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17/11/2007

Comportement méprisable

3a138cf8859b7f88725105874f8518c4.jpgVendredi soir, je me préparais à la fouille traditionnelle des sacs avant d’entrer au Grand Rex pour assister au concert de PJ Harvey.

Surprise : les paquets de gâteaux ou toute autre nourriture sont interdits ! Que faire du sac de biscuits que nous venions d’acheter au supermarché du coin ? Sourire du vigile : le jeter à la poubelle derrière lui, comme on dû s’y résigner d’autres spectateurs … ou ressortir !

Jeter de la nourriture à la poubelle : bravo le Grand Rex ! En quoi de la nourriture en sachet nuit à la sécurité ? Tout au plus à la bonne marche du bar qui vend des sandwiches !

A quelques centaines de mètres de là, devant la Bourse, campent des gens complètement démunis : oser proposer de mettre de la nourriture à la poubelle pour pouvoir en vendre constitue une attitude inqualifiable.

Bercy, le Zénith, la Cigale ne sont heureusement pas aussi stupide : j’ose espérer qu’il s’agit d’une initiative malheureuse d’un vigile zélé ; je ne connais pas les dirigeants du Grand Rex : mais si quelqu’un peut leur transmettre ce message, je serais heureux de connaître leur réponse.

A tout hasard, je poste une question sur le site, avec lien vers le blog.

Bien évidemment, nous sommes ressortis, avons bourré nos poches de gâteux et sommes rentrés … puisqu’ils ne fouillent pas encore les poches !

 

11/11/2007

Montcuq, ce n’est fini !

990b38096482e223d23ea246d44f78eb.gifLa belle histoire du Monopoly des villes et de Montcuq1 se poursuit, mais désormais sans … Hasbro !

A peine avais-je posté ma note Montcuq, c’est fini !, que je recevais un commentaire de Laurent Bazet2, celui-ci par qui le "scandale" est arrivé : « A Montcuq, nous sommes tristes. Mais la partie n'est peut être pas terminée … »

Evidemment, je me suis rendu sur son blog pour découvrir : le Montcuq-opoly !

« Quoi de plus simple pour vous faire connaître notre belle commune de Montcuq et vous encourager à la soutenir qu'une bonne partie de Monopoly justement ? Votre serviteur et son ami David, graphiste à Montcuq, sont heureux de vous inviter à une petite partie de Montcuq-opoly - Edition Spéciale du Quercy Blanc ! »

Longue vie au Montcuq-opoly !

Laurent, je suis prêt à soutenir fortement cette opération ; allez un petit lien parmi les Blogs sympa pour commencer ! Mais il faudrait du matériel publicitaire, des petits Widgets sympas, des trucs que l’on soit fier de mettre sur son blog …

Ce n’est pas le premier détournement sympa du Monopoly que je vois : je possède à la maison un magnifique Chômageopoly, vendu au profit des ouvriers de Lip en grève, à Besançon, dans les années 70 !

Le Chômageopoly : encore un truc qui n’aura jamais été autant d’actualité.

1 Voir mes notes du 17 Octobre dernier et de ce matin.

2 http://bazet.blogs.com 

Montcuq, c’est fini !

2629bb2278075a5f987cecb30aa34cde.jpg Evidemment, c’est beaucoup moins poétique que Capri – mais si, on trouve encore la chanson d’Hervé Vilard sur YouTube – mais c’est la triste réalité pour les habitants du petit village du Lot : ils ne remplaceront pas la Rue de la Paix sur le Monopoly des villes de France1 !

C’est donc la ville de Dunkerque, arrivée seconde, qui décroche le gros lot : comme quoi, on peut être ridicule jusqu’au bout !

Car franchement, avec Dunkerque, on est un peu loin des paillettes et du luxe de la Rue de la Paix : avec un taux de chômage supérieur de 3 points à la moyenne nationale, je me demande qui elle fait rêver ! Quand on regarde sur le Journal du Net Management2 les avis des internautes, il n’y a pas vraiment photo !

Benjamin y résume bien ce constat d’un lapidaire : « Beau passé, triste présent, futur tragique ».

Hasbro s’est enferré dans une situation stupide … dont elle se tire encore moins glorieusement !

Du marketing collaboratif raté ? Même pas … A peine un buzz foireux !

1 Voir ma note du 17 Octobre dernier.

2 http://www.journaldunet.com/management/ville

 

12:30 Publié dans Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Monopoly |  Facebook | | Pin it!

