06/05/2015
Les futurs seniors, une opportunité à ne pas gâcher ...
Un revenu en chute libre mais une santé au beau fixe – et une forte envie de la conserver ; le désir de commencer une nouvelle vie avec souvent, le besoin de se sentir utiles et reconnus. Et malgré tout, la nécessité de préparer son indépendance tant au plan physique que financier, sans oublier l'exigence d'aider des ainés encore vivants mais aussi des enfants pas encore vraiment autonomes …
Voilà rapidement brossé, le portrait de seniors de demain : un portrait à la fois si différent de bien des seniors d’aujourd’hui … et de ce qu’imaginaient les marketers et autres stratèges hier encore ! Car il est clair que bien des entreprises – et notamment les assureurs – sont passés à côté de vraies opportunités.
Les futurs seniors, voici donc un nouveau marché prometteur … et à pas gâcher comme le fut celle des seniors dont on parle depuis tant d'années sans avoir réussi à leur proposer des offres vraiment adaptées et attractives ; sans avoir réussi à communiquer intelligemment ; sans avoir su choisir les bons vecteurs pour créer entretenir une relation durable !
En mélangeant souvent ceux qui sont actifs, ceux qui ne le sont plus (ou moins) mais qui sont très mobiles, ceux qui le sont vraiment moins et le grand âge, le secteur financier n'a été capable que d'offrir des « produits-malheur » (dépendance, obsèques, etc.).
Il faut donc aujourd'hui s'intéresser aux seniors de demain, c'est-à-dire, à ceux qui prendront leur retraite professionnelle dans quelques années avec des attentes, des envies et des moyens totalement différents et nouveaux.
Afin de cerner la problématique, d'imaginer les besoins futurs, d'identifier des segments différenciés exigeant des approches ad hoc et d'anticiper les offres d'avenir, notamment en termes de services, le LAB réunit le 9 Juin au matin, un panel d'experts du marché des seniors auxquels se joindront des professionnels bénéficiant déjà d'une expérience en la matière, avec la participation notamment de :
- Dominique LEVY, Directeur Général - IPSOS
- Stéphane MARDER, Président - Future Thinking
- Sophie SCHMITT, CEO - Seniorsphère
- Nicolas SAVIN, Directeur Marketing - CNAV
- Lionel TOURTIER, Délégué Général - Generations ERIC
- Maud ROLLAND, Responsable Marché des Offres Individuelles - Groupe Malakoff Médéric
- Annie DILLARD, Directrice Marketing - Groupe Prévoir
- Stéphane MACE, Responsable Marketing et Développement - Carac
- Sophie CHASTAIN LOPEZ, Directeur Marketing Amont - Swiss Life
Pour s’inscrire, c’est ici.
15:24 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
05/05/2015
Développer son activité grâce aux médias sociaux
Alexandre Rispal et moi-même avons récemment publié Développer son activité grâce aux médias sociaux aux éditions de l’Argus de l’assurance.
Petite présentation de l’ouvrage, telle que figurant au dos du livre : A la fin des années 90, le web était encore une terre inconnue pour le monde de l’assurance. Il est aujourd’hui incontournable et les usages des médias sociaux ont explosé. Pour autant, toutes les sociétés ont-elles le même niveau de maturité pour faire face à ces défis ?
Dans ce contexte, mettre en place une stratégie d’analyse et de dynamisation des actions sur les médias sociaux est incontournable. Cette stratégie requiert une méthode claire, des hommes et des femmes rompus à ces nouveaux outils, un changement d’état d’esprit en rupture avec une culture hiérarchique et en silos.
Cet ouvrage aborde l’usage des réseaux sociaux et donne les techniques pour bâtir un plan média social pour analyser, surveiller, booster sa présence sur les médias sociaux en plaçant le consommateur au centre des préoccupations de l’entreprise. Il introduit des notions nouvelles et innovantes en France telles que la mise en place d’un « thought leadership » sur une cause ou sujet spécifique.
