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29/12/2006

1127, 2007, 2064, 2138… Bonne année !

medium_nepalsambat11256.jpgJ’avais envie de vous envoyer ces voeux du toit du monde parce qu’après quelques années de dictature royale et de guerre maoïste, une nouvelle ère s’ouvre pour les Népalais… une ère de paix, pour ce pays extraordinaire qui en  a tant besoin !

Les Népalais peuvent se souhaiter une bonne année en 4 occasions.

Selon le calendrier Nepal Sambat, leur pays entre dans l’année 1127, tandis que le calendrier chrétien marque ici comme chez nous 2007 ; le calendrier Bikram Sambat marquera le début de 2064 le 14 avril prochain ; quant au calendrier Sherpa, il indiquera déjà 2138.

Bref : 4 occasions de faire la fête après des années de plomb, c’est vraiment sympa… de faire la fête ou de se souhaiter sincèrement une bonne année !

Pour terminer, quelques blogs népalais – attention : la politique n’en est évidemment absente… et tous n’affichent pas nécessairement la couleur.

http://www.blog.com.np/

http://demrepubnepal.blogspot.com Democracy For Nepal

http://cjnepal.org/

http://bloggersnepal.com/

19:04 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | | Pin it!

20/12/2006

Chroniques chinoises I

medium_Chine.gifLes notes publiées au sein de cette nouvelle rubrique Culture(s) n’auront parfois que très lointains rapports avec le marketing : l’idée m’en est venu en voyageant cet été au Pérou, en côtoyant les indiens de l’Altiplano sur le bateau qui se rendait à l’île de Taquile, au beau milieu du lac de Titicaca – là même où j’ai rencontré Clément et Séverine, ces deux étudiants qui revenaient de orphelinat Casa Cana où ils avaient passé l’été à venir en aide à de petits orphelins péruviens.*

Mon projet est de simplement souligner certaines disparités culturelles au travers d’exemples vécus – en fait, un propos aux antipodes de celui présenté dans ma note : Japon et Lettres Persanes, où l’expliquais comment accéder aux mêmes différences culturelles sans bouger de devant son ordinateur, en suivant quelques flux RSS.**

Ce qui m’a le plus frappé au cours de mes multiples voyages sur les cinq continents, c’est le sort réservé aux pauvres – honorés dans certains pays, méprisés dans d’autres… jusqu’à tenter de s’en débarrasser physiquement en Chine, où ils dérangent la belle harmonie qui se met en place pour les jeux Olympiques.

Je commencerai donc aujourd’hui par la Chine, toutefois par une note plus marketing : je parlerai de la marque – et plus particulièrement de la relation à la marque. Petite précision : par Chinois dans ce papier, on entendra les deux à trois cents millions d’urbains vivant essentiellement dans les régions de Beijing, Shanghai et Guangzhou et disposant d’un niveau de vie proche du nôtre.

Petit détour par la vieille Europe auparavant.

A l’origine, la marque ne constituait que la signature d’un produit : tout comme il y avait de bons et de mauvais produits, il y avait de bonnes et de mauvaises marques – des marques robustes, fiables, et d’autres plus fragiles, souvent en panne.

C’est partir des années soixante que se constata la lente dérive de la marque garante de qualité vers la marque prestige, signe de reconnaissance sociale – dérive dénoncée par un sociologue comme Baudrillard.

Toutefois aujourd’hui, les consommateurs ont bien compris qu’à caractéristiques techniques égales, tous les produits – et toutes les marques – se valent peu ou prou…  et refusent de plus en plus de payer quelque prime que ce soit au seul prestige.

En Chine, la situation est totalement différente. Plutôt elle est aujourd’hui ce qu’elle a été chez nous il y a plus d’un demi siècle : non seulement tous les produits de se valent pas, mais il y a de très bons et de très mauvais produits… et donc de très bonnes et de très mauvaises marques !

Lors d’un déplacement professionnel, un ami avait dû rapidement acquérir un téléphone mobile, le sien n’étant pas compatible : n’effectuant pas un long séjour, il choisit un appareil premier prix… dont la coque lui resta dans les mains au bout de quelques jours, sans recours !

