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21/03/2012

Les marchés sont-ils des conversations ?

 

adetem logo.gifEn 1999, 4 chercheurs américains publiaient The Cluetrain Manifesto: The End of Business As Usual. Dans la foulée, un site multilingue reprenait les 95 thèses fondatrices du manifeste, dont la première, "Markets are conversations", a fait le tour de la planète avec le succès que l’on sait.

Les marchés sont des conversations : sous cette sémantique un peu ésotérique, l’idée toute simple – mais malgré tout visionnaire en 1999 – que les consommateurs discutent désormais entre eux sur la toile, un peu comme il le faisait dans les villages hexagonaux il y a un siècle.

Les marchés sont des conversations : la sentence, lapidaire, revêt-elle la même signification pour des universitaires, spécialistes des sciences de la communication, et des professionnels du marketing, tous les jours confrontés à la réalité de leurs consommateurs ?

Pour répondre à cette question, le Club Marketing 2.0 de l'Adetem et le Celsa organisent une matinale exceptionnelle, le jeudi 29 mars 2012 de 9 heures 30 à 12 heures 30, avec au programme :

  • François LAURENT, Co-Président de l’Adetem et co-auteur de Les médias sociaux sans bla bla : Les marchés sont des conversations, 13 ans plus tard.
  • Valérie PATRIN-LECLÈRE, Enseignant Chercheur au Celsa : Les marchés sont-ils vraiment des conversations ?
  • Caroline DE MONTETY, Enseignant Chercheur au Celsa : Le marketing est-il soluble dans la conversation ?
  • Karine BERTHELOT-GUIET, Enseignant Chercheur au Celsa : La conversation donne-t-elle le pouvoir au consommateur ?

 Ces exposés seront suivis d’un débat réunissant 5 professionnels du marketing :

Hervé PÉPIN, Fondateur de Conscient Networks et Animateur des Végétaliseurs
Yaelle TEICHER, Community Manager de Voyages-sncf.com
Alain BEAUVIEUX, CEO d’AMI Software et co-auteur de Les médias sociaux sans bla bla
Catherine MOTQUIN, Market Research Director de Coty Prestige
Jean-Marc GOACHET, Responsable Communication Digitale et Social Media, MINES ParisTech

Pour plus d'informations et s'inscrire, c'est ici (Gratuit pour les membres Adetem à jour de leur cotisation et les enseignants du Celsa).

15:33 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

Ne payez plus votre facture EDF, achetez des carrés de soie !

hermes-scarf.jpgDeux titres retiennent mon attention dans la presse aujourd’hui – pas à la une où l’on ne parle que du serial killer de Toulouse et Montauban.

Non, juste deux petits encadrés dans les pages « économie ».

Hermès qui « signe en 2011 les meilleurs résultats de son histoire » - voir ici.

Et puis, « Le rapport annuel du médiateur national de l'énergie (qui) indique une augmentation des cas de précarité énergétique, notamment en raison de la crise » voir ici : bref, les Français ne pourraient plus payer leur facture d’électricité … parce qu’ils achètent des carrés de soie !

Evidemment le raccourci est stupide : les marques de luxe se développent à l’export, dans les pays en forte croissance !

Pas seulement : « En Europe, les ventes progressent de 16% grâce au dynamisme de tous les pays. En France, le succès du magasin inauguré rue de Sèvres fin 2010 s’est confirmé », indique le rapport d’activités 2011 – voir ici.

Conclusion : de plus en plus de Français ne peuvent plus payer leur facture d’électricité … et d’autres achètent de plus en plus de carrés de soie !

Ce qui n’est que le triste reflet de l’élargissement de la fracture sociale qui frappe notre pays : les plus riches s’enrichissent et les plus pauvres s’appauvrissent ! On comprend que tous les marketers ne rêvent que d’adopter des stratégies de marques de luxe : seulement le créneau, même s’il est porteur, n’en demeure pas moins étroite.

Il faut aussi adapter sa stratégie à des consommateurs dont les moyens s’effondrent : et ça, c’est plus compliqué. Il y a des secteurs où des outsiders comme Free viennent perturber le beau train train quotidien des marketers …

Et puis il y a les autres, où rien ne se passe … sinon la délocalisation de la production et la réduction des effectifs : pas glamour.

12:30 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!