Marketing Is Dead

L'assurance apporte des solutions à des événements parfois dramatiques et toujours anxiogènes : en d'autres termes, l'assurance ... rassure ses souscripteurs.

Mais les rassure-t-elle efficacement ? Répond-elle correctement à leurs inquiétudes, au-delà de leurs simples besoins ?

En « temps normal » (si cette expression revêt encore une réelle signification), l'assurance est certainement plus perçue comme une contrainte, nécessairement associée à l'image négative du malheur potentiel,  que comme une solution : et l'assureur qui souhaite développer de nouveaux produits, va le plus souvent commencer par démontrer la réalité des risques couverts, donc créer des inquiétudes.

En période de crise, et qui plus est, de crise d'origine financière, les sociétés d'assurances qui gèrent également notre épargne, deviennent des acteurs économiques incontournables, mais non infaillibles : au sens littéral du terme, puisque certains comme AIG sont passés très près du gouffre.

L'écart devient alors gigantesque entre l'image du courtier affable de nos grands-parents, qui savait au mieux gérer leurs risques et anticiper leurs besoins, et les multinationales sans visage et sans réseau, qui nous offrent des tarifs imbattables sur la toile ... mais avec qui on a parfois du mal à imaginer comment va s'établir le dialogue en cas de sinistre !

Entre ces deux extrêmes, où se situent agents et  courtiers d'aujourd'hui, parfois plus ou moins malmenés par de continuelles restructurations, et les mutuelles, dont on lit parfois ça et là sur Internet que certaines ne sont pas de vraies mutuelles.

Bref, du monde de la sécurité, on plonge dans celui de la suspicion.

Cette question aujourd'hui on ne peut plus légitime : « Les assureurs répondent-ils aux inquiétudes des Français ? », le LAB la posera à un panel de spécialistes du monde de l’assurance, le Mardi 18 janvier 2011, de 8 heures 30 à 12 heures 45 :

• Jean-Claude CHABOSEAU, Directeur  des Partenariats et Assurance Vie Individuelle - CNP Assurances
• Romain DURAND, Associé - ACTUARIS
• Francis FRIZON, Médiateur - FFSA
• Caroline FYOT, Directrice des Ventes Internationales - MONDIAL ASSISTANCE
• Kadidja SINZ, Directrice Commerciale Europe Continentale-Russie-CIS - ACE Europe
• Xavier VANKEERBERGHEN, Directeur Général - SOLLY AZAR

Auparavant trois experts auront affiné le tableau précédent :

• Valérie JOURDAN, Directrice Générale PANEL ON THE WEB, aura évoqué le contexte actuel, et le regard que portent, après deux ans de crises, les Français sur les assureurs et leurs responsabilités : un regard souvent négatif, mais également teinté de contradictions.

• Alain MERGIER, Président de WEI, aura approfondi la relation qu'entretiennent aujourd'hui les Français avec les assureurs en montrant que secteurs privés et mutualistes répondent de manière de plus en plus divergente à leurs  attentes et inquiétudes.

• Joël GOLDER, Fondateur de Golder & Partners, aura étudié les voies qui s'offrent désormais aujourd'hui aux assureurs dans contexte actuel, de la réduction de l'angoisse au développement de services motivants en cas de crise, en passant l'acceptation d'une certaine prise de risque – sans évidemment tomber dans les travers d'AIG.

Pour s’inscrire à cette matinée, c’est ici.

Noël, c’est la saison des papillotes, friandise originaire de Lyon – merci Wikipédia.

J’aime bien les papillotes, surtout pour les messages qui emballent le chocolat – chocolat, hélas, le plus souvent de très médiocre qualité, quand les confiseurs ne le remplacent pas par un morceau de pâte de trop sec.

« Appuyez-vous sur les principes, ils finiront bien par céder », dixit Oscar Wilde – ce que me confirme Les citations.net, tandis que Jean-Louis Servan-Schreiber dans Psychologies, l’attribue à … Talleyrand ; mais comme il est le seul, je fais plus confiance à ma papillote !

J’aime bien cette citation, parce qu’elle est iconoclaste : que de crimes stupides n’a-t-on pas commis au nom de ses principes, ou des grands principes !

La citation de Wilde s’apprécie aisément hors de tout contexte : elle appelle même à créer / rechercher des contextes pertinents.

