19/04/2011
Et si on parlait santé …
Je suis allongé dans une salle étrangement calme, légèrement fraîche, la femme me sourit, me caresse doucement la main, me demande de songer à quelque-chose d’agréable, une plage au soleil …
Soudain, changement d’ambiance, une lumière qui clignote, une petite sirène qui fait « Tut, tut », une étrange et très brève sensation d’étouffement dans la gorge, un tuyau qui se retire, et toujours la même femme qui me sourit.
Entre ces deux instants, une heure passée sur une table d’opération … mais que je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir vécue.
Petit retour en arrière, il y a une petite année : des sensations de froid bizarres et de plus en plus envahissantes de froid dans les jambes, et après une série d’examens « classiques » (sang, artères, veines, influx nerveux, etc.), mon généraliste qui me prescrit un IRM et m’envoie consulter un généraliste hospitalier à Saint Antoine – une sorte de spécialiste en médecine générale.
Un premier diagnostic confirmé par son collègue neurologue, qui me renvoie vers un neurochirurgien « correspondant » extérieur : une légère excroissance osseuse à l’intérieur d’une vertèbre thoracique qui appuie sur la moelle épinière et risque de provoquer des lésions irréversibles.
Bref, même s’il n’y a pas d’urgence absolue, il convient d’ouvrir, aller « gratter » à l’intérieur de l’os – et c’est comme ça qu’un beau mercredi matin, je me suis trouvé couché sur une table d’opération à l’hôpital de la Roseraie, à Aubervilliers.
Dans les secondes qui suivent mon retour à la conscience, je bouge les doigts de pieds, respire un grand coup – le risque de paralysie consécutif à une telle intervention n’est pas nul –, puis grimace : je vais passer deux jours sous morphine, c’est très douloureux, une opération de ce genre.
C’était il y a huit jours, je préparais ma petite valise ; aujourd’hui, c’est presque loin.
Tout cela pour dire que le système hospitalier français – non, Parisien, j’y reviendrai – est plutôt bien fait : tout s’est parfaitement enchaîné, sans autre stress que celui lié à l’importance de l’intervention – et c’est bien suffisant !
Le réel problème, c’est peut-être le bon point d’entrée : le bon généraliste, qui accepte ses limites mais sait vous orienter vers les spécialistes compétents … peut-être là, serait-il possible d’imaginer des systèmes d’évaluation ; et je ne suis pas sûr que le système du « médecin référent » qui vous scotche à un généraliste soit une réelle bonne chose.
Sinon après, je n’ai rencontré que des personnels gentils et compétents – y compris dans les services administratifs hospitaliers. Le seul bémol concernerait la nourriture qui oscille entre franchement mauvaise et totalement immonde : mais là, c’est Avenance, qui sévit tout aussi lâchement dans pas mal d’autres collectivités.
Bénéficiant d’une mutuelle, je n’ai rien déboursé à l’accueil – mais je plains ceux qui n’ont pas cette chance : il est clair que notre système fonctionne clairement à deux vitesses !
Je n’ai eu qu’une chose à payer à mon entrée : totalement impératif, si je voulais bénéficier du service. La télévision : 5 euros par jour, ce qui signifie qu’un vieux poste à tube cathodique engrange jusqu’à 1825 euros par an – devait être amorti depuis longtemps !
Mais là, c’est Locatel.
Bref, les deux détails qui coincent, ce sont juste deux pustules extérieures !
J’ai précisé que le système hospitalier Parisien – enfin d’Ile de France – fonctionnait vraiment bien : pas vraiment la même chose en province.
Là, c’est parfois le désert généraliste et hospitalier.
Chaque fois que je passe en Haute Saône, j’apprends que les hôpitaux du département ont été réorganisés, une année, c’est l’un qui perd sa chirurgie, l’année suivante, c’est celui de la ville d’à côté, je ne sais où aujourd’hui je pourrais subir les opération bénignes de mon enfance.
