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18/10/2013

Un Cloud destiné aux applications de valorisation des contenus web

Beauvieux.jpgHier soir, AMI Software lançait AMI Cloud Intelligence, le premier Cloud destiné aux applications de valorisation des contenus web.

Ayant raté l’événement pour une bonne cause (Conseil d’administration de l’Adetem, pas question de le sécher), j’ai posé quelques avant la soirée à Alain Beauvieux, Président directeur général d’AMI Software … mais ne les publie qu’après : les embargos, ça se respecte.

MarketingIsDead : Un Cloud destiné aux applications de valorisation des contenus web … c’est quoi, exactement ?

Alain Beauvieux : AMI Cloud Intelligence, c’est :      

Une MarketPlace proposant des applications destinées aux professionnels de la stratégie, du marketing, de la communication, de la recherche et du développement… Immédiat et simple d’utilisation, comme peuvent l’être l’Appstore ou le Google Apps Marketplace.

Un nouveau modèle économique basé sur la Data Processing Unit (DPU), une mesure, permettant de quantifier et de facturer de façon objective les ressources informatiques pour chaque utilisateur. Payez ce que vous consommez… et rien d’autre !

Une nouvelle infrastructure capable de délivrer en illimité et en instantané la puissance de calcul nécessaire au fonctionnement des applications de la MarketPlace quelque soit la demande de l’utilisateur qui peut à tout moment accroitre ses besoins : collecte, recherche, analyse, sourcing…. AMI Cloud Intelligence fournit la puissance nécessaire sans que l’utilisateur n’est à s’en soucier.

MarketingIsDead : On y trouve quoi, sur cette MarketPlace ?

Alain Beauvieux : La MarketPlace offre de nombreuses applications telles qu’AMI Smart Horizons, la nouvelle solution « full SaaS » annoncée ce jour. Elle donne accès à toutes les fonctionnalités dédiées au Market Intelligence, au Social Media Monitoring et à la veille stratégique.

AMI Cloud Intelligence propose aussi des applications partenaires comme par exemple, Facebook, Twitter, MSBing, Google Translate, Buzz Tracker, ExpertNova, etc.  Ainsi, plusieurs centaines d’applications seront mises à disposition des professionnels pour qui Internet est une source incontournable d'informations, leur permettant de construire des solutions parfaitement adaptées à leur métier, sans coût d’intégration.

MarketingIsDead : Et c’est long à développer une telle plateforme ?

Alain Beauvieux : AMI Cloud Intelligence est le fruit d’un investissement R&D de plus de deux années.

PS : merci à Yann Gourvennec pour la photo.

2 e.réputations, mais un seul personal branding #2

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite de la note parue le 16 octobre.

Un petit détour par Palo Alto

Bien sûr, dès que l’on évoque Palo Alto, tout le monde pense aussitôt Silicon Valley, Hewlett Packard et son garage, et sans aller trop loin, Apple, Sun Microsystems, etc. : pourtant, je souhaiterais remonter un tout petit plus loin dans le temps et évoquer les travaux du groupe fondé au début des années 50 par l'anthropologue Gregory Bateson, rapidement rejoint par le psychiatre Donald D. Jackson, et qui prit le nom d’Ecole de Palo Alto.

Ce dernier, notamment spécialisé dans les thérapies familiales, s’est aperçu que lorsque l’on réussi à guérir un membre d’une famille, presque aussitôt, un autre membre développe sa propre maladie : si l’on permet par exemple à un enfant de surmonter une pathologie qui le met en position d’infériorité par rapport au reste de la famille, le père ou la mère pourront devenir dépressif pour avoir perdu l’exutoire à leur agressivité courante.

Une famille constitue un cercle (les gens de Palo Alto utilisent le terme de système) homogène, régi par des règles (ou principes) précis comme celui d'homéostasie : la pathologie de l’un compense la pathologie d’un autre – et si l’on guérit l’un sans se soucier des autres, le système risque d’exploser.

Un mari dominé par son épouse serait-il condamné à définitivement subir cet état d’infériorité – du moins, s’il tient à ce que son mariage perdure : car si le principe d'homéostasie est remis en cause, c’est ipso facto le divorce.

Heureusement, nous ne vivons pas dans des cercles hermétiques : nous participons tous de plusieurs systèmes ouverts (nécessairement ouverts puisque nous pouvons circuler de l’un à l’autre) ; nous avons nos amis, notre travail … et notre mari soumis pourra trouver sa revanche dans l’encadrement de ses collaborateurs.