Il y a quelques jours, le LAB nous a invité pour en parler avec quelques assureurs ; cette petite vidéo de présentation de l’ouvrage y a été réalisée.
11:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
15/04/2015
Rupture, vous avez disrupture ?
Ce millénaire va vite, presque même trop vite : tout change sans arrêt, on a évoqué la révolution digitale, celle du Web 2.0 et des médias sociaux, celle de la consommation collaborative ; sans oublier le big data, les objets connectés.
Hier le progrès était linéaire … ou du moins l’imaginions-nous comme tel : mais clairement, ce n’était que le tout début d’une exponentielle et soudain, nous nous retrouvons au point d’inflexion de la courbe – les mathématiciens pardonneront une métaphore approximative, mais il est clair que notre société subit une poussée violente.
Courbe, exponentielle, accélération : ces mots évoquent plutôt la continuité ; et pourtant, nous ressentons tous peu ou prou une singulière impression de rupture !
Rupture … ou pas : telle est la question que nous nous sommes posée lors de nos réunions du mardi – qui d’ailleurs, autre rupture, ne se tiennent plus nécessairement le mardi ! Mais nous continuons à nous appeler les Mardis du Luxembourg … même si nous ne nous retrouvons plus dans les superbes locaux d’un copain qui donnaient juste sur le jardin du même nom !
Nous, c’est-à-dire aujourd’hui : Alexandre Rispal, Philippe Cahen, Annabel Ringrave, Luc Basier, Jean-Marc Goachet, Véronique Varlin, Henri Kaufman, Jean Claude Boulay, Yves Krief, Christian Gatard et moi-même, qui ai initié le groupe à la fin du siècle dernier (tout à la fin des années 90 pour être honnête)
Rupture … ou pas : c’est la question que nous nous sommes très librement posée ; nous avons débattu, chacun apportant les fruits de ses réflexions.
Vision optimiste ou pessimiste selon les auteurs.
Vision plutôt historique pour les uns, parce qu’il convient de remettre l’avenir en perspective avec le passé pour mieux l’appréhender ; vision expérientielle pour les autres, parce que la réflexion doit également s’enraciner dans le vécu ; vision philosophique pour les derniers, parce qu’à un moment, il faut bien tirer des conclusions un peu plus définitives.
De toutes nos cogitations nous avons fait un livre : Rupture, vous avez disrupture ? Il vient de sortir chez Kawa, avec pour sous-titre : Le futur est déjà derrière nous.
Rupture … ou pas : finalement, ce sera au lecteur d’en juger.
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La Poste face à ses Grands Comptes
La Poste vient d’ouvrir un nouveau portail Internet dédié à ses Clients Grands Comptes ; rencontre avec Isabelle Contamine, Directrice du Pôle Marketing Support de la branche Services-Courrier-Colis de La Poste.
MarketingIsDead : Isabelle, quel est aujourd’hui l’enjeu marketing majeur du Pôle courrier de La Poste, et quelle place y occupent les Grands Comptes ?
Isabelle Contamine : Au cœur des échanges économiques, La Poste vit au rythme de l’évolution des comportements des clients, de la société et des marchés. Le Courrier traditionnel, en particulier, fait aujourd’hui face aux révolutions concurrentielles et commerciales, écologiques et technologiques du marché et les transforme en opportunités.
Face à ces nouveaux enjeux, il se positionne comme un média à part entière, le média incontournable de la Relation Client.
Le Courrier Media Premium c’est la réinvention du Courrier Publicitaire et du Courrier Relationnel : simplifier l’accès à nos offres, faciliter les parcours clients, créer des offres sectorielles en phase avec leurs besoins spécifiques.
85 % du chiffre d’affaires du Courrier (maison-mère et filiales) sont réalisés avec nos clients « entreprises ». Nos Grands Comptes pèsent 25% de ce chiffre d’affaires global. Nous les associons dans l’élaboration des offres car ils sont souvent précurseurs sur nos différents marchés.
MarketingIsDead : La Poste vient donc d’ouvrir un nouveau portail Internet qui leur est dédié : quels objectifs souhaitez-vous atteindre avec ce site ?
