08/06/2010
Ecouter les consommateurs pour ne pas passer à côté d’opportunités
Début 2009, la célèbre fraise Tagada fête ses 40 ans.
Pour l'occasion, son agence customise un "school bus" - les célèbres bus scolaires américains jaunes - pour sillonner les rues de Paris entre le 12 et le 18 janvier, avec pour principales destinations les grandes rédactions de la télévision et de la presse écrite, dans l'espoir de créer un peu de buzz.
Force est de constater que l'évènement restera plutôt confidentiel, tant dans les médias classiques qu'au sein de la blogosphère : tout juste un papier de ci, de là, rédigés par des experts du marketing et de la communication - et surtout pas plus que d'ordinaire !
Car toutes mes semaines, des blogueurs publient sur la toile ... leurs recettes de desserts réalisées à base de fraises Tagada : « petites meringues à la fraise Tagada » pour Ludivine ; « crème vanille aux fraises Tagada » pour Bibiche, etc.
Manifestement la campagne orchestrée par l'agence n'a eu le succès escompté ... alors que si ses stratèges avoir su écouter les aficionados de la marque sur la toile, ils auraient pu les mobiliser autour d'un événement mobilisateur : un concours de la recette la plus originale, avec évidemment vote en ligne, par exemple.
Le cas n'a rien d'exceptionnel. Ainsi, s'apprêtant à fêter ses 90 ans, la Vache Qui Rit « lance une action européenne massive créée [avec] au centre du dispositif, un clip de 60 secondes », annoncent fièrement les communiqués de presse, avec évidemment un bel objectif de buzz ... sans même s'être aperçu que sur la toile, des dizaines de blogueurs proposent régulièrement leurs recettes à base de fromage fondu.
D'une « Soupe de Courgette à la vache qui rit » à ce « Milk-shake fraises et fraises Tagada » avec pour ingrédients, outre 50 grammes de Fraises Tagada ... 2 « portions de fromage style carré frais ou Vache Qui Rit ».
La première démarche à faire quand on veut séduire les internautes, les mobiliser, ne serait-elle pas simplement de commencer par les écouter ... juste pour ne pas passer à côté de splendides opportunités.
08:34 Publié dans Web 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
07/06/2010
Et si l'on parlait un peu de Google
Je reçois souvent des questions d'étudiants en pleine rédaction de leurs mémoires universitaires, auxquelles j'essaie de répondre quand les délais ne sont pas trop "tendus".
Ainsi récemment, Meroia se demandait : Comment définir la relation que les internautes entretiennent avec Google ?
Tout dépend de quel internaute il s'agit.
Pour la plupart des internautes, leur relation à Google est basique : ils bénéficient un service puissant et gratuit. Un bref retour d'une décennie et souvenez vous - ou peut-être pas : il était difficile de séparer le bon grain de l'ivraie des résultats d'une recherche et la mode était aux agrégateurs capable de compiler les résultats des Yahoo et autres AltaVista ... pour essayer de ne pas rater la bonne information, quitte à se noyer un peu plus.
Puis Google est arrivé, salué par les revues scientifiques ... parce que s'appuyant sur le système référentiels des revues scientifiques : plus une source est citée, plus elle fait autorité ... et plus elle mérite la première place parmi les résultats d'un moteur de recherche.
Aujourd'hui, la quasi totalité des internautes utilise Google sans se soucier des biais ou des erreurs : si ce n'est pas dans Google, ça n'existe pas. Il y a presque une notion de service public - d'ailleurs, c'est gratuit, comme un service public !
Et tout naturellement, ils utilisent les autres services : GMail, les services de bureautique en ligne, Google Maps, etc. Et toujours sans trop se soucier des imperfections, pestant un peu quand un pays n'est pas bien couvert par Google Maps ... alors que bien souvent, les cartes de Bing sont de meilleure qualité : essayez en Corée, ou au Venezuela par exemple.
Pour les geeks, la relation est certainement très différente : Google devient tentaculaire et la relation apparaît ambivalente.
Google, c'est L'Hydre de Lerne, dont ils se méfient : l'informatique, puis Internet, ont engendré des monstres, nécessairement détestables parce que totalement hégémoniques : Microsoft hier, Google aujourd'hui, Facebook demain.
D'un autre côté, ils sur-utilisent les services Google, comme tous les internautes qui passent beaucoup de temps sur la toile : difficile d'y échapper.
Et puis, il y a les services où Google constitue l'alternative que l'on attend, comme en téléphonie avec Android, son système d'exploitation open source : car c'est ça aussi Google, à la fois redoutable et malgré tout ouvert.
Et maintenant que la capitalisation boursière de la marque à la pomme a dépassé celle de la firme de Redmond, Google constitue pour certains le moyen de résister à l'iPhone !
Et de poursuivre : Selon vous, quel est l’objectif de Google ?
L'objectif de Google est simple, comme Microsoft hier : dominer.
Domination qui passe par un quasi monopole sur les moteurs de recherche ... et surtout sur la publicité : Google y occupe une position ultra dominante, ne laissant que des bribes à ses compétiteurs.
D'où sa crainte de système fermés comme Facebook : car si Google domine le Web ouvert, il perd toute utilité - et donc ses revenus - dans un système dominé par un réseau social fermé ; car le nerf de la guerre, c'est là où est l'argent, et aujourd'hui, le modèle économique, c'est le modèle publicitaire.
D'où également ses accords récents avec Twitter : mieux vaut partager les revenus que de les voir s'évader complètement.
06:50 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
05/06/2010
Pour une fois, j'étais matinal ...
... ou plutôt Matinales !
En effet, Arc de Seine Entreprises, dans le cadre de ses Matinales de l'Innovation, m'avait invité le 11 Mars dernier, à venir parler Marketing 2.0 devant un parterre de chef de (petites) entreprises.
17:45 Publié dans Marketing 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
01/06/2010
Vous souhaitez gagner un iPad ?
Je l'avais annoncé ici, voici le mode d'emploi pour gagner un iPad.
Il suffit de répondre à la devinette suivante :
Je suis un logiciel de veille internet, qui surveille particulièrement les sites d’actualités (presse online).
Mon nom est en anglais et se compose de trois mots (AMI étant le premier des trois).
Je suis… « AMI ………. ………. »
Le jeu est ouvert du 1 au 10 juin à minuit ! Vous n’avez le droit de jouer qu’une seule fois, mais pourrez faire 2 propositions différentes.
Vos propositions sont à suggérer sur ce nouveau blog : Veille-ie.blogspirit.com/
Faites-vite vos propositions, le premier qui trouve sera récompensé !
Attention, n’oubliez pas d’insérer votre adresse email pour valider votre inscription.
Le grand gagnant sera connu le 11 Juin à 10H00, et contacté directement par email, dans la foulée.
10:00 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
31/05/2010
Découvrir comment étudier son e-réputation
NOUVELLE SESSION
Vous surfez de temps à autre sur le Web pour savoir ce que les internautes pensent de vos produits et de vos marques : certains en disent beaucoup de bien, d'autres nettement moins ; certains en soulignent la qualité, d'autres la dénigrent, à tort ou ... à raison.
Peu importe la véracité de telles affirmations : votre réputation se construit sur le Web 2.0, à force de posts, d'avis et de commentaires. Et les écrits restent longtemps, très longtemps sur la toile.
Autant de nouveaux challenges pour les annonceurs, et leurs conseils : instituts, agences, consultants, etc. Des challenges qu'il importe de relever, toutes les cartes en main.
Vous souhaitez découvrir les bases de l'analyse de l'e-réputation ?
Comprendre si un buzz a réellement fonctionné, et auprès de qui ?
Savoir où et comment recueillir les informations les plus pertinentes.
Savoir stocker et traiter toutes les données remontées.
Savoir les analyser, dégager des signaux forts, mettre en évidence l'univers sémantique d'une marque.
En une matinée, vous ne deviendrez certainement pas des experts rompus à toutes les situations ... mais vous pourrai en apprendre suffisamment pour cerner les contours de votre réputation - et celle de vos concurrents ; évaluer l'efficacité de vos campagnes de communication - et celle de vos concurrents, également.
Apprendre à manier les outils de base, et à "faire parler" les données collectées.
Et plus vous irez vite dans le recueil, le classement des opinions qui pullulent sur la toile, plus vous aurez de temps à consacrer à l'analyse, la stratégie.
AMI vous propose un séminaire d'une matinée pour découvrir comment recueillir, traiter et analyser les opinions des consommateurs publiées sur le Web 2.0.
Ce séminaire s'adresse :
* aux annonceurs qui souhaitent rationaliser une démarche intuitive,
* aux instituts qui désirent découvrir de nouveaux débouchés,
* aux consultants qui ont envie se se positionner sur un marché naissant mais porteur,
* aux agences (communication, médias, RP, etc.) qui veulent compléter leurs palettes de services,
* et à tous ceux qui pensent que l'écoute du Web 2.0 peut leur offrir de nouvelles opportunités.
Séminaire organisé le 30 Juin à 9 heures 30, dans les locaux d'AMI Software, 46 avenue Dausmenil - 75012 Paris, métro ou RER : Gare de Lyon.
Frais de participation : 150 € HT, inscription par mail auprès de seminaire@amisw.com, en indiquant ses nom, mail et téléphone.
Exceptionnellement 3 places gratuites ont été réservées aux lecteurs de ce blog : pour en profiter, c'est facile, il suffit de préciser sur le mail à seminaire@amisw.com de la part de Marketing is dead.
PS : pour illustrer ce post, je ne pouvais trouver mieux que l'ami Georges, qui avait mauvaise réputation, mais le revendiquait :-P
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