Difficile de résumer en quelques lignes la richesse des travaux des chercheurs de Palo Alto ; mais nous pouvons en retenir :

  • Que nous évoluons tous au sein de diverses sphères ;
  • Que chacune de ces sphères obéit à ses propres règles ;
  • Que de pouvoir passer très aisément d’une sphère à l’autre nous permet de supporter celles trop contraignante de l’une en menant une existence différente dans une autre.

Bien évidemment, si les collaborateurs d’un chef de service autoritaire découvre que c’est sa femme qui « porte la culotte », son autorité risque de s’en trouver irrémédiablement sapée : il est nécessaire, pour l’équilibre et la survie de chacun des systèmes où nous évoluons, que peu de choses ne fuitent de l’un à l’autre – ou du moins pas plus que nous ne souhaitons, sinon, c’est le risque d’explosion en chaîne.

Nous avons notamment besoin d’une sphère privée suffisamment riche pour contrebalancer les nécessaires désagréments de notre sphère professionnelle – et vice versa, d’ailleurs : si les frontières entre les différents systèmes au sein desquels nous vivons deviennent trop poreuses, nous n’auront plus de lieux pour évacuer les constantes pressions que nous subissons – et simplement respirer !

à suivre ...

16/10/2013

2 e.réputations, mais un seul personal branding #1

J’ai rédigé ce papier pour mes amis Yann Gourvennec et Hervé Kabla, il paraît aujourd’hui dans La communication digitale à mon boss que les joyeux duettistes publient chez Kawa – en commande ici, attention, c’est épais !

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpg

Avec le Web social, la frontière devient extrêmement poreuse entre e.réputations personnelle et professionnelle : faut-il s’en alarmer … ou faut-il plus simplement savoir en jouer ?

Notre vie privée n’existe plus

Aline, Albert, John – peu importe – publie quelques photos de la dernière fête organisée par son école sur sa page Facebook : on y découvre Alain, Albertine, Gustav – peu importe – un verre à la main … et complètement nus !

Tous leurs amis vont bien s’amuser – et même ceux qui ne connaissent pas Alain, Albertine, etc. : manifestement la petite soirée à laquelle ils ont participé s’est révélée bien arrosée, mais rien de grave !

Alain, on le retrouve d’ailleurs sur d’autres pages Facebook, toujours un verre à la main, quand ce n’est pas une bouteille, c’est un camarade agréable que l’on prend plaisir à inviter … même si parfois, il se laisse aller trop loin : bref, il porte depuis longtemps une sacrée réputation de fêtard – dans la vie « réelle », mais aussi maintenant sur la toile, puisque ses amis l’ont plus qu’à son tour épinglé sur Facebook.

Gustav, mis à part cette soirée où il s’est laissé aller à picoler plus que d’habitude avec Alain, se montre très discret sur Facebook : en fait, il soigne beaucoup plus sont profil sur LinkedIn, où il participe à divers groupes de travail, très ciblés – il s’y est peu à peu créé une assez solide réputation de spécialiste du Community Management.

Et donc tout naturellement, il déborde également d’activité sur Twitter où il dispose d’un réseau de plus en fourni de followers – à titre personnel, mais aussi sous son identité professionnelle, justement comme community manager de son employeur.

Là où Alain doit composer avec une e.réputation personnelle sulfureuse, Gustav a réussi à se construire une e.réputation professionnelle très respectable : voici donc deux mondes bien éloignés loin de l’autre, celui de l’e.réputation personnelle, et celui de l’e.réputation professionnelle.

Ce matin Gustav a rendez-vous avec son futur employeur : comme ses écrits font de plus en plus autorité sur les réseaux professionnels (car il poste aussi volontiers sur SlideShare ou sur YouTube), un chasseur ne tête l’a chaudement recommandé au directeur des ressources humaines d’une société en pleine expansion – de celles sont le nom figure comme une médaille sur un CV.

Ce que Gustav ignore, alors qu’il pérore face à son interlocuteur, c’est que ce dernier n’a conservé dans son dossier, aucune trace de LinkedIn, Twitter, SlideShare, YouTube : juste une petite copie d’écran de cette page Facebook où il apparaît en compagnie d’Alain et quelques autres – et manque de chance, leur ami commun n’a jamais su gérer les droits publics ou privés du réseau social !

Comme le montre cet exemple fictif, e.réputations personnelle et professionnelle peuvent aisément se télescoper pour le plus grand désagrément de l’individu concerné : sphères privée et professionnelle ne constituent pas des ensembles très hermétiques … du moins sur la toile : trois salariés d’Alten en ont fait la triste expérience au printemps 2010.

Les imprudents, peu satisfaits de leurs conditions de travail, avaient dénigré leur employeur sur Facebook : l’affaire n’aurait pas débordé du cercle de leurs amis, si justement un de ces « amis » (les guillemets d’impose) n’avait dénoncé leurs propos à la direction des ressources humaines !

Bref, espérer distinguer e.réputations personnelle et professionnelle constitue désormais une gageüre : en fait, notre vie privée n’existe plus vraiment.

à suivre ...

09/10/2013

Découvrez le Book Connected Store

Book-connected-store-blanc.jpgL’interactivité en magasin existe depuis toujours : le terminal dédié s’appelle … le vendeur.

Puis les responsables de la grande distribution se sont mis à rêver d’interfaces de type homme / machine tant pour augmenter l’expérience consommateur que pour réduire les coûts de personnel : les premières expériences de bornes interactives datent d’un bon quart de siècle – et se sont pour la plupart révélées décevantes.

Aujourd’hui, apparaissent de nouvelles offres : ce qui change, c’est moins la technologie (même si elle profondément évolué avec notamment le tactile) que son acceptation, voire son accaparation par les consommateurs ; en termes marketing, « it’s time to market ».

C’est ce que démontre le Book Connected Store, édité par mes amis d'Improveeze, et c'est pour cela que j'ai accepté de le préfacer.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

22:55 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

08/10/2013

Coup de gueule

i-dont-like.jpgComme les lecteurs de ce blog le savent bien, j’aime bien le rock et la pop et j’assiste à de nombreux concerts ; pour gagner du temps, je les achète en ligne sur la billetterie de la Fnac.

Non pas parce que ce sont meilleurs ; simplement parce que j’ai pris l’habitude … et que les autres ne sont pas mieux !

D’ailleurs, la Fnac, sa filiale France Billet (avec qui collabore par exemple Carrefour Spectacles) et Ticketnet ont été sanctionnés en 2012 à hauteur de 9,3 millions d’euros pour entente illégale par l’Autorité de la concurrence.

Pour gagner du temps, on vous propose d’imprimer vous-même vos billets … mais ça coûte 50 centimes de plus : vous faites le boulot à leur place, et vous payez en plus, ce n’est pas ce que j’appelle du bon marketing, juste un zest de foutage de gueule.

Comme je passe souvent devant la Fnac, je commande donc mes billets en me disant que je passerai les récupérer plus tard : par exemple, le 16 septembre je passe devant la Fnac rue de Rennes … et une vendeuse m’informe que le système de retrait des billets spectacles est en panne : heureusement que je n’en avais pas besoin le jour même.

Je twitte : « #Fnac système retrait billets spectacle en panne pour la journée Heureusement mon concert n'est pas ce soir J'essaierai Carrefour Spectacle », et Carrefour Spectacles m’envoie immédiatement un message privé : « @MisDead Tout est ici, et ça marche ;-) » : sans doute, ils utilisent juste … le système de la Fnac et pratiquent la même concurrence déloyale sur les prix (voir plus haut).

Ce matin, je passe donc à la Fnac Saint Lazare : 3 concerts dans les starting blocks, ça commence à compter. Je présente la carte de crédit, ma carte d’identité … et on me demande les numéro de mes commandes : vous savez, les trucs faciles à retenir du style : ADK8 LY3X AXPG V (pas inventé).

Je ne les ai pas : on me suggère d’aller les récupérer sur un des ordinateurs du magasin (en espérant que j’aie mes codes d’accès sur moi).

Pas vraiment content, je rentre chez moi, récupère les codes et passant aux Halles, esquisse une nouvelle tentative : j’ai les codes, mes cartes … et la vendeuse me délivre mes billets sans même jeter un cil sur les numéro de commandes. Foutage de gueule ?

Oui, mais c’est pour m’offrir une meilleure sécurité, direz-vous ? Comme si la carte de crédit avec laquelle j’ai acheté les billets en ligne ne suffisait pas !

La SNCF est plus efficace : vous entrez votre carte de crédit dans le 1er distributeur de billets en gare, et hop ! 10 secondes après, vous avez vos titres de transport.

Il serait peut-être temps que la Fnac apprenne la relation clients : ça peut aider.

Un dernier détail : la SNCF vous propose également de vous envoyer vos billets à domicile. Gratuitement : même quand ils font le boulot, ils n’en rajoutent pas.

Pas comme la Fnac et les autres billetteries de spectacles.

Bonne nouvelle pour le Fnac : je continuerai à acheter mes billets chez eux – sans plaisir, en attendant qu’une offre plus efficace voit le jour.