Et si par hasard on vous diagnostique une affection plus lourde, non seulement il vous faudra vous taper près de 200 kilomètres aller et retour pour Besançon, mais souvent il sera trop tard : ce n’est hélas que le triste réalité qu’ont connu des amis proches.
Il y a 50 ans, les gouvernements aménageaient le territoire national : écoles, hôpitaux et transports, bien évidemment. Le rapide Paris Bale s’arrêtait en préfecture et sous-préfecture ; maintenant, comme le TGV passe à Besançon, faudra faire avec et se contenter de TER et faire un grand crochet par la capitale régionale … voire passer par Nancy, capitale de la région voisine.
L’Etat abandonne ses fonctions régaliennes, et se créent de superbes déserts.
Egoïstement, je pourrais dire : virez ces incompétents avant que la région parisienne ne subisse les mêmes dérèglements que le reste de la France ! Mais franchement, c’est plutôt désagréable de voir des régions régresser au nom de je ne sais quelle rationalisation.
La rationalisation qui fait que la France exporte ses TGV jusqu’en Chine … jusqu’à ce que les Chinois ne construisent leurs propres TGV avec nos plans, d’ailleurs !
Que le TGV concurrence l’avion sur de plus en plus nombreuses destinations peut se saluer comme une performance ; que celle-ci s’effectue au détriment de petites lignes que l’on ferme et de populations que l’on enclave, me semble socialement douteux. Et comme ces dernières doivent malgré tout se déplacer, cela s’effectue également au détriment de notre environnement ; permettra peut-être un jour la privatisation d’un réseau TGV rentable pour le plus grand profit de quelques-uns … au détriment d’un très grand nombre de citoyens.
Que l’on nomme à la tête des Hôpitaux de Paris, l’ancienne patronne des lignes TGV, ne me semble pas une erreur de casting : juste l’évidence d’une volonté politique de rendre rentable notre système de santé.
En d’autres termes, la volonté de casser ce qui est efficace !
Ça fait peur …
20:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | |
17/04/2011
Skyrock : 1 – Axa : 0
Il existe plusieurs logiques pour créer de la valeur.
La logique entrepreneuriale qui consiste à créer des produits ou des services utiles pour des consommateurs – peu importe les mécanismes mis en œuvre, que le créateur se fonde sur les travaux des pères fondateurs du marketing pour déterminer une cible, en analyser les motivations, etc. ; ou qu’il se lance, pétri de certitudes, sans ce soucier de la contradiction.
La logique financière qui peut consister à détruire de la valeur pour en créer une – très relative et très éphémère – pour le seul bénéfice d’une population très restreinte.
Un investisseur – mais il y aurait beaucoup à dire sur cette sémantique – prend une participation dans une entreprise saine, débarque la direction pour imposer un management de coupeurs de coûts, et une fois que l’entreprise dégage une très forte rentabilité, se dépêche de la revendre avec un fort bénéfice … et avant que l’EBIT (Résultat d'exploitation avant impôts, mais il n’y a plus que les ringards pour parler ainsi) ne s’effondre ! Nécessairement.
Un entrepreneur bâtit pour le futur : donc investit – là, le terme me semble plus adéquat – en recherche et développement, en marketing, développe des produits et services de qualité, construit une marque forte, bref développe se que l’on nomme couramment des actifs immatériels.
Un financier travaille au présent, à court terme : il faut dégager du résultat. C’est comme ça qu’une société comme Thomson, sous la houlette de Thierry Breton, a abordé la mutation des écrans LCD et plasma en roi … du tube cathodique : normal, on coupait un peu partout pour séduire la bourse, tandis que les Samsung et autres LG, recrutaient des armées d’ingénieurs.
En d’autres termes, plus un investisseur redresse rapidement les comptes d’une entreprises – la rend rentable à court terme –, plus il en hypothèque le futur : malheur à celui qui rachète une société ainsi artificiellement « embellie », il acquiert une peau de chagrin.
Les premiers à quitter le navire sont le plus souvent … les clients : et parfois, cela va très vite.
