacle : seule raison évidente à ce retard, il restait plein de bière à débiter au comptoir, juste de la bière et du vin, même pas un malheureux sandwich.
Je sais que pas mal de petites salles parisiennes débitent aussi de la bière pendant les concerts, mais on a jamais l'ambiance avinée, lourde de ce Plan.
Enfin, commence le concert et déception : selon les morceaux, Daevid Allen peut se montrer (presque) génial ou complètement gâteux, comme un papy dans sa maison de retraite, avec quelques lueurs ... et beaucoup de sourires béats sans raison. Quant à Gilli Smyth, c'est juste une petite vieille tout voutée qui sort de temps en temps de ses coulisses.
Quelques morceaux de Camembert électrique plus tard, je me sens partagé entre un zest de nostalgie (les autres musiciens, plus récents, jouent à peu près proprement, même si ce n'est pas le super groupe des années 70) et une infinie tristesse : manifestement, les gars du Plan n'ont pas le génie de découvrir les perles rares de la scène alternative, ils se contentent de faire tourner les idoles juste pas trop déchues.
De toutes façons, les spectateurs du coin n'en ont rien à cirer : ils sont juste là pour boire un coup, c'est le seul spectacle à des kilomètres à la ronde : mieux vaut avoir son GPS pour les rares parisiens comme moi qui se demandent où ils se sont fourvoyés
Bref, j'espérais un concert sympa dans une salle sympa - ne me reste que l'impression d'une soirée un peu ratée dans un endroit pas du tout sympa.
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26/09/2010
Conférence Media Aces du 06 Octobre 2010
Petit rappel de mon vieux copain Yann Gourvennec : si vous n'êtes pas encore inscrits, il faut vous dépêcher ...
Venez à la prochaine conférence Media Aces du 06 Octobre 2010
ATTENTION : CHANGEMENT DE LIEU, TOUJOURS A PARIS
Mercredi 6 OCTOBRE 2010 de 14h-18h à MINES ParisTech - école des Mines de Paris 60, Bd Saint-Michel
75 272 Paris RER B - station Luxembourg (télécharger un plan d'accès et voir ci-dessous)
Les médias sociaux... le sujet à la mode, les médias qui changent le monde, les relations entre les individus et les modes de communication des entreprises, petites et grandes... Pour partager l'expérience de ceux qui se sont lancés et font de ces médias un outil de différentiation et d'accélération de leur business ... venez assister à la prochaine
Conférence Media Aces
Aux Mines Paris TECH
Le mercredi 06 Octobre 2010 de 14h à 18h.
Vous y découvrirez, comme d'habitude, des intervenants extraordinaires : les acteurs des médias sociaux en entreprise. Des cas réels, illustrés par ceux qui les vivent au jour le jour, chez Kapa Santé, à la Lyonnaise des Eaux / Suez ou encore au Wall Street Institute.
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Futureo
Le micro crédit, les micro paiements, le « micro » est à la mode, au cœur de l'actualité financière « tendance ».
Les retraites se retrouvent aujourd'hui également au cœur de l'actualité - pour des raisons quelque peu différentes cependant.
Pour ce qui serait des micro retraites en cotisant plus, on peut aisément faire confiance au gouvernement ... mais il n'y a rien de très original de sa part en la matière !
Par contre, inventer la micro épargne pour se constituer un complément de retraite, il y a là une piste intéressante à creuser.
Entretien avec Marc Baillet et Jérôme Dillard, les fondateurs de Futureo.
MarketingIsDead : Marc, Jérôme, vous êtes les heureux pères d'un petit Futureo, un système innovant de retraite complémentaire par micro-épargne : je sais que les retraites se retrouvent sous les feux de l'actualité et que le micro crédit est tendance, mais cela suffit-il à créer une offre efficace et originale ? En quelques mots simples, c'est quoi, Futureo ?
Futureo : Futureo est un programme de micro-investissement qui récompense la fidélité de ses membres en les aidant à constituer un complément d'épargne retraite à travers leurs achats courants. Le programme repose sur une mécanique d'affiliation, une carte de paiement MasterCard et un compte assurance vie Groupe Generali orienté vers la constitution d'une épargne retraite. C'est un principe simple qui peut se résumer à « achat après achat je prépare ma retraite ».
