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14/03/2008

De l'image de marque à l'e-réputation

f6622e2355f7b6f1d4e10ceddbead49b.jpgAujourd'hui se développe sur le Web une communication horizontale – c'est-à-dire une communication où chacun, quel que soit son statut, peut s'exprimer via les blogs, forums de discussions, réseaux sociaux, etc. Les consommateurs parlent des marques et des entreprises comme bon leur semble, sans bien évidemment demander la permission à qui que ce soit, et ce avec des conséquences qui peuvent s'avérer très lourdes.

Il est dès lors très délicat de parler d'image de marque, ce concept renvoyant trop à un système où l'entreprise pouvait exercer sur elle un contrôle réel. Au contraire, le concept d'e-réputation qui est au cœur même du web 2.0 devient plus approprié car il inclut une dimension relationnelle que ne possédait pas nécessairement celle d'image de marque. Il devient indispensable pour toute entreprise de suivre sa réputation pour la comprendre, l'analyser, voire la mesurer … ce qui demande de nouveaux outils et de nouveaux moyens.

Tel sera le thème de la session que j’aurai le plaisir d’animer le 29 mai prochain, de 10h00 à 11h30, dans le cadre d’i-expo, le "salon de l'information numérique" – organisé par le GFII et dont l’Adetem est partenaire.

A mes côtés, trois spécialistes :

-        Yves Duron, Directeur de Nextmodernity, nous introduira à la notion de réputation sur Internet ;

-        Xavier Moisant, Directeur stratégique des médias numériques de DraftFCB, évoquera le cas concret du Train-Train Quotidien ;

-        Enfin, Georges-Edouard Dias, Directeur Internet et e-business de L'Oréal, traitera de l’adaptation des annonceurs à cette nouvelle donne.

Renseignements et inscriptions ici.

 

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11/03/2008

La Rouget de Lisle

652c7a6b6af55d3a2b1735e72d529974.jpgRouget de Lisle, vous connaissez ?

Oui, le compositeur de la Marseillaise : enfant de Lons le Saunier – et non de L'Isle-sur-le-Doubs –, il possédait également un domaine à Bletterans, petite commune du Jura plutôt connue pour ses Vins Jaunes.

Mais ce n’est de Rouget de Lisle, le révolutionnaire, dont je veux vous parler ici, mais de La Rouget de Lisle, une petite brasserie artisanale sise depuis 1994 à Bletterans … d’où le nom !

A l’heure de la mondialisation galopante et des mégafusions et autres rachats planétaires – quatre leaders mondiaux se partagent ainsi 90 % des ventes de bières en France – quelle mouche a bien pu piquer Bruno Mangin pour lancer il y a une petite quinzaine d’années une brasserie artisanale au cœur du Jura ?

Une brasserie, une marque … et 21 produits différents !

Des produits de qualité certes – il vient encore de décrocher une Médaille d’Or au dernier Concours Général Agricole de Paris –, mais sur un marché qui se tasse au fil des ans.

J’ai donc décidé de lui poser la question : interview.

Pourquoi créer une brasserie artisanale dans le Jura à l’heure où le marché est à la mondialisation … et où la consommation régresse ?

« A l'époque où j'ai créé la Brasserie, le marché de la bière industrielle n'était pas en régression, et l' offre générale était pauvre en produits de qualité (mis à part quelques bières belges en rayon des grandes surfaces). En fait j'ai agi sur une envie sans me préoccuper du marché (quasi inexistant) de la bière artisanale, ni des industriels, ni des consommateurs. En fait, j'ai fabriqué une bière pour moi, pour mon goût, pour mes envies. De plus grâce à la mondialisation, une partie des consommateurs recherche de plus en plus de produits typés, régionaux, ce qui nous aide bien pour nous développer ».

Et pourquoi 21 bières différentes, à l’heure où l’on parle avant tout de rationalisation ?

« La rationalisation est valable pour les entreprises qui cherchent avant tout à gagner un maximum d'argent sur un marché hyperconcurrentiel, nous, notre but n'étant pas de tirer nos prix vers le bas, nous pouvons nous permettre de fabriquer des bières différentes de la concurrence, et surtout nous éclater à produire des bières un peux "folles" dans leur compositions. N'importe quel consommateur peut trouver dans notre gamme une bière qui lui plaît et se faire plaisir en la dégustant. La notion de plaisir n'est surtout pas à oublier lorsque l'on produit sur un marché niche ».

Quelle est votre vision du – de votre – futur ?

« Nous comptons continuer à nous développer au même rythme qu'actuellement, en continuant à créer des produits différents. La palette des arômes et des plantes que nous offre notre région n'est pas encore totalement explorée, il nous reste encore de nombreux produits à mettre au point.

« Nous travaillons sur un projet ambitieux de fûts de 30 litres jetable, qui pourra nous permettre de viser une internationalisation de nos ventes ».

Votre expérience vous semble-t-elle déclinable à d’autres produits, alimentaires ou non ?

« Je pense que notre expérience est déclinable, encore faudra-t-il une grosse volonté et énormément de courage pour se lancer dans une telle aventure ».

Comme quoi le marketing de l’offre a encore de beaux jours devant lui … du moins à taille humaine !

http://www.larougetdelisle.com/

09/03/2008

Après la neige à Tokyo ...

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La neige n'était pas vraiment au rendez-vous cette année, mais les paysages du Haut Jura n'en restent pas moins parfois magiques. 

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07/03/2008

En direct du Japon

Petite visite désormais rituelle de la blogosphère francophone au Japon.

L’actualité en ce mois de février à Tokyo, c’est la neige qui a envahi les rues de la capitale, comme l’évoque cette photo de Massiou… et surtout le commentaire qui l’accompagne : « 8 centimètres de neige, l'ensemble des lignes de train ou presque à l'arrêt, une hausse des fractures et des contusions en pagaille ». 

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A Kyoto, c’est le Kyoto Screen Hotel qui passionne La rivière aux canards : un hôtel très cher – le « double/triple du Hyatt Regency » note un commentateur – dont chaque chambre unique a été réalisée par un designer différent : http://hotel-screen.com/. Pas besoin de parler japonais pour visiter … et les avis sont partagés !

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Et c’est vrai que la 202 signée Takuro Iga manque vraiment de chaleur …

L’actualité marketing, ce sont les réseaux sociaux qui font leurs premiers pas sur téléphone mobile : « Sur mobile, vous interagissez avec votre réseau social 24 heures par jour, contre 40 minutes maximum sur ordinateur », note le directeur des services mobiles de Bebo, troisième réseau social au monde – 40 millions d'utilisateurs.

Le téléphone mobile permet une plus grande interaction: Bebo envoie des SMS aux utilisateurs quand un de leurs contacts change son statut ou rajoute des photos ; et la géolocalisation par GPS va apporter une kyrielle de nouveau service.

Enfin Facebook précise que « l'utilisation de Facebook sur les mobiles croît plus vite que sur Internet ».

Heureusement : car tant aux Etats Unis qu’en Angleterre, le nombre de visiteurs uniques a chuté ; et certains blogueurs titrent déjà : « La bulle Facebook va éclater ».

Les voies de l’intelligence collective ne sont certes pas impénétrables … mais elles apparaissent parfois bien dûres à suivre.

Publié également sur Intelligence Collective.


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04/03/2008

Information sur un non événement

cd695a22762583861ac212c8014c1597.jpg« Pour la première fois depuis des semaines, Nicolas Sarkozy voit sa popularité remonter, avec 2 points de plus d'opinions "favorables" sur son action (41% en mars, contre 39% en février), selon le baromètre Ipsos-Le Point à paraître jeudi », écrit Libération, pourtant peu soupçonnable de sympathie pour le chef de l’état.

Et les journalistes perdent ainsi une belle occasion de se taire. Car sur une base d’un bon millier de personnes, 41% équivalent aussi bien 38 % que 44 % : tous ces chiffres se situent dans les marges d’erreur, circulez, il n’y a rien à voir.

Mais soyez en certain, si la côte de Nicolas Sarkozy se stabilise autour de 40% d’opinions favorables – une fois 39%, la suivante 42%, puis 40%, etc. – les journalistes vont y aller de leurs commentaires pour nous expliquer, politologues expérimentés à la rescousse … qu’il ne s’est rien passé !

Et le pire, c’est que cela va doper les ventes.

Et nul doute que la blogosphère va leur emboîter le pas : quand il s’agit de parler quand il n’y a rien à dire, les candidats sont nombreux !