06/11/2007

International Marketing Congress

b100a24f07470e29406302e17e40848b.jpgDisruption Point : tel était donc l’intitulé du 12ième congrès de l’Association Portugaise de Marketing à Estoril ; comme je le disais dans ma note du 31 octobre, grâce à Air France, j’ai pu assister à une petite moitié du congrès, après avoir passé l’autre à patienter à Roissy.

Et le peu que j’en ai vu m’a vraiment fait regretté d’avoir lézardé dans un aéroport plutôt de d’assister studieusement aux conférences ; cela dit, je ne souhaite pas en faire un compte-rendu exhaustif, d’autant les papiers présentations seront bientôt publiées sur le site de l’association : http://www.appm.pt.

Je souhaiterais juste évoquer deux exposés passionnants.

Le premier est celui de Paul Paetz, de The Disruption Groupd’Atlanta, et keynote speaker de la session : Innovation and Disruption. Son propos est assez décapant : pour lui, les véritables innovations de ruptures ne sont pas celles qui répondent exactement aux attentes des consommateurs ou au delà, mais inversement, des innovations qui performent en deçà.

Un exemple parmi d’autres : le BlackBerry, bien moins performant que les le haut de gamme des téléphones Nokia ou Motorola à son lancement. Tellement que ces équipementiers s’en soucièrent comme d’une guigne, sans intérêt.

« Would you invest in a company with inferior and incompatible products, marginal customers and a strange new business model?

« Those are among the characteristics of BlackBerry maker Research in Motion back in early 1999 when its stock was trading at under $2 split-adjusted versus a recent high of $85 », précise aujourd’hui The Disruption Group.

La suite, à lire sur le site : http://www.ondisruption.com.

Je ne m’hasarderai pas à retranscrire ici la démonstration de Paul : je l’ai plutôt invité à rédiger à votre attention un petit papier dans les jours prochains sur ce blog … en anglais !

Seconde présentation, dans la même session que la mienne – New Behaviors and New Ways to Interact with the Consumers – de Patrícia Figueiredo, docteur en neurosciences à l’Université de Lisbonne.

Patricia nous a présenté diverses expériences où l’on peut contrôler l’influence des marques sur la dégustation de boissons au sein même du cerveau, par IRM – Imagerie par Résonance Magnétique : pour faire simple, quand une zone du cerveau s’active, la présence d’oxygène augmente ce qui se traduit par une coloration orange de la zone concernée.

Quand un individu boit "en aveugle" du Coca Cola ou du Pepsi Cola, c’est la même zone unique qui s’anime ; mais si l’on présente l’étiquette correspondant au produit, une seconde zone s’illumine … dans le seul cas de Coca Cola.

Nos perceptions – toutes nos perceptions – dépendant tant de notre mémoire à long terme que de nos organes des sens : je vous renvoie à mes notes classées dans la rubrique Sciences Cognitives, notamment celles en date du 29 Mars 2006.

Lors du déjeuner, j’ai pu longuement échanger avec Patricia, notamment sur des problématiques publicitaires : quand on ne dispose pas d’un appareil à IRM – ce qui est plutôt le cas en institut d’études –, le recours massif aux techniques associatives et aux tests projectifs constitue un excellent moyen d’accéder à la réalité mémorielle – et notamment à l’influence de la mémoire à long terme dans la constitution des perceptions.

Exactement la méthodologie à la base de Mosaïque, le pré-test publicitaire qualitatif que j’ai récemment mis au point avec mes amis d’Occurrence1 …

1Voir ma note du 14.09.2007.

 

12:05 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | | Pin it!

03/11/2007

Découvert sur Agoravox

1ded0b6f425bfcaea230a48a7b3f4665.jpgUn intéressant papier d’Isabelle Buot-Bouttier consacré aux relations sociales dans l’entreprise : Quand le marketing se fait social.

Le début me plaît bien : après avoir évoqué l’émergence d’un nouveau consommateur qui ne s’en laisse plus conter par les marques, Isabelle continue :

« Si le consommateur ne croit plus aux promesses des marques, le salarié ne semble guère plus optimiste quant à celles du dirigeant. Un défi de taille s’annonce donc pour les marketers et les D.R.H. du XXIe siècle ! Les serments ne suffisent plus, la ménagère et l’employé, porteurs des douleurs de leur histoire sont respectivement devenus consom’acteur et collaborateur et la diversité sémantique se propage dans les services des organisations ».

Je sens déjà Thierry Groussin, le blogger d’Indiscipline intellectuelle (lien à gauche) frémir à l’idée qu’après avoir assassiné le marketing, d’aucuns osent s’en prendre aux ressources humaines !

La suite sur : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=31062

 

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