L'innovation réside dans le fait qu'avec Futureo, ce sont les enseignes de consommation qui récompensent la fidélité de leurs clients en leur rétrocédant un pourcentage à chacun de leurs achats. Ce pourcentage alimente alors automatiquement un compte assurance vie orienté vers la constitution d'un complément d'épargne retraite.
Un moyen pratique pour épargner simplement, sans impacter le budget du ménage, et qui sur une période de 25 à 30 ans peut permettre de constituer un capital compris entre 22.000 et 40.000 euros. Une somme importante si l'on considère qu'un français qui prend sa retraite aujourd'hui ne perçoit, en moyenne, qu'entre 44% et 85% de son dernier revenu d'activité.
MarketingIsDead : Le problème, c'est que la retraite, ce sont les « presque » seniors qui y sont sensibles et qu'à 50 ans, il est un peu tard pour démarrer quelque-chose de solide pour ses vieux jours, quand l'épargne s'effectue de façon « micro » ?
Futureo : Il y a aujourd'hui chez les Français une conscience généralisée que la baisse de pouvoir d'achat une fois à la retraite pourra être significative (jusqu'à 40% du dernier revenu pour certains). Plus de 60% des Français ont conscience de la nécessité d'agir par eux-mêmes pour se constituer une complément d'épargne visant à aider au financement de leurs « vieux jours ». Et cette prise de conscience intervient de plus en plus tôt.
Il y a 10 ans autour de 40 ans, aujourd'hui dès l'âge de 30 ans, soit dès l'entrée dans la vie active. En France, seul un actif sur deux a commencé à se constituer un complément d'épargne (source : Sondage TNS Sofres « les jeunes actifs et la retraite » réalisé en avril 2010 pour Amundi).
Futureo permet de se constituer un complément d'épargne retraite, de manière simple et indolore car ce sont mes commerçants qui m'aident à préparer ma retraite et mon pouvoir d'achat n'est pas impacté. Il n'est jamais trop tard pour se constituer un complément épargne ! Même à 50 ans, ça vaut la peine car Futureo permet de cumuler les économies générées par les achats et les économies relevant d'un effort d'épargne personnel (à travers des versement libres ou programmés).
Pour les « presque » seniors de 50 ans et les plus de 65 ans, qui auront déjà sécurisés le financement de leur retraite, ils seront peut-être heureux de pouvoir aider un proche, un enfant ou un petit-enfant en leur faisant bénéficier de l'épargne constituée avec leur carte Futureo. C'est une option d'aide « transgénérationnelle » que propose Futureo dès son lancement.
MarketingIsDead : Le principe B2B2C vis-à-vis de la distribution me semble un levier de développement efficace : mais comment ne pas entrer en conflit / concurrence avec leurs propres programmes de fidélité ?
Futureo : Futureo est une nouvelle manière de fidéliser les clients sur le long terme en complément des divers programmes de fidélité déjà existant qui travaillent, eux, plutôt sur des leviers de fidélisation à court et moyen terme. Il faut également noter que Futureo n'est pas une simple carte de fidélité mais une carte de paiement.
Les enseignes font le choix d'un engagement simple et innovant : remercier leurs clients de leur fidélité en leur apportant une réponse financière concrète à une préoccupation de vie majeure, celle de la constitution d'une épargne retraite complémentaire.
Cet engagement dans le programme Futureo s'apparente alors à un véritable partenariat d'apport d'affaires qui concourt à stimuler les ventes en augmentant le panier moyen et la fréquentation avec un impact positif sur le chiffre d'affaires.
Un véritable bénéfice économique qui leur permet également d'établir une relation privilégiée avec leurs clients au-delà du simple acte d'achat et d'initier ainsi une forme originale et inédite de responsabilité sociétale.
MarketingIsDead : Avec une carte à plus de 45 euros, vous excluez de facto les plus pauvres qui se retrouveront les démunis à l'âge de la retraite : or votre système devrait être un système se solidarité, pas d'exclusion sociale.
Futureo : 45 € correspond à la cotisation moyenne d'une carte bancaire en France. En plus de la contribution des enseignes, la carte Futureo offre une rétrocession fixe de 0,5% pour chacun des achats. A partir d'un certain niveau de dépense et sous certaines conditions, il est donc possible de récupérer le prix de la cotisation. Il est important de préciser par ailleurs que la carte ne comporte pas de ligne de credit revolving.
