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07/03/2008

En direct du Japon

Petite visite désormais rituelle de la blogosphère francophone au Japon.

L’actualité en ce mois de février à Tokyo, c’est la neige qui a envahi les rues de la capitale, comme l’évoque cette photo de Massiou… et surtout le commentaire qui l’accompagne : « 8 centimètres de neige, l'ensemble des lignes de train ou presque à l'arrêt, une hausse des fractures et des contusions en pagaille ». 

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A Kyoto, c’est le Kyoto Screen Hotel qui passionne La rivière aux canards : un hôtel très cher – le « double/triple du Hyatt Regency » note un commentateur – dont chaque chambre unique a été réalisée par un designer différent : http://hotel-screen.com/. Pas besoin de parler japonais pour visiter … et les avis sont partagés !

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Et c’est vrai que la 202 signée Takuro Iga manque vraiment de chaleur …

L’actualité marketing, ce sont les réseaux sociaux qui font leurs premiers pas sur téléphone mobile : « Sur mobile, vous interagissez avec votre réseau social 24 heures par jour, contre 40 minutes maximum sur ordinateur », note le directeur des services mobiles de Bebo, troisième réseau social au monde – 40 millions d'utilisateurs.

Le téléphone mobile permet une plus grande interaction: Bebo envoie des SMS aux utilisateurs quand un de leurs contacts change son statut ou rajoute des photos ; et la géolocalisation par GPS va apporter une kyrielle de nouveau service.

Enfin Facebook précise que « l'utilisation de Facebook sur les mobiles croît plus vite que sur Internet ».

Heureusement : car tant aux Etats Unis qu’en Angleterre, le nombre de visiteurs uniques a chuté ; et certains blogueurs titrent déjà : « La bulle Facebook va éclater ».

Les voies de l’intelligence collective ne sont certes pas impénétrables … mais elles apparaissent parfois bien dûres à suivre.

Publié également sur Intelligence Collective.


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06/02/2008

Made in Japan

985ed2744819bcc1eca2b07aaed4946c.jpgTrès belle photo publiée sur le blog Made In Tokyo, de Frédéric Gautron, un français qui habite et travaille à Tokyo depuis 1999.

Ne rêvez pas, Frédéric est un artiste qui "bidouille" beaucoup … enfin, je pense, je ne le connais pas autrement. Mais c’est dommage, je vais bientôt au Japon, et j’aurais bien aimé photographier de telles maisons.

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26/11/2007

Chronique d’Afrique du Sud

3a136faf8f1f22b5388594c38b44f158.jpgPost écrit depuis Le Cap où je participe à l'assemblée générale de l'European Marketing Confederationdont l'Afrique du Sud est membre, tout comme la Turquie, d’ailleurs.

Très belle présentation de nos collègues Sud Africains sur un marketing nécessairement ingénieux et inventif, dans un pays où plus de 80% de la population vit dans des conditions particulièrement précaires – dans des townships pour une bonne part d'entre elle.

C'est à dire dans des bidonvilles mal alimentés en eau et pas toujours reliés aux réseaux électriques et téléphoniques : résultat, la pénétration du téléphone fixe y dépasse à peine les 10%. J’avais visité Soweto lors d’un précédent voyage, il y a une dizaine d’années : les photos que j’ai vues ces jours-ci, souligne combien la misère y est difficile à éradiquer.

Par contre, le mobile est presque aussi répandu ici qu'en Europe, plus de 9 Sud Africains sur 10 en étant équipé, tous renouvelant très régulièrement leurs terminaux pour disposer des dernières nouveautés – prêts pour certains à investir l’équivalent d’un salaire mensuel pour coller aux dernières technologies !

Du coup, le marketing mobile connaît ici des développements nettement plus rapides que chez nous : les consommateurs acceptent d'autant plus volontiers de recevoir des SMS ou MMS publicitaires que ce type de messages leur donne l'impression de pénétrer de plein pied dans une société de consommation dont ils rêvent … mais si loin finalement de leur quotidien !

Conséquence immédiate de cette sur exposition à une consommation pas toujours accessible - surtout ici où le chômage touche entre un tiers et un quart de la population, selon les modes de calcul : la criminalité ne recule guère et Le Cap, encore relativement préservée il y a une quinzaine d'année, ne doit son apparente tranquillité qu'à l'omniprésence de la police et la sécurisation d'immense centres commerciaux.

Et pourtant jeudi dernier encore, un homme y est mort poignardé en plein centre ville alors qu'il retirait de l'argent à un distribanque ! Pour quelques centaines de Rands au plus – quelques dizaines d’Euros !

Pour en revenir au marketing mobile, l'Afrique du Sud apparaît nettement plus en pointe que nous – plus proche du Japon que de l'Europe … bien évidemment pour des raisons diamétralement opposées : les Asiatiques vivent dehors par tradition1 ; et les Sud Africains, par pauvreté, comme les indiens dans les mégalopoles du sous-continent.

Dans les deux cas, ils acceptent volontiers les formes les plus intrusives de communication mobile : au Japon, ils en raffolent même et le marché se développe particulièrement vite ; évidemment, en Afrique du Sud, la machine présente quelques hoquets, les réseaux s’engorgeant vite.

Chez nous de telles pratiques irritent, dérangent, à en croire les premières expériences et réactions.

Sommes-nous "en retard" pour autant ? Je ne pense pas : nos pratiques culturels se situent à cent lieux des leurs – et nous ne sommes ni nomades par tradition, ni par nécessité : nous le sommes qu'occasionnellement, par choix, souvent par plaisir - sortie au cinéma, restaurant, shopping - et préférons préserver ces instants de toute agression publicitaire.

1 Voir ma note du 04.05.2006 : Worldwide Consumer Insight.

 

27/09/2007

Chroniques chinoises III – Les pauvres en Chine

medium_Chine_Mendiant.jpgAvec cette troisième Chronique chinoise, je reviens aux origines de cette nouvelle rubrique Culture(s) : souligner certaines disparités culturelles au travers d’exemples vécus ; et je notais notamment dans ma première Chronique chinoise :

Ce qui m’a le plus frappé au cours de mes multiples voyages sur les cinq continents, c’est le sort réservé aux pauvres – honorés dans certains pays, méprisés dans d’autres… jusqu’à tenter de s’en débarrasser physiquement en Chine, où ils dérangent la belle harmonie qui se met en place pour les jeux Olympiques.

La condition des pauvres diffère totalement d’un pays à l’autre même si, voyageur pressé, nous ne leur accordons que peu d’attention… d’autant moins d’attention que nos guides touristiques nous recommandent bien de ne pas céder à la mendicité !

Toutefois la manière dont un peuple traite ses plus déshérités se révèle toujours très instructif.

En Chine, le visiteur étranger ne peut voir qu’une part infime de la pauvreté : les mendiants de la Tien An Men à Pékin, les commerçants ambulants de Shanghai, au delà du jardin Yu ; mais pas les millions d’exclus de la Chine continentale : on ne visite pas !

Les touristes se pressent sur La Grande Muraille à Badaling, là où les autorités l’ont restaurée – là où elle ressemble le mieux à Disneyland ! Il est cependant très agréable de se rendre à Huanghua, à deux heures de route de Beijing et de découvrir une autre muraille, certes partiellement effondrée, mais sauvage et sans touriste.

Là les paysans barrent sommairement les chemins d’accès et instaurent un droit d’accès tout aussi sauvage que les lieus : refusez de payer le Yuan exigé – un dixième d’euro, c’est à la fois ridicule pour nous, et beaucoup pour eux – et vous vous exposez à des réactions très violente.

La pauvreté dans les campagnes, c’est une cocotte minute constamment sous pression.

A Xi’an, l’ancienne capitale figée hors du temps, la situation semble plus détendue : on dine aisément le soir sur le trottoir de quelques brochettes et galettes de pain avec – ou plutôt à côté – des gens du cru, dans une atmosphère plutôt bon enfant. Mais Xi’an n’existe plus que pour ses touristes.

A Beijing, la situation se révèle totalement différente. Dans la rue, les Chinois pressés enjambent – et encore, c’est un euphémisme – les mendiants accroupis sur le trottoir – enfin, les derniers.

Dans la capitale en plein développement – jalouse de l’avance de Shanghai –, les pauvres dérangent… et ils en sont parfaitement conscients : alors ils se recroquevillent. Regroupés autours de Tien An Men, les plus entreprenants vendent quelque éventail ou fruit aux touristes – la plupart Chinois également, mais nouveaux riches.

En vue des Jeux Olympiques, Beijing n’est plus qu’un vaste chantier : si vous souhaitez vous rendre dans le petit restaurant traditionnel que vente la dernière édition bien à jour de votre guide préféré, téléphonez avant : vous risquez de découvrir un vaste trou, ou un building de quinze étages.

Beijing tente d’offrir au monde une face convenable: la municipalité interdit désormais aux pékinois de se promener torse nu, le maillot roulé – pas très esthétique – et souhaiterait les voir renoncer à cracher sans cesse dans la rue !

Alors, les pauvres, ce n’est pas très présentable : la police les chasse sans cesse du centre touristique pour les exiler dans de vastes « mouroirs » au-delà du cinquième périphérique, là où ils pourront toujours mendier entre eux ou tenter de vendre un petit éventail à un improbable touriste.

Moyennant quoi, ce dernier se réjouira, en contemplant le portrait géant de Mao qui trône toujours à l’entrée de la Cité Interdite, que l’économie Chinoise crée tant de richesse que les malheureux ont presque totalement disparu du centre de Beijing.

Tout comme ils ont disparu de celui de Shanghai – et surtout de Pudong, son nouveau cœur économique, là où s’alignent les gratte-ciels les plus flamboyants. Autour du nouvel Opéra, pas plus de miséreux que près de l’Opéra Bastille – pas moins non plus : juste pareil.

Par contre, si vous vous enfilez dans les petites rues bien au delà du jardin Yu – bien au delà de la célèbre Maison de thé Huxinting – vous pénétrerez dans un dédale de misère sans nom, de minuscules échoppes d’un autre âge… dans une Chine qui se cache – ou que l’on cache.

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11/07/2007

Souvenir of London

987843c4408276afe51e65532a2c25bd.jpgC’est quoi, la France, vue de Londres ?

Sans commentaires, quelques photos prises lors du dernier congrès Esomar de Londres, en septembre dernier ; cette année, nous irons à Berlin.

C’est quoi, la France, vue de Berlin ? Patience…

 

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