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24/10/2013

Consommation collaborative et assurance : quels impacts ?

Nuage-Collaboratif.pngLa consommation collaborative, on en parle beaucoup aujourd’hui, avec intérêt … mais aussi pour certains acteurs, avec un petit air moqueur : c’est sympa, des particuliers qui se prêtent leurs appartements, leurs voitures, voire s’invitent à déjeuner - tout cela moyennant finance, bien entendu.

Une économie parallèle pas très loin du troc ou du travail au noir : rien de bien nouveau sous le soleil !

Sauf qu’aujourd’hui, un des pionniers de la consommation collaborative, Airbnb – société fondée en novembre 2008 par 3 étudiants californiens – est capable de proposer des chambres dans 33 000 villes et 192 pays ; si le site se contente de mettre en relation hébergeurs et voyageurs, c’est malgré tout déjà plus de 10 millions de nuitées réservées par son intermédiaire de par le monde. La société se valorise désormais à … 1,3 milliard de dollars !

Pour de nombreuses entreprises de « l’économie traditionnelle », se posent désormais bien des questions face à cette nouvelle concurrence ; quant aux assureurs, et aux financiers, comment doivent-ils s’adapter à ces nouveaux marchés ?

Pour répondre à ces questions, le LAB organise le mardi 5 novembre 2013 une matinée d’échanges avec

Cédric Giorgi, Fondateur de Cookening ; Laurent Blanchard, Fondateur de yooneed.com ; Vincent Ricordeau, Fondateur de kisskissbankbank.com ; Florian Esmieu, Directeur des Opérations de drivy.com et François de Landes de Saint Palais, Co-Fondateur de Sejourning.

Pour en savoir plus et s’inscrire, c’est ici.

09:50 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | | Pin it!

23/10/2013

2 e.réputations, mais un seul personal branding #4

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite des notes parues les 16, 18 et 21 octobre.

Elaborer son personal branding

Rassurons-nous : ce n’est pas parce trois salariés d’Alten se sont retrouvés devant les prudhommes du fait d’un ami indélicat que nous sommes tous à la merci d’un licenciement expéditif.

Et la multiplication de photos de fêtes estudiantines sur Facebook risque fort de calmer les ardeurs des chasseurs de têtes : à quoi bon chercher à débusquer l’image scandaleuse … si elle devient la norme !

En fait, dans la majorité des cas, même votre sphère privée est à deux clics de vos collègues de bureau – et votre e.réputation professionnelle à deux doigts d’être percée par vos parents et amis –, non seulement il n’en transparaît pas suffisamment pour que cela vous porte réellement préjudice … et très certainement vos collègues et amis ne chercheront pas à en savoir plus sur vous …

… sauf si une « impérieuse » nécessité les pousse : parce que vous venez d’obtenir une surprenante promotion, vous vous présentez aux élections au comité d’entreprise, etc.

… sauf si votre personnalité devient plus publique que d’ordinaire : car les hommes publics n’ont pas de vie privée.

Alors, plutôt que de prendre le moindre risque, construisez-vous une e.réputation globale – une e.réputation qui fasse le lien entre vos vies personnelle et profesionnelle.

Acceptez de vous afficher et élaborez votre personal branding – votre marque individuelle.

Mais pas n’importe comment !

Si les professionnels savent parfaitement (devraient savoir parfaitement) gérer la partie profesionnelle de leur e.réputation (et s’ils ne le savent pas, il y a des tas de lectures intelligentes sur le sujet), ils ignorent le plus souvent ce qu’ils doivent / peuvent porter à la connaissance de tous de leur vie privée – et donc de leur e.réputation personnelle.

La réponse est simple : tout ce qui peut contribuer de transformer un dirigeant (consultant, spécialiste, etc.) technocrate en un être humain sympathique.

Et un être humain, c’est fait de qualités et de défauts.

Vos défauts publiques, ne chercher ni à les nier, ni à les cacher : s’ils sont connus, c’est que d’autres se sont déjà chargés de les révéler … et sont prêt à enfoncer le clou.

