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04/10/2008

Circulez, il n'y a rien à voir !

Enfin essayez !

J'aime bien cette campagne pour voyages-sncf.com : elle doit rappeler à bien des clients - qui regrettent le bon temps où ils n'étaient que des usagers - quelques péripéties estivales :

  • Quand le service de réservation en ligne de la noble institution est tombé en panne et que plus personne ne savait vraiment si la commande qui venait d'être passée avait bien été enregistrée,
  • Où quand quelques fantaisies de caténaires ont coincés bon nombres de rames dans le Sud ... alors qu'il ne faisait même pas beau.

 

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En effet, avec la SNCF, on ne passe pas : mieux vaut prendre sa voiture ou l'avion, nous suggère narquoisement cette publicité.

Question : quelle agence a encore frappé ?

En tous cas, ça devrait buzzer dur ...

03/10/2008

Qualitatifs (groupes) et qualité

Marc Papanicola.jpg"Je suis né en 1971 à Marseille, dans ce que l'on appelle les "Quartiers Nord", où j'ai vécu jusqu'à 25 ans".

Ainsi débute la biographie de Marc Papanicola sur son blog : aujourd'hui Marc préside aux destinées de Research International France. Rencontre sous un soleil automnal à Bercy.

MarketingIsDead : Malgré tous les efforts tentés ces deux dernières années pour améliorer le recrutement en matière de groupes qualitatifs, il semble bien que la professionnalisation des groupes qualitatifs s'accentue : on revoit trop souvent les mêmes têtes ...

Marc Papanicola : La qualité du recrutement, en quali comme en quanti, est à la source des décisions marketing suggérées par l’étude. Un bon recrutement (c'est-à-dire le profil qui correspond très précisément à la cible que l’on recherche et qui est disponible pendant la période d’enquête) nécessite du temps et du savoir faire.

Il appartient aux sociétés d’études de résister à la pression des coûts réalisée par les annonceurs et à chacun d’extrêmement vigilants sur le recours à des prestataires extérieurs pour le recrutement. Il appartient aux annonceurs d’être réalistes, un groupe quali en deçà d’un certain prix cache un problème de fond (les douaniers appellent cela de la contre façon je crois) …

Il n’y a vraiment aucun mystère. « Garbage in garbage out » : la vieille règle restera vraie. J’inviterai toujours les annonceurs et leur direction des achats à être extrêmement exigeants, à creuser, à demander des garanties précises sur ces recrutements et à faire leur choix en parfaite connaissance de cause.

La « traçabilité » ici aussi, c’est essentiel.

MarketingIsDead : Research International que tu diriges, décide de ne plus sous-traiter le recrutement de ses groupes qualitatifs : c'est un peu ramer à l'encontre des usages de la profession, non ?

Marc Papanicola : C’est une décision que nous avons prise en tout début d’année 2008 et qui s’est mise en place durant l’année, et je pense que nous aurons tout internalisé en tout début 2009. L’activité de RI en quali représente environ 25% de notre chiffre d’affaires.

Ce changement s’opère donc progressivement car il faut assumer la technique et la logistique de tel recrutements sur de tels volumes, mais je suis convaincu que maîtriser totalement cette source passe par cette internalisation, le contre-fichier Syntec ne suffit pas, nous le savons.

Même si pour nous à court terme, internaliser reste un investissement, les annonceurs ont droit à cette « traçabilité ».

MarketingIsDead : Pourtant, l'heure est la rationalisation et à la compression des couts ...

Marc Papanicola : Les annonceurs vivent une pression à la baisse de leur budget études, mais ont plus que jamais - dans un contexte tendu - besoin d’être accompagnés vers les meilleures décisions marketing possibles. C’est une question d’arbitrages et de priorités au sein de leurs propres budgets (saupoudrer ou recentrer les initiatives d’études).

Soit ils ne souhaitent pas changer leur type de demandent et ne font qu’imposer une pressions sur les coûts. Dans ce cas, pas de mystère la qualité souffrira, et c’est en dernier recours l’annonceur qui sera conduit à décider à partir d’un conseil « médiocre ».

Soit ils remettent à plat leurs dépenses et priorisent en achetant un meilleur prix les prestations qui leur sont indispensable, mais des prestations correctement réalisées, et non bricolées.

Et il est essentiel de réfléchir aux coûts qu’impliquent pour l’annonceur une mauvaise décision marketing suggérée par une étude mal ficelée, ou aux opportunités de croissance qu’offre une étude qui a vu juste. Historiquement c’est sur ce terrain du « coût complet » et du ROMI que RI place le débat avec ses clients.

Des clients nous souvent dans cette démarche, et nous travaillons avec eux dans la durée.

MarketingIsDead : Un consommateur "vierge" ou "novice" dans un groupe, ça ne se gère pas si facilement qu'un consommateur chevronné : alors des groupes complets de "vrais" consommateurs, totalement "vierges", ça ne sera pas très show off ! Vous allez assumer ?