Plus largement, la vocation de Futureo est effectivement de travailler à une forme de réconciliation entre utilité économique et utilité sociale.
Notre démarche innovante et ambitieuse vise aujourd'hui à fédérer les plus grandes enseignes de consommation autour d'une préoccupation financière qui concerne le plus grand nombre : le financement des vieux jours.
Aujourd'hui les français, quel que soit leur pouvoir d'achat, sont tous clients des mêmes grandes enseignes. Certes leurs paniers de consommation sont différents, leur fidélité est différente, mais tous sont préoccupés par leur retraite.
Avec Futureo, tout le monde y gagne, les clients comme les enseignes. Et si à l'avenir nous parvenons à rendre l'offre Futureo encore plus accessible, nous le ferons.
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21/09/2010
Le Marketing Mobile existe, venez le rencontrer !
Comme je l'annonçais récemment ici, le LAB organise le 28 Septembre prochain une matinée consacrée à la mise en œuvre du marketing mobile dans les domaines de la banque et de l'assurance.
Exceptionnellement, 2 invitations sont offertes aux lecteurs de ce blog : il suffit de s'inscrire par mail auprès de contact@cerclelab.com, en précisant "de la part de MarketingIsDead".
11:38 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
20/09/2010
L'été et le marketing en pente douce
Réflexions estivales signées Jean Félix Biosse Duplan
Certains de nos confrères marketeurs, partis à la plage pendant un mois, ont abandonné leurs marques à des opérations de "promotion" diverses et parfois douteuses, censées animer les rayons d'un été calme.
Perrier
La bouteille plastique d'un litre, seule disponible ce mois là dans mon hyper préféré, porte une étiquette intégralement siglée de photos noir et blanc de Dita von Thiesse avec cette accroche : " ".
Pourquoi ? Que gagne-t-on ? Que dois je faire ? quel est le rapport ? (oui je sais, c'est une question navrante, mais moi aussi je suis en vacances).
Mystère complet sur cette association. Je suis invité à me connecter à www. . Point.
Qu'est ce qu'il a pris à cette marque si brillante en publicité de s'associer à cette "effeuilleuse" dont la notoriété et l'image sont particulièrement négligeables ?
Et de dissimuler la raison de cette association !
Saint Louis sucre en poudre
"Nouveau : bouchon précision". Voilà une bonne idée qui réduit le gâchis et permet de réussir au mieux ses confitures !
Hélas, la réalité, est tout autre.
Il faut décoller le capuchon (et donc acheter le produit) pour découvrir le bouchon précision : en fait un petit cercle de plastique transparent, percé en son centre d'un trou principal, et sur la circonférence d'autres trous plus petits
Quelle précision de dosage cela peut il apporter ?
Après plusieurs essais, dans plusieurs sens, je ne peux apporter de réponse fiable, n'étant ni ingénieur, ni polytechnicien !
Mais la vraie précision aurait consisté à indiquer visiblement que le contenu est désormais de 750 grammes, et non plus 1 Kg comme ce fut le cas pendant des années ...
...
J'ai écrit à ces deux marques pour poser les questions ci-dessus.
Perrier m'a répondu par mail en 2 jours sans vraiment m'expliquer l'objectif de cette opération.
J'attends sereinement la réponse de Saint Louis.
Les producteurs de fruits
Les producteurs de fruits sont hébergés par une chaîne de restaurants pas spécialement bio qui met à leur disposition ses parkings pour qu'ils puissent rencontrer leurs clients et vendre leurs produits.
Dans un pays où le maillage de la distribution alimentaires est aussi serré, où chacun peut aller au marché, à l'épicerie de quartier, au supermarché, hard discount, hypermarché, épicerie fine de centre ville, vente aux bords des routes, il a fallu inventer cette rencontre improbable pour vendre les abricots du coin !
Je m'étonne, et constate que la distribution, et plus généralement l'accès au produit pour le consommateur, sont des données de base du marketing sur lesquelles nous devrions plus travailler, ensemble.
Remarque de MarketingIsDead : Jean Félix a raison, seul un polytechnicien peut créer des packagings aussi inutiles qu'inefficaces !
06:53 Publié dans Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |