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04/10/2010

Nuit Blanche dans l'Est Parisien

Samedi, c'était la Nuit Blanche.

Juste quelques images glanées dans l'Est de Paris, de Belleville à Ménilmontant, sans le moindre soucis de représentativité ou d'objectivité.

Juste pour le plaisir ...

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La photo ci-dessous est sans rapport, elle provient d'une crypte à Lima, au Pérou, et pourtant ...
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29/08/2010

Retour de Corée

La Corée est un pays fascinant, coincé entre Chine et Japon, et empruntant à chacun de ces deux empires, un peu de sa culture.

C'est aussi un pays qui s'est développé à une vitesse folle - et c'est aussi un futur hyper technologique qui côtoie les nombreux scories d'un passé paysan et pauvre, dans un surprenant contraste.

Les Coréens sont fiers de vous expliquer comment l'ordinateur domestique gère la consommation d'énergie de leur appartement, perché au 30ième étage d'une tour futuriste ... puis le système de chauffage par le sol des chaumières paysannes, en vous proposant de visiter un des multiples villages témoins d'un passé pas totalement révolu.

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Séoul se prépare à accueillir le prochain G20, la place du City Hall est en pleins travaux ...

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... tandis que de l'autre côté de la même place, on relève la garde en costumes traditionnels.

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Une des nombreuses enseignes au nom bien de chez nous.

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La Jungno Tower, au profil si particulier.

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Ballade nocturne le long de la rivière Cheeonggyecheonno.

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Village (presque) traditionnel - en fait, pas mal rebâti - près d'Andong.

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Un brave petit démon caché dans le temple Beom Eosa de Busan.

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Promenade nocturne sur la plage de Busan.

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Le temple Seonggwangsa près de Suncheon, moins couru mais bien agréable à visiter.

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Sympathique barbecue coréen composé d'intestins de porc : heureusement, le serveur nous a enseigner l'art de cuisiner les boyaux arrivés crus - et non coupés - sur la table.

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Et ça, c'est le dessert ... si, ça se mange !

Les vacances sont finies : on va bientôt reparler ... marketing !

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17/04/2010

Rue Dénoyez

Sympa, rue de Belleville, sous les premiers rayons de soleil de l'année, et quelques gigantesques fresques murales, quelques surprenants panneaux publicitaires - enfin, presque ...

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Mais descendez un peu plus bas, vous découvrirez la rue Dénoyez ...

Vous la verrai certainement autrement que moi, différemment que bien des gens, parce que la rue Dénoyez change de look tous les jours.

Toujours de vagues odeurs de solvant dans l'air et quelques bombes de peinture qui trainent de ci, de là - et un artiste de rue en train de bomber une nouvelle fresque.

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Tout autour, c'est Ménilmuche, et tous ses restaurants Nord Africains, Chinois, Grecs, etc.

Un peu plus loin, le Babel café ...

 

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11/04/2010

Le Japon aujourd'hui

01 Tokyo 01 Ginza 19.JPGCourrier International vient de publier un intéressant hors-série sur le Japon, dont j'achève la lecture avec plaisir ... et frustration.

Plaisir parce que la magazine est comme toujours bien documenté, et toujours ce même regard extérieur qui permet de découvrir la culture japonaise au travers des yeux anglais, espagnols, coréens ... et bien souvent également, japonais.

Frustration parce les articles de l'Asahi Shimbun ou du Tokyo Shimbun ne reflètent que très imparfaitement la réalité japonaise : ils ne parlent pas du quotidien nippon mais d'un certain quotidien - ou plutôt d'un futur en perpétuelle gestation, plein d'appartements écologiques et de robots personnels.

Même remarque pour la presse européenne : le Japon que visitent touristes et hommes d'affaires de l'ouest ne les passionne pas, ils cherchent la nouveauté, la différence, les tendances.

Un peu comme si la France n'existait que dans les laboratoires de Sofia Antipolis, la future Cité du Cinéma de Besson, les nouveaux quartiers bobos du Bas Montreuil, etc.

Pas vraiment le Japon que je connais, et j'ai du mal à croire qu'en l'espace d'un Akihabara se voit vidé de son informatique et de ses jeux vidéo au profit de coiffeurs et boutiques de mode ... ou alors il faudrait que le Akihabara News, qui "is ideally placed to bring you the latest High-Tech news but also exclusive reports from the Mecca of new technologies known as Akihabara" se décide à déménager : circulez, il n'y a plus rien à voir !

Question : comment avoir une image plus réaliste de la société japonaise, surtout lorsque ses moyens ou ses occupations ne permettent pas de s'y rendre tous les six mois ? Comment comprendre la vie quotidienne, accéder à la culture quotidienne de ce peuple ; et en comprendre, par delà les épiphénomènes, les valeurs, les passions permanentes ?

En lisant par exemple le Akihabara News, toujours à un clic ... juste pour voir qu'il y a une vie ne dehors de l'iPhone, par exemple. Une chance, ce magazine est rédigé en anglais, japonais et français !

Par contre l'Asahi Shimbun est japonais ... mais possède une édition anglaise : plus facile à lire, quand même !
Et pour ceux qui préfèrent la langue de Molière, il y a également l'excellent Aujourd'hui le Japon, un site indépendant, publié en français par des journalistes basés au Japon.

