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25/11/2013

Les assureurs face à la consommation collaborative.

Gilles-Emmanuel Bernard.jpgLe 5 Novembre dernier, le LAB organisait une matinée sur le thème : Le développement de la consommation collaborative, quels impacts sur l'Assurance et Services Financiers ?

Cette réunion s’est achevée par une table ronde réunissant quelques professionnels de l’assurance et de la consommation collaborative, qui reformulent ici leurs réponses.

Aujourd’hui, entretien avec Gilles-Emmanuel Bernard, Président du Comité Directeur du LAB.

MarketingIsDead : Gilles-Emmanuel, cette question ne s’adresse pas au dirigeant du Lab mais à l’investisseur : comment as-tu découvert les start-up de la consommation collaborative puisque que tu soutiens notamment sejourning.com ?

Gilles-Emmanuel Bernard : Lorsque l’on s’intéresse à l’investissement dans des secteurs utilisant des modes de distribution-ou de communication- diversifiés, on ne peut pas passer à côté de l’économie collaborative, qui est « le » phénomène actuel. Bien sûr il ne représente aujourd’hui pas grand-chose au regard des volumes actuels du commerce mondial, mais il est en train de déstructurer les modes traditionnels d’échange, de commerce et de relations entre prestataires et utilisateurs. En ce sens , il est aussi pour l’investisseur un formidable terrain d’apprentissage des évolutions de la consommation en mode peer to peer, qui impacteront nécessairement un certain nombre de business models d’activités plus classiques.

MarketingIsDead : Les risques ne sont-ils pas particulièrement élevés, à investir dans ce type de secteur ?

Gilles-Emmanuel Bernard : Les risques sont nécessairement très élevés à investir dans ce secteur, car même si le concept de base est pertinent, un grand nombre d’ingrédients est indispensable pour réaliser une success story ;en voici quelques-uns :

trouver l’idée, le service ou l’offre qui corresponde réellement à un besoin fondamental de Société, et ne soit pas uniquement l’exploitation d’un buzz fugace.

pouvoir atteindre rapidement une masse critique d’utilisateurs , car les marges unitaires sont en général assez faibles, quel que soit le type de monétisation adopté.

mettre en place les conditions d’un service irréprochable, et suivre toutes les évolutions techniques des outils de communication favoris des utilisateurs.

accompagner la com. virale (pas assez rapide à elle seule) par d’autres supports ou types de médiatisation soigneusement choisis, pas nécessairement via les RS ou les gros moteurs, qui deviennent de plus en plus coûteux.

faire preuve d’une très grande mobilité dans les évolutions du service … voire même du modèle !

disposer d’un modèle exportable, car le marché français reste un petit village.

Enfin, et c’est l’un des critères fondamentaux, la consistance et l’engagement des créateurs est déterminante.

22/11/2013

Les assureurs face à la consommation collaborative.

Macif.jpgLe 5 Novembre dernier, le LAB organisait une matinée sur le thème : Le développement de la consommation collaborative, quels impacts sur l'Assurance et Services Financiers ?

Cette réunion s’est achevée par une table ronde réunissant quelques professionnels de l’assurance et de la consommation collaborative, qui reformulent ici leurs réponses.

Aujourd’hui, entretien avec Franck Dechaine, Responsable de Marché à la Macif.

MarketingIsDead : Vous soutenez déjà  quelques projets dans l’économie collaborative, notamment avec jelouemoncampingcar.com

Franck Dechaine : Pour nous à la Macif, participer c’est un moyen de mieux comprendre ces nouveaux modes de déplacements de mieux évaluer le comportement des utilisateurs et enfin de mieux appréhender les modèles économiques associés.

MarketingIsDead : Pourtant, d’une manière générale, le monde de l’assurance semble rester en retrait face à ces nouveaux business models …

Franck Dechaine : Cette relative frilosité des assureurs s'explique notamment par une difficulté d’appréhender le risque qu'ils assimilent souvent à de la location courte durée ou de la multipropriété, risques pour lesquels les résultats connus ne sont pas bons. Par ailleurs en terme actuariel, il n'y pas vraiment de référence. La nature des relations entre les individus au sein d'un modèle de consommation collaborative est différente d'une consommation exclusivement marchande traditionnelle. Le partage de responsabilité est neuf et encore difficile à appréhender. D'autant que la définition d'un cadre juridique clair de ces activités arrive souvent postérieurement …

Enfin force est de constater que les assureurs restent sollicités au dernier moment ce qui renforce une certaine prudence et les renoncements.

Dans ce contexte nous ne pouvons qu'inviter les porteurs de projet à associer très tôt les assureurs dans leur démarches afin que ces derniers puissent appréhender au mieux le risque à assurer, et dans certains cas soutenir financièrement les porteurs de projets.

20/11/2013

Vive les vacances solidaires !

Je vous parlait récemment de l'économie solidaire - voir ici. Récemment, France Info y consacrait une chronique, interviewant Christophe Naal, l'un des fondateurs de Grandir Aventure : à écouter pour ne pas bronzer (idiot ?) sur les plage.

15:42 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

Les livraisons, c’est la plaie … pour les autres

On commande sur Internet et on se fait livrer à domicile.

Et les livraisons, c’est la plaie … pour ceux qui roule derrière les camionnettes de livraison : et là-dessus, certains livreurs sont champions dans l’art de la fainéantise.

Ça, c’est la camionnette garée 10 minutes, montre en main, warning clignotant évidemment.

Livraisons Carrefour 1.jpg

Et ça, c’est la place juste avant : et pas possible qu’elle se soit libéré avant, c’est un long sens unique : seulement 20 mètres de plus à pieds, c’est vraiment fatiguant !

Livraisons Carrefour 2.jpg


SAV Darty … ça commence à déraper !

i-dont-like.jpgRécemment, laissant ici mon copain Alain exposer ses soucis avec le SAV Asus, je notais : « Cela étant, j’ai un Acer qui me pose quelques soucis : Bluetooth qui ne reconnaît plus rien, un port USB qui ne veut plus rien savoir, et le combo VGA/réseau qui flanche : comme il a moins d’un, je le dépose demain chez Darty pour certainement un retour usine ; je vous tiendrai au courant de ce qui se passe … surtout si ça se passe mal ! ».

Donc je dépose le PC chez Darty à Nation le 5/11 et on m’indique un retour le 22/11 : pas très rapide, mais enfin !

Et je peux suivre sur le site Darty que le 14/11, les pièces détachées ont été commandées et que le 18/11, elles sont bien arrivées : tout va bien jusqu’à ce qu’on m’appelle pour me dire que les pièces détachées ont été commandées et qu’on espère maintenant me rendre mon appareil le … 4/12.

Ça me rappelle la blague où on disait que le SAV TV Darty dans la journée consistait à venir posé une étiquette « en panne » sur l’appareil immédiatement … et qu’ensuite commençait une longue attente – mais c’était bien avant les médias sociaux.

Je m’étonne et apprends qu’en fait, on tâtonne (enfin la personne au bout du fil n’en sait pas plus que moi) et qu’une nouvelle demande de pièces détachées est partie !

Bref, on n’a pas tout diagnostiqué et on repars (peut-être pas tout à fait) à zéro : j’attends la suite avec inquiétude, d’autant que les informations sur le site sont quand même laconique ! C’est quoi les pièces défectueuses ?

La seule chose que Darty m’a bien informé quand j’ai déposé mon PC en magasin, c’est que l’appareil serait forcément remis « aux valeurs d’usine », et que mes données allaient disparaître … sauf à payer pour une sauvegarde ! Bref, SAV gratuit … mais la gratte, ça existe, c’est limite honnête.

Cela étant, je suis prudent : j’avais tout sauvegardé bien avant … mais quand même !