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13/01/2015

Pivot et Morandini sont-ils des marques ?

Bernard Pivot.jpgDans un papier récent, je supposais que Pivot et Morandini constituaient des marques puissantes … mais ces deux patronymes, par delà leurs notoriétés et réputations, répondent-ils aux critères d’existence des marques ?

Georges Lewi attribue aux marques trois fonctions essentielles : transactionnelle, identitaire et aspirationnelle – fonctions qui s’adaptent d’ailleurs parfaitement aux e.brands.

La fonction transactionnelle s’applique parfaitement aux marques personnelles, et tout naturellement au personal branding des nouveaux acteurs du Web social, au travers de ce que l’on pourrait nommer leur contrat de lecture numérique.

On nomme contrat de lecture, le contrat tacite unissant l’auteur à son lecteur : si ma production ne répond pas aux attentes de mon lectorat, ce dernier s’en détourne et toute transaction entre nous – même gratuite – est rompue.

Avec ses milliers de lecteurs et autres followers, Morandini remplit parfaitement la part de son contrat de lecture : la fonction transactionnelle apparaît évidente dans la mise en œuvre de son personal branding.

Mais ce contrat de lecture ne se limite bien évidemment pas à la seule communication numérique : pareil contrat existe quant à ses émissions à la télévision et à la radio ; ce qui d’ailleurs justifie tout autant le contrat de lecture et la fonction transactionnelle de la marque Pivot.

« "Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es", il est vrai. Mais, je te connaîtrai mieux si tu me dis ce que tu relis » : cette remarque de Francois Mauriac dans ses Mémoires intérieurs pourrait parfaitement définir la fonction identitaire du personal branding tel qu’il se développe sur les médias sociaux

En effet, sur les médias sociaux, les internautes ne se contentent pas de lire les écrits de tel ou tel rédacteur d’autorité : ils le suivent – partout : sur leur blog, Twitter, LinkedIn, etc. – et s’abonnent à ses papiers. Les socionautes que nous suivons nous définissent nous-mêmes en retour.

Troisième fonction, l’aspirationnelle : plus un individu que nous suivons sera célèbre sur les médias sociaux, plus nous aurons envie de marcher sur ses traces : pas de doute, le Web 2.0 crée bien des vraies marques personnelles – permet à des individus de devenir de vraies marques.

De ces trois fonctions, la première apparaît de loin la plus importante : en effet, sans contenu de qualité, pas de transaction ; mais pas de fonction identitaire non plus, ni de fonction aspirationnelle : toute stratégie de contenue constitue la clef de voute d’un bon personal branding.

Pourtant, bien des internautes croit suffisamment de relayer à l’infini des informations dont ils ne sont pas les émetteurs pour exister sur le Web : Twitter peut sembler bien coupable à cet égard, de même que tous les systèmes basiques de curation : ses fonctions transactionnelles et identitaires réduites à leur plus extrême expression, la marque ne deviendra jamais non plus aspirationnelle – en fait, elle n’existera pas en tant que marque.

08/01/2015

Présumé voleur ?

voleur.gifLe dernière fois que j’ai acheté un livre à la FNAC, on rentrait les mains dans les poches dans le magasin et on ressortait de même, sauf si le portique de contrôle sonnait … ce qui m’est arrivé une fois : mauvais réglage, et là, les vigiles se prennent pour des policiers plus que zélés – qu’ils ne sont évidemment pas.

Aujourd’hui, Plan Vigipirate oblige, il faut ouvrir son sac à l’entrée : c’est normal, et d’ailleurs une petite notre précise que la direction du magasin s’excuse … bla bla bla.

Je ressors un livre à la main, rien de sonne : logique, je l’ai payé. Et zou, le vigile me demande ma facture ! Indépendamment du fait que j’avais les pieds hors du magasin et que son « autorité » était éteinte, j’ai trouvé la méthode surprenante.

Profiter du Plan Vigipirate pour fliquer ses clients à la sortie SANS même avoir l’excuse d’un portique déréglé qui sonne, c’est surprenant et minable – d’autant que de ça, la petite note affichée dans le magasin ne parle pas.

Pas sûr non plus que ça fidélise les clients !

06/01/2015

Personal branding d'hier et d’aujourd’hui

Bernard Pivot.jpgLe personal branding n’est pas récent … même si l’appellation l’est !

Blogueur au Page Rank de 5, twittos avec plus de 500 000 followers, présent sur Facebook avec plus de 150 000 fans, mais aussi sur Instagram avec près de 15 000 abonnées, sur Tumblr, Wat … Jean Marc Morandini peut aisément se considérer comme une marque puissante.

Bernard Pivot gazouille aussi sur Twitter, avec près de 250 000 abonnés, mais ne blogue pas, ne publie rien sur Instagram : bien que désormais nettement moins actif que son confrère, le journaliste également constitue une marque de qualité.

Pivot, Morandini : deux marques à forte notoriété, fondées sur de tout aussi fortes réputations – même si celles-ci ne se sont pas construites de la même manière.

Jean Marc Morandini publie sans discontinuer sur son blog, relaie l’information sur les réseaux sociaux – enfin, l’équipe Morandini semble sans cesse sur le pont, s’active à construire la marque Morandini : car on n’imagine pas un instant le journaliste seul devant l’écran de son ordinateur !

Bernard Pivot n’a ni bénéficié d’un tel soutien … ni de la puissance actuelle des médias sociaux : sa réputation, il se l’est bâtie en présentant des émissions très regardées, comme Apostrophes qui rassemblera jusqu'à 2 millions de téléspectateurs ; en organisant les championnats de France d'orthographe ; en créant et dirigeant le magazine Lire.