Longtemps l’ancien ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie Hervé Gaymard a essayé de nettoyer sa page wikipedia de la polémique liée à son appartement de fonction de 600 m2 près de la place de l’Etoile – le scandale lui a valu son portefeuille ! Non seulement, il n’y est jamais parvenu, mais le toilettage a cessé le jour où a été révélé l’adresse IP de la personne chargée du nettoyage : elle correspondait à un ordinateur de Bercy !

Si la tache est trop flagrante, plutôt que de la nier, mieux vaut l’accepter … et annoncer que l’on va s’amender – en s’amendant réellement, bien sûr ! Car, bonne nouvelle, le Web social sait se montrer clément vis-à-vis de ceux qui reconnaissent leurs fautes et cherchent à se corriger.

Sinon, il vous restera à mettre en avant vos qualités … disons, vos points forts, ce qui fait de vous un ami agréable dans la vie quotidienne : Facebook peut constituer un excellent allié en ce domaine.

Ne cherchez pas à tout dire … juste ce qu’il faut pour effectuer le passage du professionnel à l’être humain ; que ceux qui vous découvrent aient envie de boire un verre avec vous, après une conférence.

J’adore la musique pop/rock : régulièrement sur mon blog – MarketingIsDead.net est, comme son nom l’indique, un blog professionnel spécialisé – je parle des concerts que je vais écouter au Zénith ou à Bercy ; petit à petit s’est tissé un lien de complicité avec d’autres marketers, eux aussi amateurs de ce style de musique.

La nature a horreur du vide : surtout, le Web social a horreur des e.réputations vides ! Pour éviter que d’autres remplissent malicieusement la vôtre, offrez par avance un contenu sympathique vous concernant.

Et rapidement, vous vous apercevrez que la question de la frontière – plus ou moins hermétique – entre e.réputations personnelle et professionnelle n’existe pas : il vous faut savoir judicieusement gérer les deux versant de votre propre personnalité.

22/10/2013

Economie solidaire

Economie_sociale_et_solidaire.jpgOn parle beaucoup aujourd’hui de consommation collaborative et de le (re)prise en main de leur destin par les consommateurs … français et/ou occidentaux.

On parle presque autant de la fracture social qui s’aggrave, tant dans les pays développés comme la France, où les pauvres sont de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches, que dans les pays en développement – notamment les fameuses BRICS, dont l’économie tend en plus à s’essouffler.

Ce faisant, on oublie que dans bien des pays du globe, existe une misère encore plus radicale, sans « ascenseur social », où les enfants souffrent de malnutrition aigüe et où les systèmes de santé et scolaire sont en déliquescence.

La France compte près de 9 millions de pauvres (14,3 % de la population), selon le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee – soit 60 % du revenu médian, 977 euros par mois pour une personne seule.

A Madagascar, 81% de la population vit sous le seuil de pauvreté (source Unicef), ce qui est déjà considérable … mais il ne s’agit pas du même seuil : il s’agit de celui de la pauvreté absolue, soit 1,25$, soit encore environs 600 euros PAR AN !

Mais de cette réalité est bien lointaine : plus de 8500 kilomètres … à chacun ses soucis !

Bref, si parler de consommation collaborative ou d’adaptation de son marketing à une société française qui s’appauvrit, c’est sexy – ou du moins « tendance » ; parler de Madagascar ne peut qu’ennuyer tout le monde.

Le tourisme constitue l’une des premières sources de devises du pays – 70% des touristes sont français.

Parmi ces derniers, quelques uns préfèrent participer à la construction d’écoles plutôt que de bronzer (idiot ?) sur les plages – qui sont pourtant pas mal ; d’autres choisissent de voyager avec une agence qui reverse une partie de ses revenus à des ONG locales.

Monter une agence de voyage associative et solidaire, c’est un peu galère – et même beaucoup : et c’est pour cela que j’ai décidé d’ajouter une catégorie à ce blog, que l’on pourrait nommer Economie solidaire.

J’y parlerai de mes amis de Grandir Aventure, de voyageursolidaire.org, la communauté des voyageurs solidaires qu’ils souhaitent lancer (et pour laquelle je vous demanderai peut-être votre aide) – et vous pouvez aller « aimer » leur page Facebook, pour commencer.

Big Data : comment surfer la nouvelle vague du marketing?

adetem logo.gifAssis sur sa planche tel un surfeur qui attend La vague, le marketer observe l'horizon et guette La vague Big Data.

À l'image de la vague du siècle, domptée par McNamara (24 mètres de haut), celle qui attend le monde du marketing est qualifiée de tous les superlatifs tant ses dimensions sont gigantesques. En 2012, l’humanité a créé environ deux zetta octets (Zo) de données numériques, soit deux millions de To. Phénomène largement accéléré par la déferlante du web social, la dématérialisation à grand train et l'open data. Les volumes sont impressionnants mais il ne faut pas s'y tromper quand on sait que 90% des données de l’entreprise seraient inexploitables (IBM).

Alors, la grande vague, une question de chiffres et de datas?

C'est probablement l'arbre qui cache la forêt et comme dans tout spot qui se respecte, baroudeurs, débutants, vieux loups, analystes et inconscients se côtoient. Surfer la vague, c'est avant tout une question d'appréciation et de recul.

Tel sera le thème de la prochaine réunion du Club Marketing 2.0 de l'Adetem, qui se déroulera le mardi 19 novembre 2013 à 8 heures 45 ; cette conférence prendra la forme de 3 interventions de 20' par les intervenants suivants :

  • Caroline Faillet de BWI, 
  • Romain Niccoli de Critéo,
  • Jean-Félix Biosse Duplan de Vision Impact Institute.

et se poursuivra sou forme de table ronde ou 3 autres intervenants leur répondront :

  • Vincenzo Esposito Vinzi de l'Essec, 
  • Georges-Edouard Dias (consultant),
  • Denis Bied Charton du CESP.

Renseignements et inscriptions ici.

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21/10/2013

2 e.réputations, mais un seul personal branding #3

la-communication-digitale-expliquee-a-mon-boss.jpgSuite des notes parues le 16 et le 18 octobre.

La marmite est prête à exploser

Chaque individu jouit d’une certaine réputation parmi ses amis, ses parents – au sein de son système privé ; tout comme il bénéficie d’une autre réputation dans sa vie professionnelle.

Ce que nous enseigne Palo Alto, c’est qu’il convient que nos espaces privés et professionnels ne se recoupent pas trop : chaque individu doit pouvoir disposer d’une réputation privée différente de sa réputation professionnelle. Ou plutôt, sa réputation privée doit rester inconnue de la sphère professionnelle au sein de laquelle il évolue ; et vice versa.

Le problème, c’est que dès que l’on passe de la notion de réputation à celle d’e.réputation, les frontières explosent comme nous l’avons rapidement évoqué : gênant !

D’autant plus gênant que la notion d’e.réputation n’est qu’une subtilité pour évoquer ce qui émerge de la réputation d’un individu sur la toile ; mais ce n’est pas parce que le Web social constitue une autre vitrine, un autre miroir, que les individus sont devenus doubles : c’est notre réputation toute entière qu’Internet met sur la place publique.

En d’autres termes, en niant toute frontière entre vies privée et professionnelles ; en mélangeant e.réputations personnelle et professionnelle, le Web social élimine ce qui pour la majorité d’entre nous constituait l’ultime soupape de sécurité : un espace privatif totalement sûr et caché des regards.

Bref, la marmite est prête à exploser.

L’invasion de la vie personnelle dans la sphère professionnelle se révèlera tout aussi dévastateur que celle de la vie professionnelle dans la sphère privée : l’homéostasie des multiples systèmes où nous vivons ne pouvant être maintenue par cause d’accumulation de signaux contradictoires, c’est la ruine totale.

à suivre ...