J’ai évoqué son expérience l’an dernier lors d’un congrès sur le multiculturalisme organisé par l’Institut National des Télécommunications d’Evry, congrès auquel participaient plusieurs chercheurs Chinois : la différence est flagrante !

En France, les jeunes, notamment, étudient en priorité les caractéristiques des appareils qui leurs sont proposés, la marque n’intervenant qu’en second lieu ; d’où le succès d’un Samsung qui, encore inconnu, a su le premier proposer des mobiles de type clamshell.

En Chine, tous les consommateurs entrent par la marque : il leur faut d’abord choisir entre divers niveaux de prix et de qualité pour éliminer les marques peu fiables… si leurs moyens le leur permettent.

Quand leurs moyens le leur permettent vraiment, ils se tournent vers les marques les plus prestigieuses… si possible étrangère : japonaises, européennes, américaines.

Que ce soit simplement pour éviter d’acheter un produit rapidement défectueux – cas le plus courant – ou frimer – les nouveaux riches – le consommateur Chinois se décidera d’abord pour une marque avant de sélectionner au sein de son offre un objet particulier.

Alors que la France glisse tout doucement vers une civilisation où la marque perd de son aura – sans doute pourrait-on parler d’ère post marketing – la Chine découvre les prémices du marketing… et ses premières dérives identitaires pour les plus riches.

Ceci peut expliquer certaines incompréhensions entre collègues au sein de certaines entreprises multinationales…

* Voir note : Machu-pichoun du 22.08.2006

** Voir note : Japon et Lettres Persanes du 12.09.2006
 

 

 

 

23:05 Publié dans Culture(s) | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

17/12/2006

Intermède musical

medium_Sonic_Youth.jpgSuperbe concert de Sonic Youth mercredi soir au Zénith : séparés de Jim O’Rourke, qui les avait accompagnés durant 5 ans, les New-yorkais puissent à nouveau aux sources d’un musique fascinante, souvent à la limite de la déchirure… sans oublier la voix planante de Kim Gordon qui évoque celle, mythique à jamais, de Nico.

Si vous ne l’avez pas encore acheté, précipitez-vous sur Rather Ripped, leur dernier opus.

Le lendemain, Muse s’installait pour deux jours à Bercy, avec en première partie, les très prometteurs Razorlight. Muse semble bien parti pour occuper sur la scène de la Brit Pop l’espace libéré par la dissolution de Pulp et la présence plus épisodique de U2. Intéressante interview dans Libération : « Les successeurs de U2 ? Il sourit et affirme que de toutes façons, l’époque a changé :

"L’industrie du disque est aujourd’hui très différente. Je pense que plus jamais dans l’histoire il n’existera de super groupes comme U2, aussi forts. Notamment parce que les jeunes s’attendent à ce que la musique soit gratuit, et quand ils font l’effort d’en acheter sur l’Internet, c’est quelques titres et non un album entier. Le paysage musical est, du coup, plus éclaté, plus diversifié."

Deux bonnes nouvelles pour terminer : tout d’abord la sortie de Jarvis, premier disque solo de Jarvis Cocker, l’ancien leader du groupe anglais Pulp, non officiellement séparé depuis 2002.

L’autre bonne nouvelle, c’est le prochain concert de Clap Your Hands Say Yeah, le 12 février prochain à la Cigale à Paris : après l’assassinat à la sono désastreuse de lors du festival Rock en Seine*, l’occasion de découvrir dans de bonnes conditions l’étoile montante de la scène américaine.

* Voir note du 31.08.2006

18:01 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!

Pour aider LLM…

medium_Aide.jpg
Julien me transmets ce lien assez créatif : http://helploicdrafthispost.com/

N’hésitez pas à contribuer, c’est pour la bonne cause !

Décidément, la blogosphère aide bien à passer les après-midi pluvieux…

 

17:13 Publié dans Web 2.0 | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | | Pin it!

15/12/2006

LLM ne répond plus… non plus

medium_naufrage.jpgJe n’ai pas assisté au grand raout Loïc Le Meuresque sur le Web 3.0… qui, rappelons-le, ne concerne en rien un hypothétique Web 3.0, mais ne constitue que la troisième édition de sa conférence « planétaire » sur les blogs.

En fait, j’ai eu une semaine chargée, et ce soir, je lance Netvibes* pour suivre l’actualité sur mes flux RSS préférés… et les autres ! Surprise : rien de nouveau sur le blog de LLM – Loïc Le Meur, pour les intimes – depuis le 11 décembre (nous sommes le 15) : pour l’homme qui blogue plus vite que son ombre, vraiment surprenant ! Dernier papier en date, celui annonçant la visite de… Shimon Peres et son invitation à « trois des candidats de premier plan à la présidentielle afin qu'ils rencontrent s'ils les souhaitent les entrepreneurs et blogueurs du web mondial ».**

Blog 3.0 aurait-elle LLM tant fatigué LLM qu’il ne trouve plus le chemin du clavier ? La réponse à mes angoisses se trouve dans ma boîte aux lettres – électronique quand même – sous la forme de la lettre quotidienne du Journal du Net ; et comme je ne voudrais pas me voir taxer d’anti-LLM primaire, je vous la livre telle quelle*** :

« La conférence Le Web 3 organisée par Loïc Le Meur ne sera pas oubliée de sitôt par les blogueurs. Mardi déjà, les blogs bruissaient de posts critiques fustigeant la venue surprise de Nicolas Sarkozy. Le soutien affiché de l'organisateur pour le président de l'UMP et ses liens professionnels avec le parti politique créaient la confusion.

« Mais au même moment, une autre polémique était en train de naître. Sam Sethi, rédacteur de la version anglaise du blog TechCrunch (partenaire de l'événement), se permettait de critiquer l'organisation de la conférence. En vrac : les invités sont inintéressants, répètent toujours les mêmes choses, et, catastrophe pour un blogueur : le Wi-Fi ne marchait pas ! La réponse de Loïc Le Meur ne tarde pas. Une insulte fuse.

« Sam Sethi aurait alors reçu la consigne d'effacer la réponse de Loïc Le Meur, qui s'etait excusé, et de passer outre la polémique. Mais au lieu de ça, il répond sèchement et menace d'organiser des conférences Web 3 concurrentes au Royaume-Uni ! Un post effacé depuis qui lui vaut d'être remercié aussitôt par Michael Arrington, l'éditeur de TechCrunch. Le bloggeur "licencié" trouve alors refuge sur son blog personnel, hébergé sur TypePad qui compte parmi ses dirigeants... Loïc Le Meur ».

Sur le Blog de Sam Sethi, son dernier post sonne plutôt comme un au revoir : « But that was then and this is now. What is today's news will be tomorrow's "404 error" ».****

Du coup, même les commentaires les plus « positifs » ***** ne peuvent que constater le naufrage : « Je suis, sincèrement, désolé pour Loïc Le Meur. Désolé que la polémique occulte les belles choses qui se sont quand même passées. Désolé que ce qui aurait pu être un magnifique événement en France tourne ainsi à l’eau de boudin, dans un climat excessivement chargé de controverses, d’émotions et de règlements de comptes faciles ».

Quant aux commentaires plus « négatifs », je vous laisse imaginer…

Dur de voir un précurseur se planter comme ça.

Dur de voir un précurseur couvrir de ridicule un phénomène sociétal comme Web 2.0 !

Mais soyons réaliste : les LLM passent, Web 2.0 restera et les vaches continueront à regarder passer les trains…

Il est temps de tourner la page LLM et des paillettes, le monde qui se construit est celui des internautes, des citoyens, pas celui des gourous : et ce monde, c’est vous qui le construisez !

* http://www.netvibes.com/

** http://www.loiclemeur.com/france/

*** http://www.journaldunet.com

**** http://samsethi.typepad.com/

***** http://embruns.net/internet/les_pieds_dans_la_tapis.html

 

19:12 Publié dans Web 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | Pin it!