Pour pénétrer plus profondément dans un vécu journalier, émaillé de quelques note d'étonnement, il y a la variété des blogs d'expatriés, ces Français qui vivent dans l'archipel et relatent leur surprise, leur émerveillement, leur inquiétude de tous les jours : En direct de Tokyo, Doc Tee Boh, et autres Love from Tokyo, impossible de les citer tous, mais très facile de se créer une page Netvibes.

Pour pénétrer plus profondément dans ce que vivent les jeunes générations, il faut se plonger dans certains auteurs comme Ryū Murakami et lire des romans comme Bleu presque transparent ou Les Bébés de la consigne automatique ; à ne pas confondre avec Haruki Murakami, certainement le plus grand écrivain japonais vivant - à lire absolument : Kafka sur le rivage.

Mais pour prendre un peu plus de recul et comprendre certains fondamentaux de la société japonaise, il faut lire les ouvrages de Nagai Kafū, notamment Chronique d'une saison des pluies, qui peint les étranges rapports entre individus de sexes opposés dans une société les femmes demeurent souvent cloitrées le soir à la maison, entre enfants et grands parents, et où les hommes passent leurs soirées à boire et discuter avec des hôtesses de bars.

Il ne faut pas non plus négliger les romans policiers comme Tokyo Express, de Seicho Matsumoto : en faisant abstraction des l'intrigue et de la psychologie des assassins, on accède la banalité de la vue quotidienne d'un peuple.

Le roman policier se révèle toujours très riche d'enseignement, ethnologiquement parlant, quelque soit le pays concerné, France, Etats Unis, Russie, Amérique du Sud, Chine, etc.

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23/03/2010

Peter Gabriel à Bercy

petergabriellive2.jpgPeter Gabriel à Bercy, une occasion à ne pas manquer : j'ai réservé mes places dès la veille de ... Noël !

J'ai réservé mes places, sans trop savoir à quoi m'attendre, Peter Gabriel n'ayant rien sorti de réellement nouveau depuis le somptueux Up - mais datant quand même de 2002 !

Et voilà que sort Scratch my Back, c'est l'évènement, même France Inter en parle au journal de 8 heures !

Catastrophe : une compilation de guimauve, où il reprend les plus belles chansons des plus grands - de Bowie à Radiohead, en passant par Lou Reed et Neil Young - en les assaisonnant à la sauce grand orchestre philharmonique !

En les assaisonnant ou en les assassinant ? Aucune créativité, tout a le même goût : insipide !

Et si c'était ça, Gabriel à Bercy ?

Gagné : ce fut ça ... en partie.

Enfin toute la première partie : le Philharmonique de Radio France (ce qui explique certainement la pub sur Inter) qui nos sert une bouillie de Heroes - pauvre Bowie ! Le chanteur s'économise la voix, rien ne porte, il semble ailleurs, le regard en biais sur ses notes, comme s'il avait peur d'avoir oublié les paroles des chansons qu'il ... interprète ?

Se sauver à la pause ? Je patiente ...

Seconde partie : et là, miracle, ça part sur les chapeaux de roue !

Plus d'antisèches, Gabriel arpente la scène, se démène comme un diable et enchaine les tubes, avec un Solsbury Hill envoutant et surtout un Don't give up à vous glacer le sang : Kate Bush où es-tu ?

Et puis arrive un élégant Youssoun' Dour en chemise blanche, et hop : In Your Eyes.

J'aurais bien aimé déguster un vieux Génésis, juste pour me rappeler le premier concert où j'ai aperçu un Peter Gabriel avec des cheveux super longs et une raie de plusieurs centimètres de large, sur fond de flammes et de fumée, les bras croisés ... plus de cheveux aujourd'hui, reste cependant un goût incontesté et incontestable pour le spectaculaire et les jeux de lumière.

Bref, on bon moment.

Dans bien des concerts, on nous offre une première partie un peu merdique, histoire de patienter, chauffer la salle : Peter Gabriel aura assumé les deux rôles ...

Strauss après Strauss : après les laborieuses et ennuyeuses valses de Johann, le puissant Ainsi parlait Zarathoustra de Richard - je n'aime vraiment pas les petites valses de Vienne !

Et pourtant, malgré la qualité de la seconde partie, tout cela manquait sérieusement de punch : le chef d'orchestre a bien essayé de redonner un peu de tonus à grand coups de timbales ... mais, bon, ce n'était vraiment pas ça !

Le rock, même progressif, reste une musique de guitares et de batteries : Moody Blues, Procol Harum, Pink Floyd se sont aussi frottés aux orchestrations classiques ... mais sans pour autant abandonné leurs propres instruments. En fait, les orchestres symphoniques ou philharmoniques remplaçaient les habituels mellotrons d'alors, ou les synthétiseurs d'aujourd'hui

Pourquoi les rockeurs sur le tard auraient-ils besoin de la légitimité des orchestres classiques, alors que pour moi le rock, progressiste ou non, tout comme le trip hop ou le jazz, possèdent une légitimité bien aussi forte que le classique.

Heureusement.

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