Bien sûr, il ne suffit pas de travailler dur pour réussir : il convient également que des gens parlent de votre travail, le commentent, il faut aussi bénéficier de relais d’opinion efficaces : ceux des autres journalistes, de la presse spécialisée bien sûr, mais pas seulement : la réputation de Pivot tient aussi aux soutiens de ses confrères, tous médias confondus.

L’incessante activité de Jean Marc Morandini à la télévision et à la radio lui vaudra également de nombreuses citations et reprises journalistiques ; mais contrairement à son confrère, il a pris en main sa destinée sur les médias sociaux et façonne à longueur de tweets et de posts sa propre réputation. Ici se situe la principale différence entre personal branding d'hier et d’aujourd’hui, dans cette possibilité retrouvé d’agir sur son propre destin médiatique.

A en croire Andy Warhol, « à l'avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale » : mais ça, c’était du temps de l’ancien monde vertical ; dans notre nouveau monde horizontal, celui du Web 2.0 et des médias sociaux, tout le monde (ou presque) peut accéder à la célébrité – et non pas seulement pendant 15 minutes : suffit de se construire un bon personal branding.

05/01/2015

Assurance et fidélisation, c’est compatible ?

fidélité.jpgPeut mieux faire certainement … mais quoi ? Et comment ? Rencontre avec Christian Parmentier qui organise fin janvier une conférence sur le sujet.

MarketingIsDead : Dans le mode l’assurance, la fidélité n’est plus ce qu’elle était ?           

Christian Parmentier : Depuis le début des années 90 les sociétés d'assurance se préoccupent de fidéliser leurs clients. A l'origine, la fidélisation était l'affaire des réseaux et la place de l'humain était prépondérante. Mais avec la reprise en main partielle de la relation client et les techniques de marketing, les sièges sociaux ont développé des outils sensés pallier l'attrition grandissante de ces consommateurs de plus en plus volages et harcelés de propositions et de comparaisons.

MarketingIsDead : Et ça marche ?

Christian Parmentier : La diversification vers des services représente une opportunité de mieux répondre aux attentes des clients et ainsi de les satisfaire, donc, pense-t-on, de les fidéliser …

L'heure étant au développement des communications sur les réseaux sociaux, un nouveau vecteur de fidélisation semble maintenant apparaître et, espèrent certains, apporter la solution magique !

Pour faire le point sur toutes ces « recettes » et découvrir comment aborder la problématique de la fidélisation clients de façon globale et efficiente, le LAB propose une Matinée d'échanges le 20 janvier prochain.

Avec notamment : Matthieu BEBEAR, Directeur Général d’AXA France ; Llaria DALLA POZZA, Marketing Professor à l’IPAG Business School & Lionel TEXIER, Directeur associé de Risk Analysis ; Fabienne GOARZIN, Directrice Associée de VERTONE.

Pour découvrir l’intégralité du programme et s’inscrire, c’est ici.

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19/12/2014

Réduire la fracture numérique : un impératif pour les clients et les collaborateurs

A l'heure où le monde de l'Assurance et les Services Financiers ne jure que par le digital, la 4G et le SAV en temps réel sur Twitter deviennent réalité, plus grand monde ne se soucie encore vraiment de savoir si certains consommateurs n'ont pas accès à Internet.  Pourtant, 20% des Européens n'ont jamais surfé sur le Web ... classique ; et dans les zones rurales, seuls 18% des foyers sont connectés !

En France, la fracture numérique n'est plus vraiment géographique, même si demeurent encore certaines zones d'ombre ; ni vraiment générationnelle : même les retraités « réseautent » sur Facebook – c'est même pour cela que les jeunes commencent à le déserter.

Désormais, c'est plutôt dans les têtes que se situe la fracture numérique entre des consommateurs qui ont parfaitement saisi et intégré dans leurs démarches d'achat les pouvoirs que leur offrent les médias sociaux ; et d'autres qui doivent encore absolument pouvoir serrer la main d'un conseiller avant de souscrire quelque contrat.

Mais la fracture numérique réside également au sein des entreprises, même les plus connectées : pourquoi les gens mal à l'aise avec un PC ou un Smartphone dans leur vie privée le seraient-ils moins une fois poussée la porte de leur bureau ? Souvent c'est le grand écart entre le discours et la réalité mise en œuvre sur le terrain ... d'où parfois de dures confrontations entre salariés et clients !

Fracture numérique.jpg

Pour répondre à ces questions, le LAB organise une matinée d'échanges que j’aurai le plaisir d’animer le Mardi 27 janvier 2015, avec notamment

  • Serge Soudoplatoff, Internet & Digital Entrepreneur, auteur du livre : Avec internet où allons-nous ?
  • Georges-Edouard DIAS, Co-Founder & Chief Strategy Officer de Quantsreams, et jusqu'en 2013 Chief Digital Officer de L'Oréal.
  • Joelle Menrath, Sociologue et Directrice de Discours & pratiques
  • Blandine Fuzeau, Directeur Associé - Orange Consulting
  • Hervé Kabla, Fondateur et Directeur général de Be Angels, auteur de : La communication digitale expliquée à mon boss
  • Karine Lazimi, Head of Digital Experience d'Allianz France
  • Jean-René BECKER, Responsable pilotage internet, Groupe Prévoir

Pour s’inscrire, c’est ici.

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