Photos avant vacances
17/07/2009
En ce début d'été un peu languissant, je n'ai plus vraiment envie de publier de longues analyses ... que personne ne lira, les plages manquant encore bêtement de connexions Internet.
Alors, pourquoi ne pas oublier quelques photos d'avant vacances ?
Juste pour souligner quelques dérives ...
Prenez JCDecaux : la société s'est taillée une réputation de qualité et de propreté - tranchant il n'y a pas encore si longtemps avec les pratiques de la profession. Des Abribus toujours bien nets, des panneaux régulièrement nettoyés, et bien évidemment des camionnettes impeccables ... mais que l'on laisse garer n'importe où !
Pas lors de chantiers en centre ville ; non, le soir, le weekend, les employés se garent n'importe où comme le conducteur de celle ci-dessous, toujours à squatter les endroits les plus improbables, quand ce n'est pas les places réservées aux invalides ...
Autre photo d'avant vacances, celle d'une voiture des Postes, garée également à la va comme je te pousse : me voyant prendre mon cliché, la factrice déboule à toute vitesse : "Je fais mon travail".
C'est vrai, le véhicule restera scotché une petite demi-heure sur son bateau pour lui permettre de distribuer ... des prospectus.
Cela étant, ce n'est pas pire que cette autre camionnette, garée devant une impasse sous un panneau de stationnement gênant : le chauffeur a disparu depuis longtemps.
Les entreprises qui dépensent des sommes folles pour soigner leur image de marque ne devraient-elles pas se montrer attentives à toutes ces petites dérives, ces taches qui font que les citoyens ont un peu moins envie de les respecter ... parce que leur personnel ne les respectent pas vraiment non plus.
On tolère volontiers qu'un véhicule d'intervention de Gaz de France soit mal garé, on accepterait même indélicatesse du facteur qui distribue ses lettres ... mais pas des prospectus.
Quand à celui qui laisse le véhicule de sa société garée sur un passage piéton tout le weekend, on se dit ... qu'il ferait mieux de rentrer chez lui en métro !
5 commentaires
En complément de la chronique, sur les marques qui, en façade, se donnent une image de qualité mais dont, en réalité, on trouve les bagnoles garées n’importe comment, je vous signale une marque, dans la presse qui se donne une image de rigueur, presque de censeur et qui pour une marque secondaire fait une « daube » innommable. Je pense à *L’EXPRESS* et à son satellite le magazine *POINT DE VUE*. Pour vous en convaincre je vous liste ce que j’ai trouvé dans les derniers numéros.
*
Point de Vue 3180 paru le 01/07/2009*
Page 47. Je lis « A cours d’argent », il me semble que « à court » serait plus judicieux.
Page 47. Je lis « le modèle phare, décliné à l’envie », dans ce cas il me semble que « à l’envi » correspond mieux.
Page 58. Je lis « papier et tissus ancien parent… », J’aurais écrit « papiers et tissus anciens » ; dans tous les cas, du moment que « tissu » est au pluriel il faut que l’adjectif le soit aussi.
Page 69. Je lis à deux reprises « cerf volant », je suppose qu’il faut lire « cerf-volant ».
Page 47. Je lis « Quatre-vingts ans après sa création, le modèle Aviator tient plus jamais la vedette », manifestement il faut comprendre « plus que jamais ».
Page 47. Je lis « verres teinté », il faut comprendre sans doute « verres teintés ».
Page 47. Je lis « ou de la série Caravan plaqué or blanc ou jaune, éditée à 20 000 exemplaires », je pense qu’il faut lire « plaquée ».
*Point de Vue 3181 paru le 07/07/2009
*Page 52. Je lis « le Chais du fondateur », l’article défini est au singulier et le mot au pluriel.
Page 53. Je lis « Le vin blanc fermenté est amené à ébullition », parce vous connaissez des vins qui ne sont pas fermenté !
Page 53. Je lis « -dans le Chais du fondateur, d’ordinaire fermé au public, mais ouverts pour vous », en plus de la remarque précédente, un coup le participe passé est au singulier, un coup il est au pluriel.
Page 8. Je lis dans la même page, à propos du même bonhomme « Réza, Réza, Reza, Réza », quelle est la bonne orthographe, je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que l’on s’attend à une seule orthographe.
Page 9. Je lis « David Beckham va tout simplement loué une île », je suppose qu’il faut lire « louer ».
Page 39. Je lis « baume à lèvre », il n’est pas précisé s’il s’agit de la lèvre supérieure ou de la lèvre inférieure ! Je suppose qu’il faut comprendre « baume à lèvres ».
*Point de Vue Images du Monde 16 paru le 01/07/2009*
Page 5. Je lis « Une époque ou l’économie n’était pas plombée par les crises et la vie quotidienne empoisonnée par le stress», je suppose qu’il faut comprendre « où ».
Page 5. Je lis « plages chics », pour beaucoup, le mot chic est invariable.
Page 62.Je lis « Le bracelet « Romance » est serti de turquoises, lapis-lazuli, diamants et nacre », je ne sais pas s’il y a un seul lapis-lazuli ou si il y a une faute, le pluriel étant « lapis-lazulis » ; comme les autres pierres sont au pluriel je penche pour cette hypothèse.
*Point de Vue 3182 paru le 15/07/2009*
Page 9. Je lis « une tempête qiui a ruiné », encore une relecture qui n’a pas dû trop les fatiguer.
Page 12. Je lis « pochette en soie imprimée et cuir vernis », il faut sans doute lire « cuir verni ».
Page 34. Je lis « je la revois en tailleur noir, gantée, chapeauté d’une toque », quand on a un chapeau on change de sexe ?
Page 75. Ils inversent le sens de l’histoire et du temps en disant qu’un gus né en 1869 a été « prétendant au trône de 1894 à 1826 ».
Page 84. Le magazine admet une erreur dans un numéro précédent.
Si ce n’est pas faire de la « daube, voire de la merde » on se demande ce que c’est. Le plus rigolo est que le directeur de la publication s’appelle Marc Feuillée, il était prédestiné cet homme.
Maintenant, quand je lis ou entends l’homme à l’écharpe rouge de L’EXPRESS pontifier, je me marre.
On ne regarde plus L’EXPRESS de la même façon.
Cordialement.
Bonjour.
Tout à fait d'accord avec vous : là où la communication s'arrête commence la réputation.
Et un billet comme le votre montre tout le poids que l'e-réputation, et prendra de plus en plus, sur la valeur d'une marque, autant commercialement que socialement.
Voitures mal garées / impolitesses patentes / arnaques / publicité mensongères....
En réalisant un village d'un milliard d'internautes, le Web réhabilite la réputation ancestrale que nous connaissions naguère, en faisant payer à chaque entreprise le prix de ses incohérences et de ses erreurs.... en live !
Au plaisir d'en reparler.
Emmanuel.
www.leblogquimarche.com
Et que dire dans ce cas des véhicules de police parisiens, garés (posés devrais-je dire) au beau milieu d'une voie de circulation (alors qu'i était si simple de se garer 10 m plus loin) pour un simple contrôle (quand ce n'est pas pour laisser "le colègue" aller faire une course ... tout cela dans le mépris le plus total des automobilistes "de droits communs" !
Je ne vous parle pas de ces véhicules banalisés qui empreintent, girophare éclatant, la bande d'arrêt d'urgence sur l'autoroute A4 (où ailleurs) à 8 heure un beau matin de semaine alors qu'ils sont seuls dans leur véhicule ! ... Pressés d'arriver à l'heure au bureau pour ne pas rater l'heure du café ?...
Etats d'âme sans effet penserez-vous ! ... Sans effet sans nul doute mais ... ça fait du bien de le dire !!!
La Modus de la Poste est assez mignonne.
et encore ceci n'est rien à comparer à la côte d'azur en pleine saison estivale, même circuler en poussette sur les trottoirs devient un vrai calvaire...
Les commentaires sont fermés.