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31/05/2007

Une bonne nouvelle… ou une mauvaise ?

medium_Pomme_croquee.3.jpgThierrya des soucis pour changer l’adresse mail à laquelle il reçoit ma newsletter… et comme Thierry est tenace, il pose deux commentaires dénonçant tout à la fois Blogspirit, « Forrester, emarketing, Journal du Net et consorts ».

Bonne nouvelle, Thierry : en un clic, j’ai réussi à te désabonner… et en un autre clic, j’ai réussi à t’abonner en utilisant l’adresse mail de ton commentaire, que je suppose désormais la bonne.

Bonne nouvelle aussi pour Blogspirit, leur système d’abonnement / désabonnement fonctionne parfaitement… et pour moi qui n’ai pas choisi le mauvais hébergeur.

Mauvaise nouvelle cependant pour Thierry dont l’ordinateur doit avoir un bug quelconque et génère des codes bizarres : cela me rappelle le bon vieux temps de Windows Millenium où tout se désinstallait sans qu’on y comprenne rien.

L’informatique nous réserve encore des foules de surprises… même Apple, puisque Thierry utilise un Mac.

 

10:04 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Mailing list, apple, blog |  Facebook | | Pin it!

04/04/2007

Chronique d’une mort annoncée : j’avais raison !

medium_Pomme_croquee.2.jpgSous le titre : Chronique d’une mort annoncée, j’écrivais dans ces colonnes, le 8 Septembre 2006 : « Je souhaiterais évoquer le cas d’Apple – et plus particulièrement de son offre musicale fondée sur le trinôme : marque / produit / services ».*

Et de pointer du doigt parmi les défauts gravissime dans la cuirasse de la firme de Compertino le verrouillage de l’ensemble « par un standard privatif, l’Advanced Audio Coding : les fichiers iTunes ne sont lisibles que sur les baladeurs… iPod ».*

Vous allez me dire : Apple ne s’est jamais si bien porté… et c’est vrai !

Sauf que Steve Job, le pourfendeur absolu de l’interopérabilité – en bon français, la possibilité de lire sur tout baladeur les fichiers en provenance de n’importe quelle source ;

Steve Job qui vilipendait la loi Dadvsi – qui instaurait timidement cette interopérabilité – parce qu’allait faire « s'effondrer les ventes de musique en ligne juste au moment ou les alternatives légales commençaient à séduire les clients »* ;

Steve Job qui parlait de « piratage sponsorisé par l'Etat »* ;

Steve Job donc, vient de passer avec armes et bagages dans le camp adverse… et de signer un accord historique avec le président de EMI, Eric Nicoli, en acceptant de vendre sans verrou aucun l’intégralité du catalogue de la maison de disque, de Norah Jones à Gorillaz en passant par Robbie Williams.

Retourner sa veste et avaler des couleuvres est certainement moins dramatique que mourir au front : mais, in fine, j’avais raison : la position de Steve Job était intenable et suicidaire.

Au delà de l’anecdote – l’honneur et les affaires n’ont jamais fait bon ménage -, cet accord me semble ô combien historique : il marque une nouvelle et capitale étape vers la disparition totale et définitive des DRM – les fameux Digital Rights Management – censés protégés les contenus numériques contre le piratage… et qui ne font que générer le piratage.

Ils génèrent le piratage parce que les hackers les cassent plus vite que les firmes les mettent au point… et que dès lors, il est plus aisé de récupérer un fichier mp3 sur le P2P que l’acheter sur iTunes.

Mais surtout, les DRM apparaissent comme l’ultime combat d’arrière-garde de professions qui n’ont pas compris que le monde évoluaient bien plus vite qu’elles ne le réalisaient – et surtout qu’elles n’étaient capables de s’adapter.

Car il n’y a pas que la musique qui est concernée : le livre, et plus particulièrement l’édition scientifique et professionnelle, entre aujourd’hui en pleine zone de turbulence. Et d’ailleurs, les DRM se sont invités en guest stars au dernier Salon du Livre !

Normal : les auteurs se trouvent de plus en plus confrontés à des éditeurs incompétents, qui ne s’intéressent qu’aux pré-ventes sans trop se soucier des contenus… et qui oublient que bien des auteurs préfèreraient voir leur pensée circuler gratuitement plutôt que de rester sans promotion en fond de rayons.

Un peu comme bien des artistes qui diffusent gratuitement leur musique sur Internet pour attirer les jeunes dans les salles de concert. Un peu comme les Artic Monkeys et Clap Your Hands Say Yeah : si ces noms ne vous disent rien, jetez un œil sur ma note du 13 Mai 2006.

* Voir ma note du 08.09.2006