Marc Papanicola : Je crois qu’il ne faut pas confondre la tenue d’un groupe et celui d’une pièce de théâtre.

Je sais que certains instituts aiment bien scénariser le déroulement du groupe, provoquer des « crises » telles portées à leur story board. Je ne vois pas en quoi cela sert notre client. Certains groupes, certaines problématiques peuvent sembler « show off », très bien.

D’autres ne le seront pas, et alors, autant se rendre chez Jean-Pierre Ribbes (que j’admire par ailleurs) si l’on veut vraiment du show off. Il appartient à l’animateur psycho-sociologue ou sociologue de savoir organiser son groupe, d’entendre ce qui vient d’être dit à droit, à gauche, ce que la personne timide devant lui a mimé, mais sans oser le dire. Bref, gérer cette communication de groupe, même dans les groupes délicats, savoir mettre en lumière, relancer, etc…

C’est notre métier. Le consommateur doit bien sûr est novice, et c’est à nous de savoir gérer cette fragilité. Et je dirais que s’il n’émerge vraiment rien d’un groupe c’est que probablement il a mal été défini en amont et que la problématique ne présentait aucune tension.

En d’autre termes, le « sujet » n’en était peut-être pas un. Inutile alors d’injecter de la « crise » ou du « conflit » avec de faux consommateurs pour statuer sur un sujet qui n’a aucun enjeu. Continuons de faire correctement notre métier, cela devrait fonctionner !

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02/10/2008

Les murs ont la parole

Relisant ma note d'avant hier sur les murs de l'hôtel Lutétia, j'ai envie de partager avec vous ces quelques photos prises à Montréal la semaine passée lors du congrès Esomar : ici les murs ne mentent pas - ne serait-ce que par omission - mais ils expriment une jeunesse, une culture ... la vie !

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08:13 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

01/10/2008

Marketing 2.0 : chimère, rumeur ... ou réalité ?

Réveil.jpgTel sera le thème du prochain Réveil Matin organisé par Catherine Buch, Directrice Générale de Buch Corporate – 6 rue Saint Claude, près de la Bastille – le Jeudi 16 Octobre de 8 heures 30 à 10 heures.

Avec un titre aussi peu provocateur, vous avez deviné que votre serviteur sera aux fourneaux pour traiter à de sujets aussi "fun" que

  • Quand les consommateurs prennent la parole
  • La co-création et le marketing collaboratif
  • La communication many to many
  • Bon buzz et mauvais buzz
  • Les réseaux sociaux… et les autres
  • Vers un marketing réellement humain

Pour vous inscrire, cliquez ici (c'est gratuit, mais le nombre de places est limité).

Si vous ne connaissez pas les Réveils Matins, ce sont des rencontres informelles autour d’un café et de quelques croissants, qu’organise très régulièrement et sympathiquement Buch Corporate.

Et si vous ne connaissez pas Buch Corporate, cliquez ici.

Nota : évènement intialement prévu le 18 Septembre.

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Crocs et customisation

2649ed7c7a1919c8dafe6000da9b1b25.jpgVous connaissez les Crocs : de vulgaires sandales en caoutchouc très tendances et donc … hors de prix.

Elles font fureur en France - notamment à Paris, dans les quartiers bobos entre Bastille et République - et encore plus … au Japon !

A Tokyo, elles s’entassent aux rayons des grands magasins - et les copies / contrefaçons dans les boutiques de Ameyoko Market, près du Parc Ueno.

Mais la véritable tendance là-bas, c’est de se les décorer à la main, un comme en France le font les ados avec leurs Converses : allez jeter un œil sur les blogs de Skyrock, vous en verrez des dizaines consacrés à ce seul jeu : décorer ses baskets et en publier la photo sur la toile.

Au Japon, bon nombre de magasins vendant des Crocs vendent également les stylos et autres marqueurs qui vont bien pour amoureusement personnaliser la paire de chaussure de ses rêves !

En fait, tout un petit commerce s’est développé autour de ces chaussures, à l’image de tous ces fabricants qui proposent une multitude d’accessoires pour personnaliser leur Ipod.

Un fabricant a même eu l’idée de génie de commercialiser des espèces de pin’s multicolores que les aficionados peuvent riveter dans leurs sabots : et c’est là que le bats blesse … ou plutôt le clou, puisque comme le révèle The Asahi Shimbun, plusieurs jeunes japonaises se sont blessées en marchant.

L’une d’elle a même perdu un morceau de son gros orteil !

Le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie s’en est même ému et a demandé à Crocs Asia d’améliorer le design de ses modèles pour minimiser les risques !

Comme quoi la co-création, même si c’est le pied, se fait parfois dans la douleur.

07:49 Publié dans Culture(s) | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | | Pin it!