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02/07/2011

Une semaine pop !

Lundi, Toto au Zénith : un concert bien huilé, trop bien huilé. Bien sûr, tout le monde a vibré quand le groupe a entamé Rosanna … mais il manquait quelque-chose : trop carré !

Vendredi, Waters à Bercy : The Wall, version intégrale. Gigantesque : une musique qui n’a pas pris une ride en 30 ans, et une scénographie incroyable, avec ce mur démoniaque qui se construit tout au long de la première partie. Brique après brique : « just a brick in the wall ».

Dimanche, il faut choisir : on fête le 40ème anniversaire de la mort de JimJim Morrison.

Inutile d’aller au Père Lachaise, c’est pas le jour : trop de monde en vue. Mieux vaut y aller en semaine, et suivre les flèches gravées sur les autres tombes par les fans.

Dimanche soir, deux concerts à Paris.

Au Bataclan, Ray Manzarek (ex claviériste) et Robby Krieger (ex guitariste des Doors) remontent sur scène … Mais je me souviens de l’album Other Voices, le premier opus post Morrison … une sacrée déception !

A la Cigale, c’est The Doors Alive : pour certains, le meilleur tribute band ! On verra, les vidéos sur YouTube m’on convaincu.

29/06/2011

Les 30 ans de Wellcom

La semaine dernière, Wellcom fêtait ses 30 ans à La Bodega ; rencontre avec Thierry Wellhoff, son fondateur.

MarketingIsDead : Thierry Wellhoff, ton agence vient de fêter ses 30 ans : en deux mots, ce fut quoi, le point de départ ?

Thierry Wellhoff : Le 10 mai 1981, la France change selon le slogan cher à l’équipe désormais en charge des affaires nationales.

L’image des chars soviétiques stationnant sur la place de la Concorde, fantasmé de l’alliance de Mitterrand avec le PC et brandie par les perdants, prête aujourd’hui à sourire.

A l’époque, peu s’attardent sur le mouvement naissant de jeunes se sentant pousser des ailes de la liberté, désireux de fonder eux-mêmes leur propre modèle économique. Le sentiment du possible devient réalité.

Ce qui ressemblait pour beaucoup à un iceberg politico-économique se fracture. Pour moi, comme d'ailleurs pour beaucoup d’autres, tout devient alors possible. C’est le moment de construire !

Je prenais part à cette nouvelle Histoire en démarrant la mienne en mettant ainsi au monde Wellcom, K-bis en main le 11 mai 1981, une agence de communication qui fête cette année ses trente ans.

30 ans après l'aventure continue. Wellcom, conseil en communication d'image et opinions, compte aujourd’hui une centaine de collaborateurs et de clients. Membre notamment de Syntec Relations Publiques, dont j’assume la présidence depuis un an, et fondatrice du réseau international Ecco présent dans une quarantaine de pays, c’est avec la même émotion et les mêmes baskets d'entrepreneur, que je me souviens de ce mois de mai 1981.

Wellcom.jpg

MarketingIsDead : Aujourd’hui, les RP ne s’adressent plus seulement aux journalistes mais aussi aux blogueurs,
en quoi ton métier a changé ces dernières années ?

Thierry Wellhoff : Il y a déjà une confusion sur le thème RP lui même qui signifie tantôt Relations Publiques et Relations Presse.

C'est une des raisons pour lesquelles la profession a décidé, par l'intermédiaire du syndicat professionnel Syntec, de faire évoluer son nom de Syntec Conseil en Relations Publiques à Syntec en Relations Publics.

L'évolution peut sembler assez dérisoire mais est en fait déterminante. Car l'expression Relations publiques est une mauvaise traduction de l'anglais Public relations qui exprime beaucoup mieux la réalité des expertises couvertes par ce métier.

Ce n'est pas, en effet, les relations qui seraient "publiques" (quel intérêt ?) mais l'expertise des relations personnalisées avec les différents publics que l'on appelle plus souvent parties prenantes.

Parmi ces publics, il y a bien entendu les clients, les fournisseurs, l'interne, les médias, les leaders et relais d'opinions parmi lesquels on trouve bien évidemment les blogueurs.

D'une certaine manière le métier n'a pas changé mais il faut tout de même souligner que le pouvoir d'influence des relais d'opinions - non journalistes - est aujourd'hui, via le web, nettement supérieur et il n'y a plus aucun client pour lesquels il est possible d'envisager une campagne sans intégrer à un moment ou à un autre le public de blogueurs.

La difficulté étant néanmoins de suivre les blogueurs comme nous le faisons avec les journalistes car leurs publications peuvent être très irrégulière et leurs motivations fluctuantes puisque en général non rythmées par des raisons professionnelles mais plutôt personnelles.

MarketingIsDead : Tu travailles sur un grand projet des « valeurs des entreprises » : tu peux en lever un coin du voile, sachant qu’il ne sera finalisé qu’à la rentrée. Et comme l’Adetem s’y est associé, nous aurons alors l’occasion d’en reparler.

Thierry Wellhoff : Le projet auquel tu fais allusion est la suite logique de l'Index des Valeurs Corporate®, étude lancée il y a près de 10 ans et qui étudie les valeurs retenues par 4000 entreprises dans une douzaine de pays en Europe, aux US et en Inde.

Suite donc à cette étude qui s'intéresse tout compte fait aux valeurs de marque "corporate", nous nous intéressons désormais également aux valeurs de marque "produit". Dit autrement, après Danone, nous nous intéressons à Danette.

Bien-sûr, il ne sera pas question ici de rapprocher les visions identitaires et éthiques comme pour les valeurs corporate et qui ont fait l'objet déjà de deux livres (dernier paru : L'entreprise en 80 valeurs - Editions Liaisons), mais de mieux comprendre l'appréhension des valeurs dans l'identité de marque.

Nous attendons beaucoup de cette étude qui est actuellement en cours auprès des Directions Marketing, en France uniquement pour la première vague.

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Philippe Jourdan, rédacteur en chef de la Revue Française du Marketing

Philippe JOURDAN.jpgLancée par l’Adetem 1956, la Revue Française du Marketing est la plus ancienne revue de marketing de langue française.

En plus d’un ½ siècle, consommateurs – et marketing – ont changé : la profession s’adapte, notamment en multipliant les échanges entre pairs. Ce qui explique l’éclatante bonne santé des clubs de l’Adetem où se rencontrent plusieurs milliers de praticiens.

La Revue Française du Marketing doit suivre ces mutations : après deux années de transition, elle se réorganise en profondeur et vient à ce titre de nommer son nouveau rédacteur en chef, Philippe Jourdan.

Diplômé d’HEC, Docteur en sciences de gestion, Philippe est également habilité à diriger des recherches et professeur agrégé des universités. Après avoir exercé le métier de consultant en marketing pendant 10 ans et celui de directeur d'études chez GfK, il crée en 2000 Panel On The Web, un institut d’études marketing. En 2008, il fonde Promise Inc., groupe français composé de  sociétés d’études, de conseil et de recherche marketing on et offline, à rayonnement international.

Ce double profil – universitaire et professionnel – colle parfaitement à la nouvelle orientation de la revue : une revue de très haute qualité au service de sa profession. Une revue universitaire et professionnelle.

Au-delà des déclarations officielles, je pense que des associations comme l’Adetem et des revues comme la RFM n’existent que par des individus passionnés par leur métier et l’échange : Philippe en fait partie.

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