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11/12/2013

Problèmes de câblages pour les études marketing

cerveaux.jpgIntéressante étude dirigée par Ragini Verma, professeur de radiologie à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie, et dont la presse canadienne (lapresse.ca) se fait l’écho, étude montrant « chez l'homme une plus grande connectivité neuronale entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l'action, et l'arrière où se trouve le cervelet, important pour le contrôle moteur […] Une telle connectivité suggère que le cerveau masculin est structuré pour faciliter les échanges d'informations entre le centre de la perception et celui de l'action ».

Et chez la femme ? « Les branchements relient l'hémisphère gauche, où siège la capacité d'analyse et de traitement de l'information, à l'hémisphère droit, où siège l'intuition ».

Donc, selon la chercheuse, « les hommes sont en moyenne plus aptes à apprendre et à exécuter une seule tâche, comme faire du vélo, du ski ou la navigation. Les femmes ont une mémoire supérieure et une plus grande intelligence sociale qui les rendent plus aptes à exécuter de multiples tâches et à trouver des solutions pour le groupe ».

La recherche « a ainsi montré que les femmes sont supérieures aux hommes pour la capacité d’attention, la mémoire des mots et des visages ainsi qu’aux tests d'intelligence sociale, mais les hommes les surpassent en capacité et vitesse de traitement de l'information ».

Question : comment adapter les messages publicitaires à des cibles masculines et féminines … ou comment optimiser des communications visant indifféremment les deux sexes ?

Par ailleurs, ces résultats devraient quelque peu modifier / compliquer la tâche des les animateurs de groupes qualitatifs : si les femmes présentent une meilleure capacité d’attention, certainement conviendrait-il d’en tenir compte pour l’animation de groupes mixtes !

Comment éviter des phénomènes de leadership liés à une meilleure mémorisation des mots lors  de tests projectifs ? Certainement, animateurs et analystes devraient-ils se précipiter sur les écrits des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie et revoir leur pratique en conséquence … pas sûr qu’ils soient nombreux à le faire, hélas !

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