La RATP, s’est exercée sur son fleuron de la ligne 14, au jeu des papillotes : non, elle n’a pas poussé la largesse jusqu’à offrir des friandises ; elle s’est contentée d’en décorer les stations de citations.

« J’ai réinventé le passé pour voir la beauté de l’avenir » – Louis Aragon, dans Le Fou d'Elsa : là aussi, on peut s’inventer des contextes … mais alors, la citation devient polymorphe et peut revêtir bien des significations, contrairement à celle de Wilde qui, elle, s’autocontextualise, si je peux me permettre le néologisme.

On peut par exemple, évoquer Staline et sa réécriture systématique du passé – parfois très récent, d’ailleurs – pour le rendre plus conforme au sens de l’histoire – enfin, à son sens de l’histoire – et aux lendemains qui chantent, après la dictature du prolétariat ! D’ailleurs Aragon était bien communiste … et l’est resté bien après la mort du petit père des peuples.

Juste pour dire que lorsque l’on écrit des mots sur les murs – ou dans des papillotes, d’ailleurs – on devrait se méfier de leur privation de contexte !

Puisque je suis dans le métro, je me suis très récemment demandé à quoi servait les contrôleurs qui voyagent en meute dans les rames, quand ils ne planquent plus derrière les piliers à Chatelet – et là, ils ont un sens inouï des fraudeurs à contrôler : jamais plus de 30 ans, pas trop « de type caucasien », etc. Ils ont un sens inné du suspect idéal !

RER A, Chatelet : monte dans le wagon une des mendiantes endémiques de la ligne, avec son habituel bébé dans les bras.

RER A, Gare de Lyon : elle descend et montent dans le wagon un dizaine de contrôleurs, qui blaguent entre eux sans trop se soucier des voyageurs contrôlés.

RER A, Nation : exit les contrôleurs, remplacés par une autre forme tout aussi endémique de mendicité sur la ligne, ceux qui déposent des petits papiers expliquant qu’ils sont sans travail mais avec deux enfants (jamais moins, jamais plus) : leur QG est sur le quai du RER A, à Nation, dans le sens Paris Banlieue, il y a là le « chef » de service qui distribue les papiers colorés.

RER A, Vincennes : les contrôleurs, dans le wagon d’à côté, contemplent un gars qui fume tranquillement sur le quai, le train s’arrête, la portière s’ouvre, ils se font face, à un mètre l’un de l’autre ; un signal sonne, les portières se referment … chacun repart de son côté – enfin, le fumeur reste tranquillement sur son quai.

Et soudain, j’ai compris : les contrôleurs ne sont pas là pour gêner la mendicité organisée en bandes (et surtout pas traquer les chefs de bandes, qui rackettent plus pauvres qu’eux), ni pour corriger les incivilités dénoncées à grands renforts d’affiches – et surtout pas pour traquer les délinquants, s’il y en avait encore dans le métro !

Non, ils sont juste là pour mettre un peu d’animation quand il n’y a plus de mendiants, voleurs à la tire, voire simplement grossiers personnages pour distraire les passagers.

Un peu comme les clowns qui viennent distraire amuser les enfants malades dans les hôpitaux : pourquoi ne pas ajouter à leur triste uniforme un petit nez rouge ?

A l’occasion de la Nouvelle Année, quelques images pour s’évader loin des frimas Parisiens, avec quelques images de Corée et du Maroc.

De Séoul, tout d’abord, où ces personnages de dessin animé monte la garde devant le Cartoon Museum, à l’entrée du Namsan Park, lieu des ballades dominicales des couples coréens.

Une autre rencontre avec des personnages plus inquiétants, mais que j’aime bien, les Dieux Infernaux qui nous accueillent à la porte des principaux temples, comme ici sur le Mont Seorak.

Après le Nord et l’Est, cap au Sud, et visite du Seonggwangsa près de Suncheon, considéré comme un des trois joyaux bouddhistes du pays, avec Tongdosa and Haeinsa.

Un petit tour ensuite du côté de la Kasbah des Oudaias à Rabat, pour nous abriter du soleil au cœur de ses rues tortueuses.

Et pour finir les coulisses des Naufragés du Fol Espoir, le dernier spectacle du Théâtre du Soleil, pour nous emmener jusqu’au … Cap Horn !

Là-bas aussi, il neige … et encore plus qu’ici.

Tous mes vœux de santé et de bonheur pour 2011.