Parfois, ces derniers se révoltent même, et revendiquent … leur bien. Car une entreprise n’appartient pas seulement à ses fondateurs, et encore moins uniquement à ses actionnaires : elle est également la propriété de ses clients, et c’est ce que sont en train de rappeler quelques millions d’ados à Axa Private Equity !
Avec 70% des actions, Axa Private Equity se croyait propriétaire de la station de radio Skyrock, fondée en 1986 par Pierre Bellanger.
Donc avait le droit de nommer un cost killer réputé, Marc Laufer, au poste de directeur général de la station et – enfin – optimiser l’EBIT.
Et voilà que ses auditeurs ne sont pas d’accord.
Parce qu’ils l’aiment bien, Pierre Bellanger, alors qu’Axa Private Equity, ils n’en n’ont pas grand-chose à faire ; mais surtout, ils n’ont pas envie qu’on en fasse n’importe quoi de leur radio, juste pour la rendre immédiatement plus présentable pour la céder au plus offrant, qui peut-être passera moins de rap parce que les auditeurs rap ne séduisent pas les annonceurs.
Allez savoir !
Skyrock, ce n’est pas seulement une station de radio, c’est un peu un mythe : la station du rock que son fondateur n’a pas hésité à transformé en station du rap quand il s’est aperçu que le rock s’était assagi – que parents et enfants assistaient aux mêmes concert : impensable dans le cas d’un concert de rap !
Skyrock ajoutera au mythe, une claque à des financiers trop présomptueux : c’est pour cela que, même si je n’aime pas le rap (je suis resté rock and roll), j’aime la station de Pierre Bellanger et de ses millions d’ados – sans l’écouter, mais je préfère rester hors de la cible plutôt que de la voir se pervertir pour me séduire.
Ces ses millions d’ados, ce sont eux qui créent la valeur de Skyrock – et son futur : je ne pense pas qu’Axa comprenne la leçon, mais moi, j’aime bien.
19:25 Publié dans Un peu de bon sens | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | |
12/04/2011
Les spammeurs de la place de la Nation.
Quand je disais hier que courtiers et comparateurs en assurances spammaient comme des fous sans même lire ce qu’ils spammaient, je ne généralisait pas trop vite un cas isolé.
Le preuve : ce matin, un petit malin signe ce commentaire très intéressant « belle article et tres bien dis » d’un « mutuelle rouen » très explicite.
Un petit malin dont le mail jo@yahoo.fr est certainement tout aussi bidon que son papier !
« http://www.mutuellerouen.com/ » c’est un blog, dont le nom de domaine a été déposé par un dénommé julien parisi, adresse : 15, place de la Nation à Paris.
Tout cela pour renvoyer vers un numéro vert et un devis gratuit !
A la suite du même post traîne un vieux commentaire tout aussi bidon : « Merci pour ce partage. Une synthèse qui donne envie de le lire … » De le lire, le dernier spectacle d’Ariane Mnouchkine ?
Et c’est signé : « Mutuelle », par le petit malin sosmutuelle@gmail.com, tout cela renvoyant vers « http://mutuellefrance.com », dont le nom de domaine a été déposé par un dénommé Mounir Zdi, adresse : 15, place de la Nation à Paris.
Décidemment.
Là, c’est un serial déposeur, si vous pardonnez l’expression : 16 dépôts à son nom, selon http://whois.domaintools.com.
Bref, il y a là-bas un petit nid de spammeurs … car je ne suis pas le seul visé.
On retrouve sa trace ici ou là, quand les blogueurs ont oublié de virer l’intrus.
Que faire ? Modérer ses commentaires a priori ? Je trouve que ça tue la spontanéité.
Signaler les indélicats ? Prévoir un seating sous les fenêtres du 15, place de la Nation ? S’ils y habitent encore ? Si ce n’est pas une adresse de complaisance ?
Ou simplement dire que les sites qui profitent de ces arnaques stupides ne peuvent qu’appartenir à des arnaqueurs … et donc conseiller à ses amis – au sens le plus large du terme – de les éviter !
10:17 Publié dans Marketing 2.0 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | |
11/04/2011
Et le courtier spammait …
Le courtage en assurances est certainement un secteur d’activité qui souffre – pour ne pas dire que certains de ses membres seraient carrément aux abois …
C’est du moins ce que laisse supposer le développement de comportements peu éthiques, pour ne pas dire franchement inadmissibles, qui jettent le discrédit sur l’ensemble des acteurs du marketing social.
D’où ce coup de gueule, histoire de dénoncer quelques indélicats – mais vous pouvez aisément compléter la liste en ajoutant quelques anecdotes dans les commentaires !
Tout commence par les spécialistes du référencement naturel : de ceux qui vous promettent que, même si vous n’avez rien de probant à dire, ils vous feront monter au top des requêtes sur Google. De ceux qui prétendent que, si vous êtes attaqués par quelque bande de consommateurs insatisfaits sur leurs blogs, ils feront tomber vos contradicteurs aux oubliettes des moteurs de recherche … et oublient d’amblée de vous conseiller de supprimer la cause des récriminations.
Tout cela parce qu’ils ont entendu dire – ce qui n’est pas totalement faux – que ce sont les sites dont on parle le plus qui apparaissent les premiers sur Google : on parle de leur plus grande autorité. En fait, l’algorithme du moteur est un peu plus compliqué – et se complique d’année en année.
Si on parle beaucoup de votre site, cela se traduit sur le Web par de nombreux liens entrants … d’où les liens croisés entre blogueurs amis, ce qui créa de sympathiques univers sociaux, bien avant les réseaux du même nom.
D’où la tentation de chercher des liens entrants à tous prix, même les plus malhonnêtes : qu’on se rassure, Google n’est pas dupe, ne serait-ce que parce que l’entreprise de la Silicon Valley n’a pas envie de se faire dérober une partie de ses plantureux revenus liés à AdWords par les premiers combinards venus !
Ce qui n’empêche pas les indélicats de continuer à promouvoir ou utiliser des pratiques douteuses dont la première consiste à spammer les blogs de commentaires bidons !
C’est tout bête : il suffit de parsemer la blogosphère de commentaires du style : « intéressant, merci du partage :) », et le tour est joué si on n’oublie pas d’ajouter un lien vers le site à promouvoir en signature !
Dès que j’en vois apparaître un, hop ! Je bloque l’adresse IP correspondante et dénonce l’indélicat à mon hébergeur.
Quand je vois tomber dans ma boite au lettres une dizaine de commentaires tout aussi fumeux que « intéressant :) » ou « Merci pour l'info » du même toni.rasoamiaramanana@gmail.com, je me dis qu’un petit mail d’avertissement s’impose.
Réponse immédiate : « Nous nous excusons de ce désagrément et n’arrivera plus sur vos blogs ».
Manque de chance, je collabore à plusieurs blogs, et tombe aussitôt le même genre de littérature sur celui que je partage avec quelques amis : de quoi énerver un peu !
Je l’écris au susnommé Toni … qui ne dit plus rien, n’ayant certainement qu’une seule réponse automatique à sa disposition.
Je me dis quand même que l’assureur Swiss Life doit avoir quelques problèmes pour en arriver à de telles extrémités pour exister sur la toile puisque tous ces commentaires stupides sont estampillés « mutuelle swiss life ».
Sauf que lorsque l’on clique sur le lien, on ne tombe que sur le site de … http://www.courtage-sante.com/.
Enfin, c’est quand même un peu Swiss Life, puisque : « Le Cabinet WILHELM, filiale à 49 % de la société AGAMI, elle-même filiale à 100% du groupe SWISS-LIFE, conserve son indépendance : souscrire chez nous vous garantie le même service, quelle que soit la compagnie choisie ».
Et le cabinet WILHELM, qu’en dit-il ?
J’ai envoyé le petit mail suivant à son fondateur Gilbert Wilhelm, dont l’adresse mail figure sur son site :
« Je trouve que votre manière de spammer les blogs pour essayer de gagner en référencement naturelle est inadmissible : en l’espace de quelques minutes, votre collaborateur Toni Rasoamiaramanana a réussi à placer une dizaine de commentaires aussi inutiles que … (je passe les exemples).
