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18/06/2008

Salut les Luxembourgeois !

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Alexa est un site internet américain qui audite et rend publique la fréquentation des sites internet, nous apprend Dico du net : super, je vais enfin connaître mon audience planétaire !

Je me situe donc à la 2 060 649° place mondiale : pas de quoi pavoiser, mon ego en prend un sacré coup, même si je ne me rend pas vraiment compte de ce que cela représente vraiment !

D'où me viennent tous mes visiteurs : très majoritairement (57.6%) du ... Luxembourg !

Moi qui croyais avoir encore quelques copains en France !

Encore un truc à rayer de la liste des machins sensés nous aider.

Salut les Luxembourgeois !

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15/06/2008

Un peu de musique

924cbad07c2f8b0db84076c9952842b4.jpgThe Rhythm, vous connaissez ?

The Rhythm, c'est une sorte communauté musicale d'un nouveau genre, construite sur Netvibes, proposant une "expérience musicale complète, avec du son, de la vidéo, des infos, des billets d'humeur, une boutique en ligne".

Mais c'est avant tout, une approche résolument sélective de la musique, réalisée par le DJ, mise en scène par le Geek,
avec pour "seul objectif : l'originalite".

Bref, un programme plutôt sympa, à en croire le mail que je viens de recevoir et une rapide visite sur le site en question. Pour mieux comprendre, j'ai demandé au Geek, alias Antoine Dubuquoy, en quoi leur projet est réellement novateur.

Antoine Dubuquoy : The Rhythm est né d'un constat : l'écosystème de la musique est TRES vaste, il est de plus en plus difficile pour le consommateur de s'y retrouver. C'est la base de la théorie de la Longue Traîne. Toujours dans l'aspect théorique, Chris Anderson a parlé de "filtres de recommandation" pour permettre à du contenu d'émerger de cette masse protéiforme et en constante expansion.

Autre constat, applicable à beaucoup des contenus disponibles sur Internet, la question de la marque. Un contenu non "brandé", non labellisé, n'existe quasiment pas. Dans tous les cas, il est très difficile pour celui qui n'en connait pas l'existence de tomber dessus autrement que par hasard.

Pour revenir à la musique, il est à la fois difficile pour un nouvel artiste d'acquérir de la visibilité, et difficile pour des artistes établis de garder leur visibilité (pb d'exploitation des fonds de catalogues par les majors).

Les plate-formes légales de distribution de musique (iTunes, Amazon) ont un inventaire vaste, mais mettent en avant ce qui se vend en grandes quantités. Au final peu de découvertes mises en avant.

C'est à ce niveau que nous avons décidé d'intervenir avec une approche éditorialisée donnant la part belle au facteur humain.

Il y a des plate-formes de webradios remarquables (Pandora, Deezer, Last FM) qui laissent à un algorithme le soin de créer des playlists sur la base de la saisie de quelques critères.

Mais rien n'est à mon sens plus pertinent que l'intervention du DJ, qui fouille, assemble, recommande.

L'innovation est dans le choix de la rareté, d'un inventaire restreint (élaboration progressive de playlists, ciselées avec soin, mêlant différents genres musicaux dans un soucis de découverte, de cohérence sonore)... Alors que l'Internet fonctionne sur la surabondance, qui génère au final frustration face à l'incapacité de choisir, nous avons un parti-pris de rareté. Peu mais bon. Avec une expérience facilitée. Un clic. Une playlist.

Aujourd'hui, le site (réalisé en low cost de façon encore assez artisanale) offre une expérience vidéo à l'unité: la vidéo du jour, une expérience vidéo en flux (player avec "chaîne" de clips), un player audio dont les playlists seront renouvelées régulièrement (et accessibles ensuite sous forme d'archives), une boutique Amazon pour se procurer ce qu'on a aimé.

Modèle économique encore à préciser. L'objectif est de développer l'audience dans un premier temps.

Dans un second temps, nous pensons à développer une version mobile. Partant du principe que la musique est destinée plus à être consommée qu'à être possédée. D'où la dématérialisation du contenu, mais aussi un questionnement sur la nécessité de stocker les fichier chez soi alors qu'on peut accéder à du "clé en main" délocalisé.

Vaste projet ... et bon courage ! 

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17/05/2008

Blogs – Médias : 4 – 0 !

2782fb177364fb1f89f16c028d28e137.jpg Toujours les mêmes antiennes : les blogs, c’est sympa, c’est rigolo, éventuellement ça peut servir à mieux comprendre ce que pensent les Français, mais franchement, pour les infos sérieuses, vous repasserez : rien ne remplacera jamais les médias classiques … médias que d’aucuns accusent de manipuler l’information par ailleurs, notamment en périodes électorales – mais pas uniquement !

Et pourtant !

Le 24 Avril dernier, je vous avais ici même montré comment l’AFP qui a annoncé l’explosion d’une fusée indienne avec à son bord dix satellites … alors que le lancement s’était parfaitement passé.

Quelques mois plus tôt, le 10 décembre 2007, je vous avais signalé comment Reuters déformait les paroles de Ségolène Royal jusqu’à leur donner un sens totalement opposé à ses propos.

Je ne reviendrai pas sur la bourde d’Elkabbach annonçant la mort Pascal Sevran : situation ridicule encore bien vivante dans toutes les mémoires.

Mais bon : dans la course au scoop, à l’exclusivité, difficile de faire son métier correctement de nos jours, c’est la faute à l’accélération des communications, aux compressions de personnel, et bien sûr au stress conséquent.

Mais là où les médias classiques retrouvent toute leur légitimité, c’est dans l’analyse à froid, la mis en perspective : les journalistes sont des spécialistes, des experts, de réels orfèvres …

… en fait, des Français comme les autres, prêts à gober n’importe quel bobard, sans se soucier de sa légitimité : heureusement que les bloggers veillent au grain pour eux.

Les faits.

Le samedi 10 Mai, Nicolas Sarkozy annonce que « la traite des noirs, l'esclavage et l'abolition seraient "introduits dans les nouveaux programmes de l'école primaire dès la rentrée prochaine" » et toute la presse commente abondamment l’information, plutôt favorablement, y compris le Nouvel Observateur ou Libération.

Le même Libération qui, deux jours plus tard, titrera : « Enseignement de l'esclavage : encore une mauvaise note pour Sarkozy ! ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre temps le journal aura découvert que l’esclavage est … déjà enseigné en primaire : depuis 2002.

Ou plutôt parce qu’un lecteur aura pointé du doigt leur ignorance : « "Sans blague !" lui a rétorqué une Libénaute sur notre site, samedi. "Ma fille est en CM1 et la traite des noirs est au programme. Elle l'a étudié il y a quelques semaines déjà" ».

Bref, que Nicolas Sarkozy déclare un peu tout selon l’humeur du jour, on s’y était presque habitué ; que les médias, même de gauche, suivent sans se poser la moindre question quant à la pertinence ou à la légitimité de l’information, c’est plus grave … même si ce n’est pas nécessairement nouveau.

La blogosphère avait levé le lièvre dès le samedi 10, de Laurent Renault à Quinquabelle 2008, etc.

Enfin, certains blogs : car bon nombre des blogs dits "politiques" ont embrayé sur le registre du bonne/mauvaise initiative et n’y ont vu que du feu, comme les grands médias.

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10/05/2008

MoHo

a97889d770e46ae5ae1a820077f9b229.jpgVos connaissez le MoHo ?

Moi, non. Ou plutôt non, avant de recevoir un mail de ma copine Stella de Market Surf : « Pour faire court, il s’agit d’une "maison" du chaos créatif à Palo Alto, qui réunira 70 personnes d'horizons différents, professionnels et étudiants – Stanford, Centrale Paris, Essec, Strate College of Designers – pour réfléchir pendant 7 jours à des solutions innovantes aux thématiques suivantes : outils financiers pour encourager l’entrepreneuriat, réseaux sociaux et innovation, nouvelles technologies et lien social, green tech : energy for the bottom of the pyramid ».

Le MoHo se réunira du 1er au 8 Juin 2008.

Le 1er au 8 Juin, c’est demain : Stella et ses copains recherchent :

  • des invités en Californie – entrepreneurs, entreprises innovantes, universitaires, développeurs, etc. – qui acceptent de venir partager leur expérience avec eux lors d’ateliers au MoHo afin d’échanger sur leurs pratiques et leur vision de l’innovation ;
  • des financements qui peuvent se décliner en sponsorisation ou en participation payante d’un ou plusieurs membres de l’organisation intéressée ;
  • des solutions d’hébergement sur place …

Bref, ils sont plein d’enthousiasme ; ça a l’air sympa et prometteur ; alors si vous avez des idées pour les aider, envoyez un petit mail à Stella : stella.morabito@free.fr

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27/04/2008

Web 2.0 revolution is over

0f068f6942f826a3a4af57473eb0f7b1.gifCnn.com écrivait récemment : "The bad news is the Web 2.0 revolution is over. The good news is now we can take it with us".

D’aucuns parleraient de … Web 3.0, bien évidemment … mais pas CNN ! Et très justement.

Web 2.0 revolution is over : même si je ne suis pas totalement d’accord avec CNN – le many to manynous réserve certainement encore bien des surprises – mais globalement la "révolution Web 2.0" se situe grandement dernière nous … si l’on considère que la "révolution Web 2.0", c’est le passage de la communication verticale à la communication horizontale.

C’est-à-dire, le pouvoir redonné aux citoyens, tant dans leur expression publique que privée ; tant en politique qu’en consommation ; la fin de l’hégémonie des élus et des marques.

Le futur du Web 2.0 ou plutôt du Web – se joue dans deux directions : la 3D – c’est la Metaverse RoadMap – et l’Internet Mobile … et reconnaissons que ce dernier a pris une longueur d’avance !

Mais attention : l’Internet Mobile – tout comme la 3D – se décline tant en communication horizontale que verticale … et c’est de là que proviennent bien des erreurs !

La vision verticale de l’Internet Mobile, c’est un profiling outrancier des consommateurs – des consommateurs que l’on va poursuivre dans la rue pour leur délivrer coûte que coûte de plus en plus de services … et de messages commerciaux.

La vision horizontale de l’Internet Mobile, CNN nous en offre quelques exemples avec Mig33.com, un réseau social "léger" qui fonctionne tant sur PC que sur téléphone ; ou Myhappyplanet.com, un autre réseau social en construction et qui sera d’amblée fixe et mobile ; etc.

Si CNN ne garde bien – et avec raison – de parler de Web 3.0, c’est que 3D et Internet Mobile ne sont que des technologies là où le Web 2.0 est avant tout une philosophie ; et c’est pour cela que 3D et Internet Mobile concernent tant le Marketing traditionnel que le Marketing 2.0 !

L’ultra ciblage des individus en déplacement ; l’utilisation de robots 3D pour répondre de manière prédéterminée aux sollicitations des consommateurs … ce n’est que du Marketing as usual ! Certes, plus sophistiqué au niveau des outils – mais identique sur le fond : la marque "dirige" tout.

Le Web 2.0 "mobile", ce sont des consommateurs qui interrogent leurs copains sur leur réseau social avant d’entrer dans un restaurant, qui bloguent tranquillement dans le TGV – c’est même déjà en marche avec l’EeePC : voir Intelligencecollective.info.

Quant au Marketing 2.0 "mobile", il reste quant à lui à … inventer.

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