Isabelle Contamine : L’objectif est double : Fidéliser les clients qui utilisent déjà nos offres en les confortant dans leurs choix, conquérir de nouveaux interlocuteurs clients en leur démontrant notre capacité à répondre à leurs besoins de plus en plus complexes et spécifiques. La Poste doit être le partenaire privilégié de ses clients, être au cœur des nouvelles problématiques imposées ou engendrées par les évolutions de l’environnement, apporter des réflexions complémentaires comme par exemple la transition énergétique, ou remettre l’humain au cœur de l’écosystème …
MarketingIsDead : Comment comptez-vous éviter l’échec d’un site « publicitaire », qui constituerait plus un plaidoyer pro domo qu’un véritable centre de ressources pour les entreprises ?
Isabelle Contamine : Le Portail Clients Grands Comptes n’est pas un portail publicitaire. C’est un portail qui apporte à la fois un éclairage marketing sur des sujets d’actualité et positionne nos différents savoir-faire. Notre portail doit générer du dialogue avec nos clients Grands Comptes tout en leur démontrant que nous sommes un partenaire pour le développement de leur business !
MarketingIsDead : Et quelles vont être les prochaines étapes ?
Isabelle Contamine : Notre prochaine étape est de faciliter l’accès à nos clients Grands comptes à des API à valeur ajoutée ciblées sur leurs usages et leurs problématiques, de leur simplifier le quotidien, être un lieu d’échanges privilégiés qui permet de faciliter le partage et le benchmark.
10:00 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
13/04/2015
A star is dead
J’ai failli titrer petite chronique ordinaire de l’obsolescence programmée …
Une telle accroche aurait pu faire référence tant au sujet de mon papier qu’à mon papier lui-même : car quand on parle startups, il faut rédiger vite, tellement elles poussent vite … et meurent tout aussi vite pour certaines !
Vient de s’achever le salon SXSW qui se tient tous les ans en Mars à Austin au Texas, l’occasion donc de découvrir de nouvelles startups prometteuses. Cette année, la startup sous les feux des projecteurs, c’était Meerkat, une application permettant de passer des vidéos sur Twitter ; aujourd’hui pour Meerkat, c’est « Chronique d'une mort annoncée », l’imaginaire de Gabriel García Márquez en moins !
Bref retour dans le passé, il y a donc … un mois : la star de South by Southwest – prononcez SXSW, à moins que ce ne soit l’inverse –, la star donc s’appelait Meerkat, une application permettant de poster des vidéos sur Twitter, et qui lèvera, une semaine après son lancement, la modique somme de 4,2 millions de dollars : excusez du peu !
Depuis Twitter a lancé Periscope, une application qui fait … exactement la même chose, et dans la foulée, a restreint à son concurrent l’accès à certains de ses services : en d’autres termes, Twitter s’est attaché à le rendre nettement moins attractif, d’où une chute plus que significative de ses tweets vidéos ; aujourd’hui, Meerkat rame loin derrière Periscope …
Était-ce prévisible ?
Bien sûr : Twitter avait racheté un an auparavant la startup portant le projet Periscope pour la bagatelle de 100 millions de dollars ; espérer que le site de micro-blogging allait laisser faire sans réagir, c’était un peu naïf. Ce qui n’empêchera pas divers investisseurs de mettre au pot pour 4,2 millions de dollars, allez comprendre pourquoi …
Tout cela ressemble de plus en plus furieusement à une bulle, sur le mode de celle qui verra en 2000 le Nasdaq multiplié par 5 par rapport à 1995, pour revenir 2 ans plus tard quasiment à son point de départ : peu importe dans quoi on investit, le tout, c’est de prendre position.
Retour un en arrière, en Mars 2014 : la startup phare du SXSW s’appelait Whisper, une sorte de Facebook anonyme, aujourd’hui largement dépassé par son challenger Yik Yak : il semblerait que les projecteurs du salon d’Austin brule un peu trop les ailes des jeunes pousses.
13:42 Publié dans Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |