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07/07/2013

Un dernier concert avant les vacances

the who.jpgMercredi, les Who étaient à la manœuvre à Bercy.

Certes, Roger Daltrey a légèrement épaissi … et sa voix a singulièrement « mué » ; et certes Pete Townshend n’a plus grand-chose sur le caillou !

Mais la magie frappe encore – même si aujourd’hui, ils ne sont plus le groupe au plus fort taux de décibels ! Plus de deux heures de spectacle, ils ont assuré à bientôt 70 ans !

Quadrophenia, leur second opéra rock, affiche 40 ans au compteur : titre « maudit » après le mythique Tommy et le culte Next, il n’a pourtant pas pris une ride. Pete Townshend s’est depuis longtemps imposé comme le véritable patron du groupe – et Roger Daltrey le reconnaît, en le présentant comme celui sans qui rien ne serait.

Quadrophenia, c’est un double voyage dans le passé : celui des années d’enfance des musiciens, nés juste après la seconde guerre mondiale certes, mais hantés par des images de dévastation – il suffit de réécouter Tommy pour s’en persuader ; et celui des années marquées par une autre guerre, pendant lesquelles ils se sont battus avec l’alcool et la drogue : Keith Moon, puis John Entwistle y ont succombé.

Ce sont ces images qui défilent brutalement derrière l’orchestre, et ces coupures de presse annonçant la mort de Moon, puis de Lennon deux ans plus tard. Et sur l’écran, Gorbatchev succède à Kennedy.

Réellement mort, Keith Moon ? Et pourtant, il reviendra le temps d’une chanson où sa voix enregistrée s’intégrera dans la musique de ses anciens complices. Aujourd’hui, c’est Zak Starkey, le fils de Ringo, qui le remplace sur scène. Une autre « fils de … » a rejoint la bande : Simon Townshend, le fils de Peter.

Après Quadrophenia, un bon Pinball Wizard, Who are you et un petit coup de Next : pour bien des téléspectateurs, ce n’est que la musique des Experts ; pour moi, c’était la pièce de résistance de la dernière fois que j’avais vu les Who, à Amsterdam, en … 1972 : et sincèrement, ils ont encore la pêche !