« Les blogueurs en ont assez de se faire sans cesse spammer de cette façon : d’ordinaire, cette pratique est celle des vendeurs de faux Viagra ou autres attrape-nigauds ; mais je trouve cette façon d’agir indigne du groupe Swiss Life : car tous ces commentaires pointant vers votre site sont signés ainsi !
« Je m’adresse à vous en premier recours, après avoir informé votre collaborateur, mais vous comprenez bien que cette manière d’agit doit être fermement dénoncée, et je n’y manquerai pas prochainement sur mon blog, où mes lecteurs pourront constater par eux-mêmes la fatuité des commentaires ».
Qu’en dit-il ?
Rien !
L’ayant averti le 28 Mars, je pense être en droit de publier cet article : ce n’est pas du dénigrement, c’est une histoire hélas véridique.
Ce sont des pratiques aussi honteuses que stupides : les blogueurs créent des contenus de qualité sur la toile, sans devoir redouter des squatteurs qui dénaturent leurs propos !
Si certains courtiers (car Wilhelm n’est pas le seul, certains comparateurs sont aussi à pointer du doigt) en sont à réduit à de tels stratagèmes, c’est que leur profession se porte mal.
Ou que certains, dans cette profession, sont acculés à des pratiques peu éthiques – ce qui rejaillit sur l’ensemble de la profession.
Ou que certains se contrefichent de toute notion éthique, après moi le déluge !
Où se situe notre courtier ?
Impossible à savoir : il reste aux abonnés absents.
Mais je lui laisse un droit de réponse : dans les commentaires, il connaît !
PS : le spammeur fou, le dénommé Toni, possède son propre blog, http://les-mutuelles-et-assurances.over-blog.com (vers lequel j'évite de mettre un lien, quand même) ; les commentaires y sont modérés a priori : pas bête, il n'a pas envie qu'on les spamme.
19:14 Publié dans Marketing 2.0 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
07/04/2011
Archive with Orchestra
Pas grand-chose de passionnant dans l’activité musicale pop ou rock ces mois-ci.
Bien sûr, il y a le dernier Radiohead, le dernier Rem : rien de génial, le retour du groupe de Thom Yorke semble assez décevant, surtout après les extraordinaires livraisons d’il y a quelques années, pareil pour celui de Michael Stipe.
Le dernier Neil Young est plutôt besogneux, tout comme celui de Marianne Faithfull : bref, c’est pas la joie, seul le dernier Richard Hawley, Truelove's Gutter, sort du lot.
J’attendais avec impatience le dernier opus des Strokes, Angles : après tant d’années ! Plus abouti, mais on est loin de Is This It !
Alors heureusement qu’il y a Archive, un groupe étrange, avec une musique naviguant entre pop, rock, et trip hop – plus quelques zestes d’électro.
Mais surtout un groupe qui tente de multiples expériences, comme de se produire au Grand Rex avec un orchestre classique de 28 musiciens !
On les compare parfois à Pink Floyd : même goût pour l’innovation, la recherche … et même expérience de mêler instruments électriques et sonorités pop et rock à la richesse d’une formation classique.
A la fin des années 60 et au début des 70, plusieurs groupes tentèrent l’aventure de mêler classique et pop : on se souviendra du fastueux Live with the Edmonton Symphony Orchestra de Procol Harum, ou de Days of Future Passed des Moody Blues.
Sans oublier les incursions de Frank Zappa, qui enregistra (au synclavier) un album de musique de chambre sous le nom de Francesco Zappa, se prétendant avec une telle assurance le descendant de ce compositeur italien inconnu, que d’aucuns croient encore à la supercherie – y compris Wikipedia !
Régulièrement les artistes pop succombent à la tentation du classique – y compris Peter Gabriel qui s’y est raté ; voir mon papier ici.
Alors ?
Ce fut vraiment un GRAND moment … qui se passe de commentaires, donc !
Enfin !
23:26 Publié dans Culture(s) | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |