31/12/2013
Corbillards et dinosaures
L’année finissant, profitons-en pour sortir quelques photos du Smartphone pour enterrer dignement (pas sûr, en fait) quelques monstres …
Les dinosaures ont disparu depuis quelques (dizaines de millions) d’années : et pourtant, on en trouve encore sur les Champs Elysées, ils s’appellent … Vuitton.
On en trouve aussi le long des trottoirs, on appelle ça des … crossovers : même forme balourde, même impression « d’en voie de disparition » (ou du moins, mériteraient de l’être) ! Et comme ils le savent, ils se garent à la place des convois funéraires.
Vous direz que je fais du mauvais esprit jusqu’au dernier jour de l’année : mais je déteste les frimeurs … et les acheteurs de Vuitton et de crossovers !
15:40 Publié dans Photos inopinées | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
25/12/2013
Le 25 décembre au matin
Le 25 décembre au matin, une foule de petits enfants de la génération Z vont fébrilement déballer les paquets cadeaux empilés sous le sapin de Noël ...
Première remarque : j'ai bien écrit une « foule », et non « tous » : car avec la baisse actuelle du pouvoir d'achat et la fracture sociale que les marketers se pressent toujours d'oublier, il y aura bien sûr des laissés sur le bord de la route ... pas gai, pour un tel jour, mais c'est une réalité à ne pas oublier, hélas.
Seconde remarque : certains se rendront directement sur le Web pour récupérer sous un sapin virtuel un cadeau en ligne à télécharger : musique, jeux, films, etc.
Ensuite, bon nombre d'entre eux passeront le reste de la journée englués devant leur écran, rechignant à passer à table : en d'autres temps, ç'aurait été autour du train électrique, ce qui, finalement, revient un peu au même !
Et puis, il y aura des pannes, comme toujours : la tablette défectueuse, la console qui refuse de se connecter.
Jadis, il y avait les piles qui n'étaient pas fournies avec les jouets et les gamins qui piaillaient : rien de nouveau sous le soleil.
Les parents partaient à la recherche de piles à la station service du coin ... Mais si le train ne démarrait pas pour une multitude d'autres raisons, il fallait calmer les gamins jusqu'à la réouverture des magasins le lendemain (ou le surlendemain quand Noël tombait un samedi.
Aujourd'hui, on se rue sur le téléphone en espérant que le SAV reste ouvert les jours fériés ... et il a intérêt, parce que sinon, ça va crier sur les médias sociaux !
Par exemple sur Twitter, où en 140 caractères, notre jeune Z va se défouler en n'oubliant surtout pas le # devant le nom de la marque ou du produit incriminé – sans aucun doute, après avoir vérifié en effectuant une recherche sur le dit #, juste pour voir si ses copains n'avaient pas rencontré le même problème.
Normalement, le Community Manager ne travaille pas les jours fériés ... ou plutôt légalement, sauf dans certains secteurs prévus par la loi, comme les transports – on a bien récemment vu ce qu'il en était dans la distribution avec l'ouverture des magasins le dimanche.
En d'autres termes, notre Community Manager a intérêt à répondre présent le jour de Noël pour prendre en conversations privées les twittos ou les fans de Facebook qui se plaignent de la console qui ne démarre pas. Les plus doués orienteront les parents vers le modèle supérieur, et gagneront une commission bien méritée.
Sinon, il va y avoir des lendemains de fête qui déchante.
Heureusement, le Community Management peut s'exercer à distance, près de son propre sapin de Noël ... mais pas n'importe comment : et leurs patrons seraient bien avisés de payer correctement cette journée de travail particulière ... sinon, c'est qui risquent de se voir citer plus tard sur les médias sociaux, avec des commentaires désobligeants !
C'est vrai que Noël n'est pas un jour comme les autres ... même sur les médias sociaux.
PS : Ce post s’intègre dans le calendrier de l’avent de Stratégie Marketing ; pour découvrir les autres, rendez-vous ici.
10:33 Publié dans Marketing 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
12/12/2013
Distribution 2.0
S’il est bien un secteur d’activité qu’Internet a bousculé, c’est celui de la distribution : des géants sont apparus comme Amazon, et d’autres ont sombré.
Le Web 2.0 et les médias sociaux ont également permis la naissance de nouveaux acteurs, des premiers sites participatifs comme lafraise.com à la consommation collaborative qui émerge aujourd’hui et à l’économie circulaire.
Par ailleurs, les progrès technologiques ouvrent de nouveaux horizons : de nombreux consommateurs délaissent leur PC pour leur Smartphone et commerces virtuels et réels se télescopent soudain, d’autant que les tablettes s’invitent et viennent compliquer le jeu … en attendant la multiplication des montres et lunettes connectées ?
Distribution 2.0, c’est la distribution d’un nouveau type de consommateurs, exposés à de nouvelles technologies : un consommateur qui se laissera (peut-être) séduire par des offres en réalité augmentée, mais courra (peut-être) aussi tout Paris pour dénicher le livre rare qu’il désire absolument acheter.
Bref, le temps pour le club marketing 2.0 de l’Adetem jeter un regard croisé sur de multiples expériences et d’organiser le 21 janvier 2014 à 9 heures, une matinée consacrée à la distribution avec :
- Maxence Dislaire, CEO d’Improveeze, qui a analysé dans son Book Connected Store 70 enseignes ayant lancé un projet de magasins connectés en France et dans le monde.
- Matthias VIRY, Directeur associé de 3ème Monde, évoquera son expérience des réseaux sociaux d’entreprise récemment développés par des enseignes de la grande distribution comme Auchan ou Leroy Merlin.
- Catherine Torchy, Directrice de La P'tite Grenouille, expliquera comment une petite entreprise spécialisée dans la vente par correspondance d'articles pour bébé depuis 1993 a su s’adapter à Internet et aux médias sociaux.
- Danielle Cillien Sabatier, Directrice de la Librairie Galignani, évoquera le futur d’une librairie née à Venise en 1520 et à Paris en 1801, spécialisée dans les ouvrages en langue anglaise.
Pour s'inscrire, c'est ici.
17:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
11/12/2013
Problèmes de câblages pour les études marketing
Intéressante étude dirigée par Ragini Verma, professeur de radiologie à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie, et dont la presse canadienne (lapresse.ca) se fait l’écho, étude montrant « chez l'homme une plus grande connectivité neuronale entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l'action, et l'arrière où se trouve le cervelet, important pour le contrôle moteur […] Une telle connectivité suggère que le cerveau masculin est structuré pour faciliter les échanges d'informations entre le centre de la perception et celui de l'action ».
Et chez la femme ? « Les branchements relient l'hémisphère gauche, où siège la capacité d'analyse et de traitement de l'information, à l'hémisphère droit, où siège l'intuition ».
Donc, selon la chercheuse, « les hommes sont en moyenne plus aptes à apprendre et à exécuter une seule tâche, comme faire du vélo, du ski ou la navigation. Les femmes ont une mémoire supérieure et une plus grande intelligence sociale qui les rendent plus aptes à exécuter de multiples tâches et à trouver des solutions pour le groupe ».
La recherche « a ainsi montré que les femmes sont supérieures aux hommes pour la capacité d’attention, la mémoire des mots et des visages ainsi qu’aux tests d'intelligence sociale, mais les hommes les surpassent en capacité et vitesse de traitement de l'information ».
Question : comment adapter les messages publicitaires à des cibles masculines et féminines … ou comment optimiser des communications visant indifféremment les deux sexes ?
Par ailleurs, ces résultats devraient quelque peu modifier / compliquer la tâche des les animateurs de groupes qualitatifs : si les femmes présentent une meilleure capacité d’attention, certainement conviendrait-il d’en tenir compte pour l’animation de groupes mixtes !
Comment éviter des phénomènes de leadership liés à une meilleure mémorisation des mots lors de tests projectifs ? Certainement, animateurs et analystes devraient-ils se précipiter sur les écrits des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie et revoir leur pratique en conséquence … pas sûr qu’ils soient nombreux à le faire, hélas !
18:19 Publié dans Sciences Cognitives | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
10/12/2013
Le Marketing est mort, Vive le Marketing : pourquoi ?
Telle est la question que me posait récemment Alexia Morot de Culture RP, après la publication du dernier opus de l’Adetem : Vous êtes à l'origine de cet ouvrage collaboratif, qu'est ce qui vous a motivé ?
C’est une démarche de longue haleine, qui a commencé il y a deux ans sous l’égide de notre comité scientifique : nous souhaitions dégager les grands axes de réflexion qui devraient dans les années à venir s’inscrire au centre, à la fois des recherches mais aussi des pratiques, du marketing. Une centaine de personnes se sont mobilisées durant une année pour produire un Manifeste pour le marketing de demain, publié début 2013 par l’Adetem.
Mais le marketing de demain sera aussi la résultante de comportements militants et visionnaires : c’est pourquoi il nous est paru nécessaire de compléter le Manifeste d’une vingtaine d’avis d’experts, chacun se saisissant de la problématique sous l’angle qui lui était le plus cher.
Comment arrive-t-on à écrire un livre à autant de mains ?
Très naturellement : tous les experts sollicités avaient vraiment à cœur de coucher sur le papier leur vision très personnelle de l’avenir de leur profession ; le marketing, c’est une affaire de passion, et nous n’avons sollicité que des passionnés. Et recruter une vingtaine d’experts de haut niveau au sein de la communauté Adetem, c’est facile … et c’est même une des forces de notre association !
La suite de l’interview, c’est ici.
10:41 Publié dans Entretiens | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |