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06/01/2015

Personal branding d'hier et d’aujourd’hui

Bernard Pivot.jpgLe personal branding n’est pas récent … même si l’appellation l’est !

Blogueur au Page Rank de 5, twittos avec plus de 500 000 followers, présent sur Facebook avec plus de 150 000 fans, mais aussi sur Instagram avec près de 15 000 abonnées, sur Tumblr, Wat … Jean Marc Morandini peut aisément se considérer comme une marque puissante.

Bernard Pivot gazouille aussi sur Twitter, avec près de 250 000 abonnés, mais ne blogue pas, ne publie rien sur Instagram : bien que désormais nettement moins actif que son confrère, le journaliste également constitue une marque de qualité.

Pivot, Morandini : deux marques à forte notoriété, fondées sur de tout aussi fortes réputations – même si celles-ci ne se sont pas construites de la même manière.

Jean Marc Morandini publie sans discontinuer sur son blog, relaie l’information sur les réseaux sociaux – enfin, l’équipe Morandini semble sans cesse sur le pont, s’active à construire la marque Morandini : car on n’imagine pas un instant le journaliste seul devant l’écran de son ordinateur !

Bernard Pivot n’a ni bénéficié d’un tel soutien … ni de la puissance actuelle des médias sociaux : sa réputation, il se l’est bâtie en présentant des émissions très regardées, comme Apostrophes qui rassemblera jusqu'à 2 millions de téléspectateurs ; en organisant les championnats de France d'orthographe ; en créant et dirigeant le magazine Lire.

Bien sûr, il ne suffit pas de travailler dur pour réussir : il convient également que des gens parlent de votre travail, le commentent, il faut aussi bénéficier de relais d’opinion efficaces : ceux des autres journalistes, de la presse spécialisée bien sûr, mais pas seulement : la réputation de Pivot tient aussi aux soutiens de ses confrères, tous médias confondus.

L’incessante activité de Jean Marc Morandini à la télévision et à la radio lui vaudra également de nombreuses citations et reprises journalistiques ; mais contrairement à son confrère, il a pris en main sa destinée sur les médias sociaux et façonne à longueur de tweets et de posts sa propre réputation. Ici se situe la principale différence entre personal branding d'hier et d’aujourd’hui, dans cette possibilité retrouvé d’agir sur son propre destin médiatique.

A en croire Andy Warhol, « à l'avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale » : mais ça, c’était du temps de l’ancien monde vertical ; dans notre nouveau monde horizontal, celui du Web 2.0 et des médias sociaux, tout le monde (ou presque) peut accéder à la célébrité – et non pas seulement pendant 15 minutes : suffit de se construire un bon personal branding.

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