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20/11/2013

Les livraisons, c’est la plaie … pour les autres

On commande sur Internet et on se fait livrer à domicile.

Et les livraisons, c’est la plaie … pour ceux qui roule derrière les camionnettes de livraison : et là-dessus, certains livreurs sont champions dans l’art de la fainéantise.

Ça, c’est la camionnette garée 10 minutes, montre en main, warning clignotant évidemment.

Livraisons Carrefour 1.jpg

Et ça, c’est la place juste avant : et pas possible qu’elle se soit libéré avant, c’est un long sens unique : seulement 20 mètres de plus à pieds, c’est vraiment fatiguant !

Livraisons Carrefour 2.jpg


SAV Darty … ça commence à déraper !

i-dont-like.jpgRécemment, laissant ici mon copain Alain exposer ses soucis avec le SAV Asus, je notais : « Cela étant, j’ai un Acer qui me pose quelques soucis : Bluetooth qui ne reconnaît plus rien, un port USB qui ne veut plus rien savoir, et le combo VGA/réseau qui flanche : comme il a moins d’un, je le dépose demain chez Darty pour certainement un retour usine ; je vous tiendrai au courant de ce qui se passe … surtout si ça se passe mal ! ».

Donc je dépose le PC chez Darty à Nation le 5/11 et on m’indique un retour le 22/11 : pas très rapide, mais enfin !

Et je peux suivre sur le site Darty que le 14/11, les pièces détachées ont été commandées et que le 18/11, elles sont bien arrivées : tout va bien jusqu’à ce qu’on m’appelle pour me dire que les pièces détachées ont été commandées et qu’on espère maintenant me rendre mon appareil le … 4/12.

Ça me rappelle la blague où on disait que le SAV TV Darty dans la journée consistait à venir posé une étiquette « en panne » sur l’appareil immédiatement … et qu’ensuite commençait une longue attente – mais c’était bien avant les médias sociaux.

Je m’étonne et apprends qu’en fait, on tâtonne (enfin la personne au bout du fil n’en sait pas plus que moi) et qu’une nouvelle demande de pièces détachées est partie !

Bref, on n’a pas tout diagnostiqué et on repars (peut-être pas tout à fait) à zéro : j’attends la suite avec inquiétude, d’autant que les informations sur le site sont quand même laconique ! C’est quoi les pièces défectueuses ?

La seule chose que Darty m’a bien informé quand j’ai déposé mon PC en magasin, c’est que l’appareil serait forcément remis « aux valeurs d’usine », et que mes données allaient disparaître … sauf à payer pour une sauvegarde ! Bref, SAV gratuit … mais la gratte, ça existe, c’est limite honnête.

Cela étant, je suis prudent : j’avais tout sauvegardé bien avant … mais quand même !

08/10/2013

Coup de gueule

i-dont-like.jpgComme les lecteurs de ce blog le savent bien, j’aime bien le rock et la pop et j’assiste à de nombreux concerts ; pour gagner du temps, je les achète en ligne sur la billetterie de la Fnac.

Non pas parce que ce sont meilleurs ; simplement parce que j’ai pris l’habitude … et que les autres ne sont pas mieux !

D’ailleurs, la Fnac, sa filiale France Billet (avec qui collabore par exemple Carrefour Spectacles) et Ticketnet ont été sanctionnés en 2012 à hauteur de 9,3 millions d’euros pour entente illégale par l’Autorité de la concurrence.

Pour gagner du temps, on vous propose d’imprimer vous-même vos billets … mais ça coûte 50 centimes de plus : vous faites le boulot à leur place, et vous payez en plus, ce n’est pas ce que j’appelle du bon marketing, juste un zest de foutage de gueule.

Comme je passe souvent devant la Fnac, je commande donc mes billets en me disant que je passerai les récupérer plus tard : par exemple, le 16 septembre je passe devant la Fnac rue de Rennes … et une vendeuse m’informe que le système de retrait des billets spectacles est en panne : heureusement que je n’en avais pas besoin le jour même.

Je twitte : « #Fnac système retrait billets spectacle en panne pour la journée Heureusement mon concert n'est pas ce soir J'essaierai Carrefour Spectacle », et Carrefour Spectacles m’envoie immédiatement un message privé : « @MisDead Tout est ici, et ça marche ;-) » : sans doute, ils utilisent juste … le système de la Fnac et pratiquent la même concurrence déloyale sur les prix (voir plus haut).

Ce matin, je passe donc à la Fnac Saint Lazare : 3 concerts dans les starting blocks, ça commence à compter. Je présente la carte de crédit, ma carte d’identité … et on me demande les numéro de mes commandes : vous savez, les trucs faciles à retenir du style : ADK8 LY3X AXPG V (pas inventé).

Je ne les ai pas : on me suggère d’aller les récupérer sur un des ordinateurs du magasin (en espérant que j’aie mes codes d’accès sur moi).

Pas vraiment content, je rentre chez moi, récupère les codes et passant aux Halles, esquisse une nouvelle tentative : j’ai les codes, mes cartes … et la vendeuse me délivre mes billets sans même jeter un cil sur les numéro de commandes. Foutage de gueule ?

Oui, mais c’est pour m’offrir une meilleure sécurité, direz-vous ? Comme si la carte de crédit avec laquelle j’ai acheté les billets en ligne ne suffisait pas !

La SNCF est plus efficace : vous entrez votre carte de crédit dans le 1er distributeur de billets en gare, et hop ! 10 secondes après, vous avez vos titres de transport.

Il serait peut-être temps que la Fnac apprenne la relation clients : ça peut aider.

Un dernier détail : la SNCF vous propose également de vous envoyer vos billets à domicile. Gratuitement : même quand ils font le boulot, ils n’en rajoutent pas.

Pas comme la Fnac et les autres billetteries de spectacles.

Bonne nouvelle pour le Fnac : je continuerai à acheter mes billets chez eux – sans plaisir, en attendant qu’une offre plus efficace voit le jour.

09/09/2013

Nouvelles cartes

Mercredi 7 août 13, le vol 143 d’Air India survole l’Europe en provenance de Delhi : l’avion, c’est un superbe Dreamliner, le dernier né un peu (beaucoup ?) futuriste de Boeing – celui-là même qui s’est illustré par les défauts de ses batteries lithium-manganèse.

Ce qui est sympa dans les avions modernes, c’est qu’on peut (presque) s’imaginer à la place du pilote – enfin, on peut suivre l’évolution du vol au-dessus des continents … et réviser sa géographie comme le montrent ces deux cartes que j’ai photographiées.

J’espère que les pilotes en ont de moins fantaisistes !

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27/06/2013

Marketing to Women

Femen.jpgMon amie Marie-Laure Sauty de Chalon, CEO de aufeminin.com, et Benjamin Smadja, Directeur Marketing du site, préparent un livre sur le Marketing to Women, qui sortira début 2014 chez Dunod.

A cette occasion, je leur ai envoyé ce petit papier : une réflexion très libre sur le sujet …

Le marketing au féminin – ou à destination de cibles féminines – ne date pas d’hier : je dirais même qu’il se fond dans l’histoire même du marketing.

Peut-être pourrait-on dire qu’il est né avec lui – et avec le ciblage et la segmentation.

Quand Michael Winburn et Louis Nathan lancent en 1912 le savon Cadum, ils font œuvre de marketing puisque destinant leur innovation à une cible particulière : les petits enfants … et déjà les femmes, puisque ce sont bien les mères qui sont les plus attentives à la peau et au bien-être de leurs bébés.

En fait, bien souvent toute la famille utilise la célèbre savonnette malgré tout trop grasse pour des peaux adultes : alors apparaît sur le marché en 1940 un savon moins riche en corps gras.

En 1960, Cadum affine son marketing et lance un nouveau savon, cette fois-ci adapté … aux peaux féminines et clame : « Pourquoi les bébés Cadum ont-ils de si belles mamans ? ».

D’ailleurs, le marketing n’a-t-il pas plus souvent visé les femmes que les hommes : les panels consommateurs se sont toujours prioritairement intéressés aux ménagères, ne reconnaissant que récemment que les hommes également peuvent faire les courses – notamment les célibataires, un moment qualifiés de « ménagères hommes » !

Quant à la ménagère de moins de 50 ans, n’a-t-elle pas été depuis toujours courtisée par les publicitaires ?

Alors, pourquoi parler de marketing à destination des femmes – et surtout, aujourd’hui ?

Peut-être parce qu’aujourd’hui les valeurs féminines n’ont jamais été aussi nécessaires à notre société … et donc au marketing : pour Thierry Maillet, historien du marketing et auteur de Génération Participation, elles nous « apportent le sens de l’écoute et du partage » … si importantes à l’heure des médias sociaux.

Peut-être aussi parce que les femmes se situent également aux avant-postes de la révolte qui secoue notre société – et pas seulement en France : le mouvement des Femen accompagne parfaitement celui des indignés.

Peut-être simplement qu’en assurant la promotion d’un marketing féminin, c’est tout le marketing qui est revisité : c’est en ce sens que le marketing féminin est nécessaire … et non pas seulement parce que les femmes constituent une cible porteuse (financièrement parlant).