17/12/2006
Pour aider LLM…
N’hésitez pas à contribuer, c’est pour la bonne cause !
Décidément, la blogosphère aide bien à passer les après-midi pluvieux…
17:13 Publié dans Web 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
15/12/2006
LLM ne répond plus… non plus
En fait, j’ai eu une semaine chargée, et ce soir, je lance Netvibes* pour suivre l’actualité sur mes flux RSS préférés… et les autres ! Surprise : rien de nouveau sur le blog de LLM – Loïc Le Meur, pour les intimes – depuis le 11 décembre (nous sommes le 15) : pour l’homme qui blogue plus vite que son ombre, vraiment surprenant ! Dernier papier en date, celui annonçant la visite de… Shimon Peres et son invitation à « trois des candidats de premier plan à la présidentielle afin qu'ils rencontrent s'ils les souhaitent les entrepreneurs et blogueurs du web mondial ».**
Blog 3.0 aurait-elle LLM tant fatigué LLM qu’il ne trouve plus le chemin du clavier ? La réponse à mes angoisses se trouve dans ma boîte aux lettres – électronique quand même – sous la forme de la lettre quotidienne du Journal du Net ; et comme je ne voudrais pas me voir taxer d’anti-LLM primaire, je vous la livre telle quelle*** :
« La conférence Le Web 3 organisée par Loïc Le Meur ne sera pas oubliée de sitôt par les blogueurs. Mardi déjà, les blogs bruissaient de posts critiques fustigeant la venue surprise de Nicolas Sarkozy. Le soutien affiché de l'organisateur pour le président de l'UMP et ses liens professionnels avec le parti politique créaient la confusion.
« Mais au même moment, une autre polémique était en train de naître. Sam Sethi, rédacteur de la version anglaise du blog TechCrunch (partenaire de l'événement), se permettait de critiquer l'organisation de la conférence. En vrac : les invités sont inintéressants, répètent toujours les mêmes choses, et, catastrophe pour un blogueur : le Wi-Fi ne marchait pas ! La réponse de Loïc Le Meur ne tarde pas. Une insulte fuse.
« Sam Sethi aurait alors reçu la consigne d'effacer la réponse de Loïc Le Meur, qui s'etait excusé, et de passer outre la polémique. Mais au lieu de ça, il répond sèchement et menace d'organiser des conférences Web 3 concurrentes au Royaume-Uni ! Un post effacé depuis qui lui vaut d'être remercié aussitôt par Michael Arrington, l'éditeur de TechCrunch. Le bloggeur "licencié" trouve alors refuge sur son blog personnel, hébergé sur TypePad qui compte parmi ses dirigeants... Loïc Le Meur ».
Sur le Blog de Sam Sethi, son dernier post sonne plutôt comme un au revoir : « But that was then and this is now. What is today's news will be tomorrow's "404 error" ».****
Du coup, même les commentaires les plus « positifs » ***** ne peuvent que constater le naufrage : « Je suis, sincèrement, désolé pour Loïc Le Meur. Désolé que la polémique occulte les belles choses qui se sont quand même passées. Désolé que ce qui aurait pu être un magnifique événement en France tourne ainsi à l’eau de boudin, dans un climat excessivement chargé de controverses, d’émotions et de règlements de comptes faciles ».
Quant aux commentaires plus « négatifs », je vous laisse imaginer…
Dur de voir un précurseur se planter comme ça.
Dur de voir un précurseur couvrir de ridicule un phénomène sociétal comme Web 2.0 !
Mais soyons réaliste : les LLM passent, Web 2.0 restera et les vaches continueront à regarder passer les trains…
Il est temps de tourner la page LLM et des paillettes, le monde qui se construit est celui des internautes, des citoyens, pas celui des gourous : et ce monde, c’est vous qui le construisez !
** http://www.loiclemeur.com/france/
*** http://www.journaldunet.com
**** http://samsethi.typepad.com/
***** http://embruns.net/internet/les_pieds_dans_la_tapis.html
19:12 Publié dans Web 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
11/12/2006
We Are The Market à Rue des Entrepreneurs
Le mois dernier, je vous annonçais le lancement imminent de We Are The Market, un site de consommateurs citoyens permettant à tous ceux qui le souhaitaient, de participer à l’élaboration des produits qu’ils aimeraient acheter et de dialoguer, le cas échéant, avec divers fabricants et marques.*
Un site résolument Web 2.0, lancé sans grands moyens financiers par trois amis, Raphaël, Nathan et moi-même, trois amis partageant la même vision positive et éthique : celle d’un monde où producteurs et utilisateurs élaborent d’un même élan des produits et services répondant mieux à leurs besoins et attentes.
Fin novembre, nous invitons une centaine de copains à participer à un bêta test sur une première version sommaire du site : Pierre Kupferman de La Tribune m’invite à en parler à la Semaine de la Publicité ; Isabelle Musnik l’évoque dans Influencia.
Et vendredi dernier, appel de France Inter : Dominique Dambert souhaite en parler samedi 16 décembre dans Rue des Entrepreneurs : voilà comment notre projet se retrouve sur les ondes nationales… alors que le bêta test n’est pas achevé – et que la version 2 du site n’est pas encore en ligne.
Du coup, à la technique, Stéphane met les bouchées doubles.
Mais bon, susciter un tel intérêt, c’est sympa et plutôt enthousiasmant ; en fait, c’est un peu ça, Web 2.0, un dynamique un peu folle !
A samedi 9 heures…
* Voir ma note du 13.11.2006
21:39 Publié dans WeAreTheMarket | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
10/12/2006
Air France, Visa Premier, Pixmania et Kiala ne répondent plus !
Aujourd’hui heureusement, nous pouvons téléphoner, envoyer un mail, résoudre tous les petits tracas de la vie quotidienne sans bouger de chez nous. Ou plutôt devrais-je dire, nous pouvons tenter de mille façons de rentrer en contact avec ces interlocuteurs… tenter, mais pas nécessairement réussir !
Exemples récemment vécus…
Récemment, je commande un agenda électronique chez Pixmania : je suis ma commande qui le samedi 2 décembre est arrivée chez Kiala ; mardi 5 en début d’après-midi, elle est toujours en acheminement du centre de réception Kiala au Point Relais près de chez moi : trouvant cela bien long, de décide de téléphoner à Pixmania.
Première méthode, le contact téléphonique : vous discutez avec un robot automatique et au bout de 10 à 15 minutes, certainement facturées puisque le disque ne précise pas la gratuité, vous apprenez… que tout est saturé, et qu’il serait bon de recommencer plus tard.
Un quart d’heure et quelques euros perdus plus tard, je décide de joindre Kiala par mail, depuis leur site ; et là, je me paie un petit culot : je me déclare en tant que journaliste, pour voir…
Seconde méthode donc, le mail sur le site :
J'anime la lettre en ligne Marketingisdead.
Je voudrais savoir, pour en informer mes lecteurs, quel est pour vous le délai normal entre la réception d'un produit à votre centre en la mise au disposition en point relais ?
Exemple: ma commande chez Pixmania envoyée sous le numéro d'envoi : 4165438 est censée être partie le 2/12 de votre centre... et n'est toujours pas arrivée le 5/12.
Je pense que les principaux acteurs du marketing en France seront heureux de votre réponse.
Nota : je publierai tant votre réponse que toute absence de réponse;
François Laurent
Aujourd’hui dimanche 10, je publie… d’autant que mon mail n’a pas été sans efficacité : dans les minutes suivantes, ma commande apparaît comme arrivée au Point Relais… deux heures plus tôt.
Chez Kiala, on réécrit l’histoire comme au plus beau temps du stalinisme ? Aujourd’hui, je me reconnecte sur leur site, pour découvrir que mon colis est arrivé au Point Relais le samedi à 13:27 précises : après cela, allez vous plaindre, c’est vous qui avez mis 3 jours à aller le retirer !
Quand vous êtes continuellement en relation avec votre vendeur par messagerie électronique, pas de problème… avant l’achat, mais après ?
Cet été, je réserve une voiture chez Avis par l’intermédiaire de Visa Premier et leur partenaire Voyages Masson, à Cuzco au Pérou : cela me coûte 10 euros, mais la sécurité n’a pas de prix.
Sauf qu’à Cuzco, il n’y a plus d’agence Avis : à la place, une agence Hertz qui bien évidemment n’a jamais reçu de demande de réservation. 10 euros pour une réservation virtuelle, c’est peut-être normal sur Internet, mais cela reste quand même cher.
Donc au retour, je me plains par retour de mail auprès de l’agence de voyages… et reçois quelque temps plus tard cette réponse :
Veuillez m’excuser pour le retard dans ma lecture de votre mail, j’étais en vacances.
Je transmets votre mail à mon service litige dès aujourd’hui mais il nous manque tous les justificatifs possibles pour constituer le dossier de réclamation auprès d’AVIS.
J’envoie aussitôt les éléments demandés.
Depuis, après quelques relances, j’ai abandonné : et Visa Premier et Voyages Masson sont plus rapides à vendre des services inexistants qu’à traiter les réclamations de leurs clients… même totalement fondées.
Le bon vieux courrier postal ne serait-il pas plus efficace ? Testons cette dernière méthode avec Air France.
Au retour du Pérou, une de nos valises est endommagée dans l’avion : je poste aussitôt un mail sur le site Fréquence Plus… et découvre dès le lendemain un message téléphonique à mon bureau… comme quoi il faut envoyer un courrier à un autre service Air France : c’est fou ce que les réponses sont rapides, quand le service questionné n’est pas le bon.
Bien entendu, le Service Client d’Air France basé à Beauvais, n’a toujours pas répondu à ma lettre du 24 août 2006.
En tant que consommateurs, j’ai quand même l’impression qu’on se moque de moi : on me fait payer des attentes téléphoniques qui aboutissent dans le vide, on ne répond ni à mes mails, ni à mes lettres… quand on ne réécrit pas l’histoire pour me faire mentir.
En tant que blogeur, je pense qu’il serait un peu temps d’arrêter de prendre les citoyens pour des prunes, sinon là, vraiment, Marketing is dead, et je peux vous citer déjà (quelques uns des) fossoyeurs.
PS : Les sociétés concernées peuvent venir dialoguer avec moi sur ce blog, je m’engage à répondre à leurs questions, je ne les réécrirai pas, je ne les tronquerai pas.
18:50 Publié dans Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | |
09/12/2006
75bis
Libération - 14 novembre 2006
Parmi ces 22 prétendants : 75bis. Rencontre avec Jean-Louis Pasquier et Carol Bucher à l'origine du projet.
Marketingisdead : Question rituelle, je suppose : pourquoi 75bis ?
75bis : Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, notre ambition est de construire l’identité de la chaîne en s’appuyant sur l’image et le pouvoir d’attraction de Paris.
Paris est une marque qui porte des valeurs fortes et un imaginaire puissant : créativité, intelligence, élégance, ouverture sur le monde, dynamisme et une certaine forme d’impertinence.
Notre objectif : devenir la chaîne la plus « parisienne » de Paris et de la région parisienne.
Marketingisdead : Evoquant l'appel à candidatures, Libération précisait : il y a du beau linge tout de même. Quels sont les investisseurs à l'origine de 75bis ?
75bis : Pour les promoteurs de 75bis, l’appel à candidatures lancé par le CSA ouvre un nouvel espace de liberté. Pourquoi laisser la voie libre aux seuls acteurs traditionnels, i.e aux grands groupes de communication ? A l’origine de 75bis, il n’y a pas d’investisseurs, il y a avant tout des entrepreneurs. Issus des métiers de la publicité, de la presse, de la production audiovisuelle et d’internet, ces « professionnels de la profession » entendent apporter à Paris et à sa région une chaîne de télévision permettant aux parisiens – au sens large du terme – de mieux profiter de Paris en leur « livrant » chaque jour Paris à domicile et en leur donnant les clés d’accès pour profiter pleinement de tout ce qui s’y passe.
Marketingisdead : Donc pas de groupes puissants derrière vous : on va se retrouver avec du plateau bon marché à la Direct 8 ? Ou avec des séries américaines bon marché ?
75bis : Surtout pas ! 75bis sera tout le contraire : aucune émission plateau, pas de blabla, aucun achat de séries ou de films. 75bis sera une chaîne de création audiovisuelle et une plateforme de services à forte dimension « culture/loisirs », un nouvel animateur de la vie culturelle et commerciale et un espace d’expérimentation de créativité ouvert aux jeunes talents et aux téléspectateurs de la chaîne. 60% de la programmation sera composée de reportages traitant de l’actualité locale.
Un exemple : chaque jour, à Paris ou en région parisienne, il se passe toujours quelque chose d’important. Quelque chose qui peut avoir une influence sur l’évolution, la vie quotidienne de chacun : un salon, un congrès, une convention, une exposition, … Chaque jour, 75bis rendra compte de cet évènement en trois reportages de 26 minutes chacun. Des magazines (sur des informations très pratiques concernant l’immobilier, l’emploi, la nature à Paris, etc.), des documentaires (sur des choses passionnantes et insolites à découvrir) et des fictions (sélection des meilleures vidéos envoyées par les téléspectateurs) viendront compléter le reste de la programmation.
Marketingisdead : Pour résumer, on pourrait parler d'un Mouv' télévisuel parisien, sans trop caricaturer ?
75bis : Pourquoi pas ! Le ton de 75bis sera bien entendu très « parisien ». C'est-à-dire novateur, caustique, impertinent et même « gouailleur ». La rédaction de la chaîne sera pilotée par Fabrice de Rohan Chabot, directeur de la publication de Technikart, mensuel de la presse écrite, dont le concept rédactionnel est « news, culture et société ».
Marketingisdead : Autre chose à ajouter pour votre défense ?
75bis : Cet appel à candidatures lancé par le CSA ouvre un nouvel espace de liberté. Nous le considérons comme un appel d’air, un appel à l’innovation, un appel au changement. Il s’agit aujourd’hui pour les promoteurs de 75bis de faire la démonstration qu’un groupe, en toute indépendance, peut porter un projet avec une chance de réussir.
Plus qu’une simple chaîne de télé locale, 75bis sera un véritable système de communication au service des Parisiens, des Franciliens :
- Une chaîne de télévision accessible via la TNT, le web et sur les mobiles,
- Un site internet permettant de compléter les informations délivrées sur la chaîne,
- Un animateur de la vie culturelle, citoyenne et commerciale en région parisienne.
Soutenez 75bis en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante : fchabot@technikart.com
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