Marketing Is Dead

... à Vincennes, tout près de chez moi.

Impossible de vous expliquer pourquoi, mais j'essaierai de me renseigner.

Et ce n'est pas un entrepôt Danone, il y en a plus de deux !

Un nouveau magazine, un relookage … et hop ! Un petit communiqué bien ciblé, et vogue la galère ! Ou plutôt, et tourne le buzz.

Cela étant, je suis le premier à vous informer de découvertes sympathiques … comme nouveau site telerama.fr en novembre dernier, avec sa plutôt intéressante rubrique Wizzz destinée à promouvoir la création citoyenne – celle de ses lecteurs, en l’occurrence.

Donc, par retour de mail à l’attachée de presse qui se déclare à notre « disposition pour caler des interviews avec Yann Chapellon, le directeur général », je propose les questions suivantes, destinée à vous, ô mes fidèles lecteurs !

« Le monde de la musique s'éclate aujourd'hui entre des majors en perte de vitesse et des réseaux sociaux dynamique mais totalement déstructurés : en créant Wizzz, visez-vous simplement à accorder un peu de visibilité à des artistes de qualité, mais encore méconnus, ou vous positionnez-vous comme un des futurs interlocuteurs de la musique en France ?

« Et quel est pour vous, ce futur de la musique ? Après les expériences des Arctic Monkeys, Manu Chao, Radiohead ? Quel place Télérama peut-il, doit-il y occuper ? »

Et j’attends jusqu’à cette semaine où je reçois … une invitation à relayer un nouveau communiqué de presse ! M’étonnant de ce nouveau courrier, l’autre étant resté lettre morte, j’ai le plaisir de lire :

« Pour le questionnaire que vous aviez adressé à Yann Chapellon, je l'ai relancé quatre fois et je pensais qu'il vous avait répondu directement ».

Ah bon, il en faut de la volonté pour oublier 4 relances ! Je m’étonne ? Circulez, rien à voir :

« Quant à Yann Chapellon, il n'est pas journaliste, il est le directeur général de Télérama et comme vous pouvez vous en douter, il a un emploi du temps plus que chargé ».

Evidemment, blogueur, je ne fous rien de ma journée !

Quand on essaie d’entrer dans une communication horizontale sur le Web – de s’immiscer dans les discussions des blogueurs – mieux vaut jouer réellement le jeu … pas juste "j’inonde tout le monde de communiqués, mais je ne réponds qu’aux vrais journalistes !"

Mais bon, Télérama – son directeur général trop occupé ou son attachée de presse trop pressée – n’ont pas encore tout à fait compris les nouvelles exigences du Web 2.0 : jouer le jeu, honnêtement.

Simplement.

Le marketing collaboratif / la communication many to many – puisque c’est bien de cela qu’il s’agit – ne sont pas des artifices, des gadgets … ou comme Hasbro, Télérama tombera sur le cul* !

* Voir ma note du 17 Octobre 2007. 

Ne rêvez pas, Frédéric est un artiste qui "bidouille" beaucoup … enfin, je pense, je ne le connais pas autrement. Mais c’est dommage, je vais bientôt au Japon, et j’aurais bien aimé photographier de telles maisons.

Finie donc, la fameuse "valse des étiquettes" ! Ce qui ne veut pas dire que les prix n’augmentent pas, bien au contraire : mais, c’est plus discret.

Sauf chez Marché U à Vincennes, où la farine "U" étiquetée 92 centimes se révèle à … 93 centimes au lecteur de codes : je sais, un centime, c’est rien, mais quand même : d’autres erreurs en magasin ?

J’interroge la vendeuse, qui appelle le "chef du magasin" : « Désolé, on a changé les prix, et la fille qui s’en occupe n’a pas encore changé les étiquettes en rayon ».

Traduisons …

L’inflation dont se plaignent les consommateurs existe bien au quotidien : un centime, c’est un peu plus de 1% sur ce paquet de farine … à rapprocher du taux moyen en France de 1,5%, c’est pas 1% dès le 1 Février.

Car la hausse dans ce magasin, ce n’est pas un produit isolé, mais un employé qui a bien renseigné le système informatique – pour être sûr que les tickets de caisse factureront au prix fort – sans avoir le temps de s’occuper de toutes les étiquettes des rayons.

Cela étant, dans ce magasin un peu excentré, pas trop de soucis : beaucoup de personnes âgées, qui ne savent pas ce qu’est un lecteur de codes barres … et puis même, un centime !

C’est ça, le "U Commerce" ?

Nota : désolé pour la qualité des photos, je n’avais que mon téléphone sur moi … mais c’est quand même bien pratique, pour garder une trace !